Droit de réponse de Jean-Pierre Dibangoup à l’article intitulé "Insécurité: Un Camerounais fusillé à Abidjan" publié le 22 octobre 2012
DOUALA - 24 OCT. 2012
© Jean-Pierre Dibangoup (Corresp.) | Le Messager
Mlle Marlyse Sibatcheu a écrit un article truffé d’inexactitudes et de spéculations sur mon humble personne. A sa décharge, j’imagine qu’elle a été induite en erreur par sa source que je crois bien connaître.
© Jean-Pierre Dibangoup (Corresp.) | Le Messager
Mlle Marlyse Sibatcheu a écrit un article truffé d’inexactitudes et de spéculations sur mon humble personne. A sa décharge, j’imagine qu’elle a été induite en erreur par sa source que je crois bien connaître.
Droit de réponse à l’article: Insécurité : Un Camerounais fusillé à Abidjan publié dans votre édition du 22 octobre
Jean-Pierre Dibangoup
Ceo, Greenfied Enterprise (West/Central Africa).
Tel : Yaounde, +237-97-52-65-10
Abidjan : +225-2249-3441/0778-583406
BP 67 Abidjan 06/
BP 33362 Yaoundé
Monsieur le Directeur,
Mlle Marlyse Sibatcheu a écrit un article truffé d’inexactitudes et de spéculations sur mon humble personne. A sa décharge, j’imagine qu’elle a été induite en erreur par sa source que je crois bien connaître.
Les faits
De quoi s’agit-il ? Le vendredi 21 septembre 2012, au moment où je m’apprête à monter dans mon véhicule à 17h, en compagnie de mon épouse, un bandit survient et pointe son arme sur ma poitrine. Dans la bagarre qui s’ensuit, et dont il est inutile de relater les détails, il fait feu et la balle traverse ma cuisse. Son acolyte ne réussit pas à tirer. Ils emportent le véhicule de l’entreprise. Mais par un divin miracle, je m’en sors sans trop de dégâts.
Contre-vérités et spéculations:
1. Les deux bandits n’étaient pas en treillis.
2. Ils n’ont pas fait irruption dans mon bureau ; la scène s’est passée dans la rue, devant mon bureau.
3. Une seule balle m’a traversé une cuisse ; donc l’opération n’était pas destinée à extraire les balles, mais à nettoyer les régions traversées par la balle.
4. Les bandits ne visaient pas particulièrement le Camerounais que je suis, mais le véhicule neuf, une marque très prisée par eux.
Des questions:
Votre informateur a ses objectifs, qui ne sont pas les miens, ni d’ailleurs ceux d’un journal aussi sérieux que le vôtre. Comment avez-vous fait preuve de tant de négligence en vous laissant utiliser par lui ? Je ne peux pas comprendre que pour un fait divers aussi banal, vous acceptiez de publier ma biographie ; une biographie à vous communiquée en toute illégalité, car elle avait été publiée dans mes documents de campagne pour l’élection à la tête de la communauté camerounaise de Côte d’Ivoire. Franchement, qu’apprenez-vous à vos lecteurs en leur infligeant la biographie d’un individu qui ne représente rien du tout et dont la carrière, les voyages sont des non-événements?
Oui, j’ai été élu président de la Cocaci parmi trois candidats. Oui l’Ambassadeur avait jugé inopportun de laisser fonctionner l’association faîtière. Mais bon sang, il y a de nombreuses associations camerounaises qui fonctionnent à merveille en Côte d’Ivoire.
De la guerre de leadership
Non, il n’y a pas de guerre de leadership dans la communauté camerounaise.
1. Mes concurrents avaient été les premiers à me féliciter après l’élection. Et nous maintenons les meilleures relations par-dessus tout.
2. Je n’aspire à aucun leadership. Les Camerounais de Côte d’Ivoire et d’ailleurs les Ivoiriens qui me côtoient m’ont toujours fait l’amitié de me considérer avec beaucoup de respect. Avec ou sans casquette ou étiquette. Même sans casquette, on peut aider sa communauté, et c’est ce qui me convient le mieux.
C’est faire preuve d’extrême légèreté que de penser, comme votre informateur, que les Camerounais de Côte d’Ivoire peuvent se détester au point de vouloir attenter à la vie de l’un des leurs pour le leadership.
C’est faire preuve de cécité que de ne pas voir que ces spéculations peuvent orienter indûment et injustement l’enquête de la police ivoirienne vers d’innocents Camerounais.
Je veux souligner avec force que j’ai d’excellentes relations avec les autorités consulaires. La quasi-totalité des diplomates camerounais m’ont fait l’honneur de me rendre visite pendant ma convalescence.
On en appelle à « l’arbitrage du Président camerounais ». Franchement, de quoi parlons-nous ? Qui est Dibangoup, sinon qu’un citoyen lambda, comme des millions d’autres ?
Monsieur le Directeur, je compte sur votre compréhension pour publier en intégralité ce droit de réponse. Je l’ai voulu un peu plus long que l’article eu égard aux graves conséquences dont je suis déjà victime. En effet, cet article a été repris par un site ivoirien dont les lecteurs attribuent la cause de mon agression à un prétendu soutien à l’ancien régime, alors que je ne me suis jamais engagé dans la politique ivoirienne.
