Droits de l'Homme: Paul Biya peint une autre réalité
Yaoundé, 05 Juillet 2013
© Chrys Bissoué | Le Jour
C'est ce qui ressort du manifeste que l'Institut Droits, Justice et développement a publié le 1er juillet dernier à ce propos.
© Chrys Bissoué | Le Jour
C'est ce qui ressort du manifeste que l'Institut Droits, Justice et développement a publié le 1er juillet dernier à ce propos.
L'institut Droits, justice et
développement a publié, lundi 1er juillet dernier, un manifeste sur la
question des Droits de l'Homme au Cameroun. Le but de ce manifeste est
de voir un Cameroun garant de l'Etat de droit et des droits de l'Homme.
Dans cette déclaration, l'institut de Jean Duclair Todom, le Directeur, s'appuie sur la sortie du Chef de l'Etat Paul Biya en France lors de sa visite à François Hollande 30 janvier dernier pour dresser l'état des lieux de l'épineuse question des droits de l'Homme dans notre pays. Au cours de son échange avec la presse au perron de l'Elysée, Paul Biya a déclaré: «nous n'avons pas de problème de droits de l'Homme». Il ajoute d'ailleurs à la suite de son propos «les camerounais sont parmi les africains les plus libres». Et l'institut de s'interroger si le Président est méconnaissant de l'état des lieux, de la situation des droits humains au Cameroun? Ou si c'est un flagrant déni de réalité avec des déclarations de circonstances? Tout au long de leur manifeste, l'institut droits, justice et développement tente d'apporter des éléments de réponses.
Premier argument, les rapports des différentes organisations de la société civile et celui d'Amnesty international 2013 sur la situation des droits de l'Homme au Cameroun. Selon l'institut, Paul Biya préfère «la politique de l'autruche, le déni de la réalité». Ce qui ne lui permet de faire un diagnostic objectif.
Pour l'institut, le développement de notre pays passe inéluctablement par un Etat de droit qui impose de rester lucide et présenter objectivement la réalité aux camerounais. «Le Cameroun est malade sur le plan des droits humains», conclut l'institut de Jean Duclair Todom. La seule de sortir de ce pétrin, c'est d'engager davantage le Cameroun sur le chemin des droits de l'Homme, d'avoir l'audace de relever le défi dans notre pays.
Dans cette déclaration, l'institut de Jean Duclair Todom, le Directeur, s'appuie sur la sortie du Chef de l'Etat Paul Biya en France lors de sa visite à François Hollande 30 janvier dernier pour dresser l'état des lieux de l'épineuse question des droits de l'Homme dans notre pays. Au cours de son échange avec la presse au perron de l'Elysée, Paul Biya a déclaré: «nous n'avons pas de problème de droits de l'Homme». Il ajoute d'ailleurs à la suite de son propos «les camerounais sont parmi les africains les plus libres». Et l'institut de s'interroger si le Président est méconnaissant de l'état des lieux, de la situation des droits humains au Cameroun? Ou si c'est un flagrant déni de réalité avec des déclarations de circonstances? Tout au long de leur manifeste, l'institut droits, justice et développement tente d'apporter des éléments de réponses.
Premier argument, les rapports des différentes organisations de la société civile et celui d'Amnesty international 2013 sur la situation des droits de l'Homme au Cameroun. Selon l'institut, Paul Biya préfère «la politique de l'autruche, le déni de la réalité». Ce qui ne lui permet de faire un diagnostic objectif.
Pour l'institut, le développement de notre pays passe inéluctablement par un Etat de droit qui impose de rester lucide et présenter objectivement la réalité aux camerounais. «Le Cameroun est malade sur le plan des droits humains», conclut l'institut de Jean Duclair Todom. La seule de sortir de ce pétrin, c'est d'engager davantage le Cameroun sur le chemin des droits de l'Homme, d'avoir l'audace de relever le défi dans notre pays.