Droits de l'Homme: François Zimeray fait le point!
Yaounde, 28 Novembre 2012
© Hugues Marcel TCHOUA | Cameroon Tribune
L'ambassadeur de la France pour les droits de l'Homme a rencontré la presse hier après des visites sur le terrain.
«Je ne suis pas venu au Cameroun donner des leçons, mais je suis venu partager notre expérience, sans condescendance et sans complaisance». Voila en substance ce qu'a tenu à préciser à maintes reprises François Zimeray hier, au cours du point de presse donné en la résidence de l'ambassadeur de France au Cameroun. Durant l'échange qui a duré une trentaine de minutes, le diplomate français a été amené à s'exprimer sur divers sujets, notamment la situation des droits de l'Homme au Cameroun et plus précisément en milieu carcéral.
Le point de presse a débouché sur une autre rencontre, à laquelle prenait part le ministre d'Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Laurent Esso. Des députés, des diplomates, des représentants d’ONG spécialisées dans la défense des droits de l'homme et d'organismes partenaires techniques et financiers y ont également pris part. Devant ce parterre, François Zimeray a reconnu que les difficultés observées au Cameroun en matière de conditions de détention sont loin d'être un cas isolé. Loin s'en faut! Prenant exemple sur la centaine de missions effectuées depuis cinq ans sur les cinq continents, y compris l'Europe, il a fait état de situations souvent déplorables. C'est pourquoi selon lui, la question de la dignité humaine demeure l'un des grands combats du siècle qui commence. «Le tout carcéral n'est pas la solution idéale dans une politique pénale», a-t-il déclaré. Le diplomate français n'a pas manqué de relever, pour les saluer, les efforts réalisés par les autorités camerounaises en vue de promouvoir les droits de l'Homme. «C'est dans une voie difficile que le Cameroun s'est engagé en décidant de relever le niveau des droits de l'Homme», a-t-il dit, tout en assurant le ministre d'Etat, ministre de la Justice du soutien permanent de la France dans ce combat commun. La visite de François Zimeray s'achève ce mercredi en fin de journée. Mais avant de quitter le Cameroun, il est prévu des séances de travail avec diverses personnalités dont le président de la Conac, Dieudonné Massi Gams, des députés, le représentant-résident du Système des Nations unies au Cameroun, entre autres.
© Hugues Marcel TCHOUA | Cameroon Tribune
L'ambassadeur de la France pour les droits de l'Homme a rencontré la presse hier après des visites sur le terrain.
«Je ne suis pas venu au Cameroun donner des leçons, mais je suis venu partager notre expérience, sans condescendance et sans complaisance». Voila en substance ce qu'a tenu à préciser à maintes reprises François Zimeray hier, au cours du point de presse donné en la résidence de l'ambassadeur de France au Cameroun. Durant l'échange qui a duré une trentaine de minutes, le diplomate français a été amené à s'exprimer sur divers sujets, notamment la situation des droits de l'Homme au Cameroun et plus précisément en milieu carcéral.
Le point de presse a débouché sur une autre rencontre, à laquelle prenait part le ministre d'Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Laurent Esso. Des députés, des diplomates, des représentants d’ONG spécialisées dans la défense des droits de l'homme et d'organismes partenaires techniques et financiers y ont également pris part. Devant ce parterre, François Zimeray a reconnu que les difficultés observées au Cameroun en matière de conditions de détention sont loin d'être un cas isolé. Loin s'en faut! Prenant exemple sur la centaine de missions effectuées depuis cinq ans sur les cinq continents, y compris l'Europe, il a fait état de situations souvent déplorables. C'est pourquoi selon lui, la question de la dignité humaine demeure l'un des grands combats du siècle qui commence. «Le tout carcéral n'est pas la solution idéale dans une politique pénale», a-t-il déclaré. Le diplomate français n'a pas manqué de relever, pour les saluer, les efforts réalisés par les autorités camerounaises en vue de promouvoir les droits de l'Homme. «C'est dans une voie difficile que le Cameroun s'est engagé en décidant de relever le niveau des droits de l'Homme», a-t-il dit, tout en assurant le ministre d'Etat, ministre de la Justice du soutien permanent de la France dans ce combat commun. La visite de François Zimeray s'achève ce mercredi en fin de journée. Mais avant de quitter le Cameroun, il est prévu des séances de travail avec diverses personnalités dont le président de la Conac, Dieudonné Massi Gams, des députés, le représentant-résident du Système des Nations unies au Cameroun, entre autres.