DSCHANG: Le terrible marché des folles qui font le strip tease
Yaounde, 10 Décembre 2012
© GUY RAYMOND ELOKAN | L'Anecdote
L'épisode était effarant à la gare routière de Toula Ndizon il y a bien peu : Une Toyota Hiace de transport en commun en provenance de Bafoussam remplie de fous et de folles reprenait sa direction initiale sous des cris stridents des populations. C'est que depuis quelques semaines, des femmes qu'on ne sait venues d'où dans la ville de Dschang se livrent à des scènes de strip tease envoûtant des populations qui ne perdent rien à vivre le spectacle de longues heures durant. Selon un témoin, il y a eu une première femme qui marmonnait des paroles inaudibles, complètement à poil et qui s'était jetée dans le cours d'eau dénommé Dschang water. Jouant avec les populations sur les bords, elle avait sur le poignet un bracelet avec mille et un boutons. Une deuxième femme était entrée dans la ville par Foréké Dschang aux environ de midi/ Elle a offert aux populations un spectacle inédit. A la joie des bendskineurs qui prennent du plaisir à participer à ces spectacles de mauvais goût. Et pour donner l'alerte, mettent leurs klaxons à contribution. Ces femmes procèdent pratiquement de la même manière. Vous êtes dans la rue et soudain, vous entendez des cris d'indignations. Vous vous retournez et vous découvrez une dame en train de se mettre à poil. Plus les gens accourent, plus elles sont excitées et prennent du plaisir. Curieusement elles exécutent ce que leur demande le public. Puis disparaissent comme elles étaient venues. Pour certains, elles emmagasinent de l'énergie pour leurs gourous tapis dans l'ombre.
Energie tirée de ceux qui observent le spectacle. D'autres personnes font état de l'exigence de certaines sectes exotériques qui pour l'élévation de leurs adeptes leur oblige des pratiques incompréhensibles. Dans la ville de Douala, y a quelques semaines, un père de famille avait été retrouvé dans les eaux du Wouri, noyé jusqu'au cou. Son maitre à penser lui avait ordonné de passer 48 heures dans cette position. Il devrait passer de grades au terme de la pratique. Dans un cimetière de la place, l'Indignation était totale la semaine dernière. Un jeune homme, la trentaine révolue, s'était employé de nuit d'aller recueillir de la boue d'une tombe encore fraichement bâtie et la ramener à une loge pour un rituel oui allait lui conférer des pouvoirs insoupçonnables. Seulement le malheureux avait été suivi par la parenté chez qui il logeait. Tout tourna court au moment où, après avoir minutieusement rangé son « bien » fut pris parti par son oncle. Un coup de poing avait permis au jeune de prendre ses jambes à son cou. Deux jours après, le jeune homme était revenu pour tout raconter à son oncle qui a tôt fait de remarquer une terrible incohérence dans les propos de ce dernier. On ne sait pas toujours ce qu'il est advenu d'un certain monsieur qui s'était mis à poil au quartier Mvan, au niveau des différentes gares routières des cars de transports qui partent de Yaoundé pour plusieurs autres villes du pays. Au quartier Bonadibong de la ville de Douala, une dame sort de sa Mercedes, longe les deux côtés de la voie sous le regard médusés de tous. Elle était en tenue d’Eve. Puis remonte et se noie dans les embouteillages. Au niveau de la douche, une autre se baignait tranquillement en plein midi. Inutile de se poser autant de question. Peut être qu'avec l'ouverture d'une chaire de parapsychologie dans nos universités, il y aura réponse.
© GUY RAYMOND ELOKAN | L'Anecdote
L'épisode était effarant à la gare routière de Toula Ndizon il y a bien peu : Une Toyota Hiace de transport en commun en provenance de Bafoussam remplie de fous et de folles reprenait sa direction initiale sous des cris stridents des populations. C'est que depuis quelques semaines, des femmes qu'on ne sait venues d'où dans la ville de Dschang se livrent à des scènes de strip tease envoûtant des populations qui ne perdent rien à vivre le spectacle de longues heures durant. Selon un témoin, il y a eu une première femme qui marmonnait des paroles inaudibles, complètement à poil et qui s'était jetée dans le cours d'eau dénommé Dschang water. Jouant avec les populations sur les bords, elle avait sur le poignet un bracelet avec mille et un boutons. Une deuxième femme était entrée dans la ville par Foréké Dschang aux environ de midi/ Elle a offert aux populations un spectacle inédit. A la joie des bendskineurs qui prennent du plaisir à participer à ces spectacles de mauvais goût. Et pour donner l'alerte, mettent leurs klaxons à contribution. Ces femmes procèdent pratiquement de la même manière. Vous êtes dans la rue et soudain, vous entendez des cris d'indignations. Vous vous retournez et vous découvrez une dame en train de se mettre à poil. Plus les gens accourent, plus elles sont excitées et prennent du plaisir. Curieusement elles exécutent ce que leur demande le public. Puis disparaissent comme elles étaient venues. Pour certains, elles emmagasinent de l'énergie pour leurs gourous tapis dans l'ombre.
Energie tirée de ceux qui observent le spectacle. D'autres personnes font état de l'exigence de certaines sectes exotériques qui pour l'élévation de leurs adeptes leur oblige des pratiques incompréhensibles. Dans la ville de Douala, y a quelques semaines, un père de famille avait été retrouvé dans les eaux du Wouri, noyé jusqu'au cou. Son maitre à penser lui avait ordonné de passer 48 heures dans cette position. Il devrait passer de grades au terme de la pratique. Dans un cimetière de la place, l'Indignation était totale la semaine dernière. Un jeune homme, la trentaine révolue, s'était employé de nuit d'aller recueillir de la boue d'une tombe encore fraichement bâtie et la ramener à une loge pour un rituel oui allait lui conférer des pouvoirs insoupçonnables. Seulement le malheureux avait été suivi par la parenté chez qui il logeait. Tout tourna court au moment où, après avoir minutieusement rangé son « bien » fut pris parti par son oncle. Un coup de poing avait permis au jeune de prendre ses jambes à son cou. Deux jours après, le jeune homme était revenu pour tout raconter à son oncle qui a tôt fait de remarquer une terrible incohérence dans les propos de ce dernier. On ne sait pas toujours ce qu'il est advenu d'un certain monsieur qui s'était mis à poil au quartier Mvan, au niveau des différentes gares routières des cars de transports qui partent de Yaoundé pour plusieurs autres villes du pays. Au quartier Bonadibong de la ville de Douala, une dame sort de sa Mercedes, longe les deux côtés de la voie sous le regard médusés de tous. Elle était en tenue d’Eve. Puis remonte et se noie dans les embouteillages. Au niveau de la douche, une autre se baignait tranquillement en plein midi. Inutile de se poser autant de question. Peut être qu'avec l'ouverture d'une chaire de parapsychologie dans nos universités, il y aura réponse.