Droits d'auteurs: Salaires de misère pour artistes reconnus
YAOUNDÉ - 14 Mars 2012
© Michel Ange NGA | L'Actu
La première répartition des droits d'auteurs a encore donné à voir ce paradoxe qui perdure.
© Michel Ange NGA | L'Actu
La première répartition des droits d'auteurs a encore donné à voir ce paradoxe qui perdure.
«Pourquoi toujours chercher à
polémiquer alors que le plus important c'est qu'il y a eu une
répartition?» Le responsable de la communication de la Socam, Sam
Séverin Ango, ne supporte pas les rabat-joie surtout en ce moment de
répartition. Depuis lundi dernier, les artistes de la Socam passent à la
caisse pour la première fois de l'année avec des fortunes diverses.
Hier encore, c'est Cathy Ballo, l'une des reines du bikutsi de l'heure qui tombait des nues devant son chèque. Bien qu'elle ait forcé le respect de la critique et gagné la sympathie du public avec son premier album, cette dernière a dû se contenter d'une enveloppe en deçà de 50 000 francs CFA. Le sourire en coin mais un tantinet désemparée, Cathy Ballo s'efforce à garder la tête haute en relativisant.
Même chose pour l'une des égéries de la world musique au Cameroun, Kareyce Fotso. La musicienne, indifférente, devisait avec quelques amis. Et pourtant, à en croire un proche, qui gère sa carrière au Cameroun, elle a reçu un chèque de 100 000 francs. «Pourtant à la Sacem (société civile qui gère les droits d'auteurs en France, ndlr) elle a des enveloppe de plus de dix millions», ajoute ce proche collaborateur de Kareyce Fotso.
Pour Funkys, l'auteur du générique de l'émission dominicale de débat de la CRTV, Scène de presse, qui s'est fait connaître pour sa voix dans «Jamais», la chanson culte du rappeur Krotal, la situation de Kayrece Fotso et de Cathy Ballo est certainement meilleure. Son nom figure certes sur les listes affichées par la Socam, mais Funkys n'a pas de chèque. Tout comme une vingtaine d'autres artistes qui font le pied de grue au sous-sol de la délégation de Yaoundé, située au quartier Bastos, où on distribue les chèques de cette répartition.
Elle a néanmoins fait quelques heureux. «Le chèque le plus élevé est de 2 500 000 francs, mais je tairais le nom car on ne divulgue pas les salaires», fait savoir Sam Séverin Ango. Qui désormais doit aussi faire face aux plaintes de quelques artistes qui se plaignent d'être mal traités. L'image d'Anne Marie Nzié, grabataire, venue poiroter à la délégation de la Socam à Bastos pour chercher son dû, a beaucoup choqué.
Hier encore, c'est Cathy Ballo, l'une des reines du bikutsi de l'heure qui tombait des nues devant son chèque. Bien qu'elle ait forcé le respect de la critique et gagné la sympathie du public avec son premier album, cette dernière a dû se contenter d'une enveloppe en deçà de 50 000 francs CFA. Le sourire en coin mais un tantinet désemparée, Cathy Ballo s'efforce à garder la tête haute en relativisant.
Même chose pour l'une des égéries de la world musique au Cameroun, Kareyce Fotso. La musicienne, indifférente, devisait avec quelques amis. Et pourtant, à en croire un proche, qui gère sa carrière au Cameroun, elle a reçu un chèque de 100 000 francs. «Pourtant à la Sacem (société civile qui gère les droits d'auteurs en France, ndlr) elle a des enveloppe de plus de dix millions», ajoute ce proche collaborateur de Kareyce Fotso.
Pour Funkys, l'auteur du générique de l'émission dominicale de débat de la CRTV, Scène de presse, qui s'est fait connaître pour sa voix dans «Jamais», la chanson culte du rappeur Krotal, la situation de Kayrece Fotso et de Cathy Ballo est certainement meilleure. Son nom figure certes sur les listes affichées par la Socam, mais Funkys n'a pas de chèque. Tout comme une vingtaine d'autres artistes qui font le pied de grue au sous-sol de la délégation de Yaoundé, située au quartier Bastos, où on distribue les chèques de cette répartition.
Elle a néanmoins fait quelques heureux. «Le chèque le plus élevé est de 2 500 000 francs, mais je tairais le nom car on ne divulgue pas les salaires», fait savoir Sam Séverin Ango. Qui désormais doit aussi faire face aux plaintes de quelques artistes qui se plaignent d'être mal traités. L'image d'Anne Marie Nzié, grabataire, venue poiroter à la délégation de la Socam à Bastos pour chercher son dû, a beaucoup choqué.