Droits de l’homme: Michel Thierry Atangana Abega enfin libr
Yaoundé, 25 Février 2014
© Lucien Embom | Cameroon-Info.Net
Le Français a été libéré cette nuit aux environs de 21 heures, à la faveur de la grâce présidentielle prononcée par Paul Biya à l’occasion de la célébration du Cinquantenaire de la Réunification.
Après 17 ans de détention, Michel Thierry Atangana Abega peut pousser un ouf de soulagement. 17 ans d’angoisse, de détresse et de combat perpétuel, dans des conditions de détention inhumaines. Le président du COPISUR a été libéré ce lundi 24 février 2014, en même temps que son frère siamois Titus Edzoa. Au lieu de se diriger vers la maison familiale, Atangana Abega a filé vers la résidence de l’ambassadeur de France où il a passé sa première nuit de liberté, loin du cachot infernal du Secrétariat d’Etat à la Défense (SED).
Cette libération historique intervient au moment où nombre d’observateurs estiment que Paul Biya est en fin de règne. Avant de tirer sa révérence, le nnom ngii veut se réconcilier avec l’histoire. Après avoir été mangé à toutes les sauces, le locataire du Palais de l’Unité a décidé de tourner la page. D’aucuns estiment que la libération de Thierry Atangana a été obtenue au forceps. Il faut signaler que le numéro un camerounais, a choisi de balayer devant sa cour, n’en déplaise à ceux qui le vilipendent nuit et jour.
Son amitié avec François Hollande ne cesse de prendre du galon. Sa mobilisation en faveur de la libération des Français enlevés en terre camerounaise, prouve à suffisance que le natif de Mvomeka’a sait où se situent ses intérêts et ceux de la nation qu’il dirige depuis plus de 30 ans. Qui oserait encore lui coller l’étiquette de dictateur, au lendemain de l’acte héroïque posé au bénéfice de Titus Edzoa et Michel Atangana Abega? Le séjour prolongé d’Edzoa et Atangana Abega au SED, a poussé certaines langues à dire que les deux co-accusés étaient bien partis pour mourir en taule.
Il n’était pas question pour eux de respirer l’air de la liberté, tant que l’homme du 6 novembre 1982 tient les commandes de l’Afrique en miniature. Les envolées lyriques du Comité de Soutien de Michel Thierry Atangana (CSMTA), les manifestations populaires, les sorties médiatiques enflammées, les publications et les menaces de toutes natures, n’ont pas pu faire fléchir le Président camerounais. Le Chef de l’Etat a même été rudoyé lors de son dernier séjour au pays des Gaulois. Les uns ont parlé d’agression, les autres de simple interpellation. Toujours est-il que le promoteur du Renouveau a passé des nuits blanches, à cause du dossier Michel Thierry Atangana.
Ce dossier brûlant a donné du grain à moudre à bon nombre d’acteurs politiques farouchement opposés au régime de Yaoundé. Titus Edzoa et Michel Atangana réservent-ils une suite à l’affaire? Nous pensons qu’à compter de ce jour, les deux hommes sont séparés par le destin. La preuve, pendant que le premier a choisi de regagner la chaleur familiale, le deuxième est allé se blottir dans les bras de Christine Robichon. Est-ce là, l’expression du désir de quitter le Cameroun au plus vite ou alors, une façon de témoigner sa gratitude à la France?
Il n’y a que Michel Thierry Atangana pour répondre à cette question. Inutile de lui faire un procès d’intention. Le plus important aujourd’hui, est que le Français est libre. L’option de la grâce présidentielle a été mal perçue par Michel Thierry Atangana et ses proches. Tout au long de son embastillement au SED, le prisonnier n’a pas cessé de clamer son innocence. La grâce présidentielle a toujours été considérée comme une humiliation; mais en réalité, la liberté n’a pas de couleur, ni de prix. Michel Thierry Atangana Abega est libre et il ne lui reste qu’à reprendre le refrain d’une chanson à succès de la diva camerounaise Anne Marie Nzié. Tout est bien qui finit bien.