Jean-Pierre Dibangoup
Ceo, Greenfied Enterprise (West/Central Africa).
Tel : Yaounde, +237-97-52-65-10
Abidjan : +225-2249-3441/0778-583406
BP 67 Abidjan 06/
BP 33362 Yaoundé
Jean-Pierre Dibangoup
Ceo, Greenfied Enterprise (West/Central Africa).
Tel : Yaounde, +237-97-52-65-10
Abidjan : +225-2249-3441/0778-583406
BP 67 Abidjan 06/
BP 33362 Yaoundé
Monsieur le Directeur,
Mlle Marlyse Sibatcheu a écrit un article truffé d’inexactitudes et de spéculations sur mon humble personne. A sa décharge, j’imagine qu’elle a été induite en erreur par sa source que je crois bien connaître.
Les faits
De quoi s’agit-il ? Le vendredi 21 septembre 2012, au moment où je m’apprête à monter dans mon véhicule à 17h, en compagnie de mon épouse, un bandit survient et pointe son arme sur ma poitrine. Dans la bagarre qui s’ensuit, et dont il est inutile de relater les détails, il fait feu et la balle traverse ma cuisse. Son acolyte ne réussit pas à tirer. Ils emportent le véhicule de l’entreprise. Mais par un divin miracle, je m’en sors sans trop de dégâts.
Contre-vérités et spéculations:
1. Les deux bandits n’étaient pas en treillis.
2. Ils n’ont pas fait irruption dans mon bureau ; la scène s’est passée dans la rue, devant mon bureau.
3. Une seule balle m’a traversé une cuisse ; donc l’opération n’était pas destinée à extraire les balles, mais à nettoyer les régions traversées par la balle.
4. Les bandits ne visaient pas particulièrement le Camerounais que je suis, mais le véhicule neuf, une marque très prisée par eux.
Des questions:
Votre informateur a ses objectifs, qui ne sont pas les miens, ni d’ailleurs ceux d’un journal aussi sérieux que le vôtre. Comment avez-vous fait preuve de tant de négligence en vous laissant utiliser par lui ? Je ne peux pas comprendre que pour un fait divers aussi banal, vous acceptiez de publier ma biographie ; une biographie à vous communiquée en toute illégalité, car elle avait été publiée dans mes documents de campagne pour l’élection à la tête de la communauté camerounaise de Côte d’Ivoire. Franchement, qu’apprenez-vous à vos lecteurs en leur infligeant la biographie d’un individu qui ne représente rien du tout et dont la carrière, les voyages sont des non-événements?
Oui, j’ai été élu président de la Cocaci parmi trois candidats. Oui l’Ambassadeur avait jugé inopportun de laisser fonctionner l’association faîtière. Mais bon sang, il y a de nombreuses associations camerounaises qui fonctionnent à merveille en Côte d’Ivoire.
De la guerre de leadership
Non, il n’y a pas de guerre de leadership dans la communauté camerounaise.
1. Mes concurrents avaient été les premiers à me féliciter après l’élection. Et nous maintenons les meilleures relations par-dessus tout.
2. Je n’aspire à aucun leadership. Les Camerounais de Côte d’Ivoire et d’ailleurs les Ivoiriens qui me côtoient m’ont toujours fait l’amitié de me considérer avec beaucoup de respect. Avec ou sans casquette ou étiquette. Même sans casquette, on peut aider sa communauté, et c’est ce qui me convient le mieux.
C’est faire preuve d’extrême légèreté que de penser, comme votre informateur, que les Camerounais de Côte d’Ivoire peuvent se détester au point de vouloir attenter à la vie de l’un des leurs pour le leadership.
C’est faire preuve de cécité que de ne pas voir que ces spéculations peuvent orienter indûment et injustement l’enquête de la police ivoirienne vers d’innocents Camerounais.
Je veux souligner avec force que j’ai d’excellentes relations avec les autorités consulaires. La quasi-totalité des diplomates camerounais m’ont fait l’honneur de me rendre visite pendant ma convalescence.
On en appelle à « l’arbitrage du Président camerounais ». Franchement, de quoi parlons-nous ? Qui est Dibangoup, sinon qu’un citoyen lambda, comme des millions d’autres ?
Monsieur le Directeur, je compte sur votre compréhension pour publier en intégralité ce droit de réponse. Je l’ai voulu un peu plus long que l’article eu égard aux graves conséquences dont je suis déjà victime. En effet, cet article a été repris par un site ivoirien dont les lecteurs attribuent la cause de mon agression à un prétendu soutien à l’ancien régime, alors que je ne me suis jamais engagé dans la politique ivoirienne.
Jean-Pierre Dibangoup
Ceo, Greenfied Enterprise (West/Central Africa).
Tel : Yaounde, +237-97-52-65-10
Abidjan : +225-2249-3441/0778-583406
BP 67 Abidjan 06/
BP 33362 Yaoundé