© Lucien Embom | Cameroon-Info.Net
Le Français a été libéré cette nuit aux environs de 21 heures, à la faveur de la grâce présidentielle prononcée par Paul Biya à l’occasion de la célébration du Cinquantenaire de la Réunification.
Après 17 ans de détention, Michel Thierry Atangana Abega peut pousser un ouf de soulagement. 17 ans d’angoisse, de détresse et de combat perpétuel, dans des conditions de détention inhumaines. Le président du COPISUR a été libéré ce lundi 24 février 2014, en même temps que son frère siamois Titus Edzoa. Au lieu de se diriger vers la maison familiale, Atangana Abega a filé vers la résidence de l’ambassadeur de France où il a passé sa première nuit de liberté, loin du cachot infernal du Secrétariat d’Etat à la Défense (SED).
Cette libération historique intervient au moment où nombre d’observateurs estiment que Paul Biya est en fin de règne. Avant de tirer sa révérence, le nnom ngii veut se réconcilier avec l’histoire. Après avoir été mangé à toutes les sauces, le locataire du Palais de l’Unité a décidé de tourner la page. D’aucuns estiment que la libération de Thierry Atangana a été obtenue au forceps. Il faut signaler que le numéro un camerounais, a choisi de balayer devant sa cour, n’en déplaise à ceux qui le vilipendent nuit et jour.
Son amitié avec François Hollande ne cesse de prendre du galon. Sa mobilisation en faveur de la libération des Français enlevés en terre camerounaise, prouve à suffisance que le natif de Mvomeka’a sait où se situent ses intérêts et ceux de la nation qu’il dirige depuis plus de 30 ans. Qui oserait encore lui coller l’étiquette de dictateur, au lendemain de l’acte héroïque posé au bénéfice de Titus Edzoa et Michel Atangana Abega? Le séjour prolongé d’Edzoa et Atangana Abega au SED, a poussé certaines langues à dire que les deux co-accusés étaient bien partis pour mourir en taule.
Il n’était pas question pour eux de respirer l’air de la liberté, tant que l’homme du 6 novembre 1982 tient les commandes de l’Afrique en miniature. Les envolées lyriques du Comité de Soutien de Michel Thierry Atangana (CSMTA), les manifestations populaires, les sorties médiatiques enflammées, les publications et les menaces de toutes natures, n’ont pas pu faire fléchir le Président camerounais. Le Chef de l’Etat a même été rudoyé lors de son dernier séjour au pays des Gaulois. Les uns ont parlé d’agression, les autres de simple interpellation. Toujours est-il que le promoteur du Renouveau a passé des nuits blanches, à cause du dossier Michel Thierry Atangana.
Ce dossier brûlant a donné du grain à moudre à bon nombre d’acteurs politiques farouchement opposés au régime de Yaoundé. Titus Edzoa et Michel Atangana réservent-ils une suite à l’affaire? Nous pensons qu’à compter de ce jour, les deux hommes sont séparés par le destin. La preuve, pendant que le premier a choisi de regagner la chaleur familiale, le deuxième est allé se blottir dans les bras de Christine Robichon. Est-ce là, l’expression du désir de quitter le Cameroun au plus vite ou alors, une façon de témoigner sa gratitude à la France?
Il n’y a que Michel Thierry Atangana pour répondre à cette question. Inutile de lui faire un procès d’intention. Le plus important aujourd’hui, est que le Français est libre. L’option de la grâce présidentielle a été mal perçue par Michel Thierry Atangana et ses proches. Tout au long de son embastillement au SED, le prisonnier n’a pas cessé de clamer son innocence. La grâce présidentielle a toujours été considérée comme une humiliation; mais en réalité, la liberté n’a pas de couleur, ni de prix. Michel Thierry Atangana Abega est libre et il ne lui reste qu’à reprendre le refrain d’une chanson à succès de la diva camerounaise Anne Marie Nzié. Tout est bien qui finit bien.