Drogue, addiction sexuelle, prostitution: l'avocate de Wilfrid Eteki détruit Malicka
• Une avocate de Wilfrid Eteki dresse un portrait noir de Malicka qui accuse son client d'abus
• Elle présente la jeune fille comme une droguée, une libertine sexuelle
• Son objectif était Samuel Et'o car dit-elle, Malicka est au courant du partage de ses vidéos à caractère sexuel
Le procès Malicka contre ses bourreaux s'annonce brutal, sauvage et sans retenue. Michelle M'packo, l'avocate de Wilfrid Eteki a lancé le coup d'envoi des hostilités dans une tribune. Elle dresse le portrait peu élogieux de Malicka, la jeune fille impliquée dans l'affaire de sextape qui a chamboullé à jamais le quotidien paisible et jouissif de Martin Camus et son complice Eteki.
L'avocate M'packo pour noyer la jeune Malicka s'est plongée dans son passé, ses addictions, ses hobbies bref tout ce qui peut ternir son image. Elle en a eu pour sa dose, d'après ses conclusions. Elle présente la jeune fille comme une droguée, une jeune dame très ouverte d'esprit qui se prostitue et qui a des envies sexuelles énormes et des fantasmes demesurées. " Les oiseaux volent par plumage » et Malicka BAYEMI est cette jeune femme née le 9 décembre 1996, à qui l’on ne connaît pas d’activité professionnelle, mais dont les proches et connaissances relaient la liberté de ton et d’attitude, notamment dans le domaine sexuel (annexes)", relate-t-elle.
A l'en croire, Malicka n'est pas la sainte ni touche que ses proches présentent à l'opinion camerounaise. L'avocate au Barreau soutient qu'avant l'obtention de son bacccalauréat à 19 ans, elle a été déjà chassée de son lycée de Mandoumba pour "consommation de stupéfiants".
"L’exhibitionnisme, la pornographie, elle en raffole de ce libertinage sexuel et réclame d'ailleurs , d'après l'avocate, des photos et vidéogrammes d'elle avec ses partenaires sexuels une fois rentrée chez elle pour ses plaisirs solitaires.
Le 16 juin dernier, la toile camerounaise a été suprise de la diffusion de la sextape dans le bureau de Camus et s'éteint exprimée contre l'exposition de la nudité de la jeune fille sans son accord. L'avocate s'oppose à cette idée et soutient que Malicka était au courant de l'envoi par inadertance de sa vidéo par Wilfrid Eteki à Yves Bassong. Elle a donné à maintes reprises son accord pour des appels vidéos avec d'autres individus lorsqu'elle est en plein ébat sexuel avec son partenaire Eteki. "Elle savait que la transmission des 15 secondes audiovisuelles où elle exécute avec une gourmandise non voilée, une fellation à Wilfrid ETEKI est involontaire. Les déclarations d’Yves BASSONG manifestent que les images et vidéos qui ont circulé sur le net, y étaient présentes avant que lui, Yves BASSONG, ne reçoive de lui ces 15 secondes, transmises par erreur, compte tenu des circonstances de cette transmission (conduite, fellation)", peut-on lire dans sa tribune.
L'ambition première de cette jeune fille, dit-elle, est d'attirer l'attention de Samuel Eto'o pour soutirer autant de somme qu'elle peut par le biais de son amant Wilfrid Eteki, qu'elle a connu en 2019. Les deux amants seraient habitués à des jeux érotiques et Malicka a à maintes reprises affiché et exprimé "sa liberté sexuelle, son goût prononcé pour les trios en recrutant pour leur plaisir à deux des partenaires sexuels tant parmi les femmes que les hommes".
"Malicka BAYEMI qui n’ignore pas les circonstances de cette transmission, le rejoint plus tard en empruntant une moto et, après 3 heures de sexe, exige néanmoins, que Wilfrid ETEKI la présente « comme quelqu’un de bien » … Nous savons aujourd’hui que les messages échangés à ce moment lui étaient dictés par son ou ses conseils et visaient à obtenir de ses partenaires sexuels de ce jour-là, qu’ils s’accusent de lui avoir causé du tort, afin que le « milliardaire du Football Camerounais », qu’elle sait être membre du Conseil d’Administration de RSI et par ailleurs potentiel candidat à la présidence de la FECAFOOT, Samuel ETO’O Fils, en vienne à lui octroyer une confortable « compensation financière », probablement, de son refus d’assumer qui elle est et ce qu’elle fait", déclare sans gène l'avocate Michelle.
La position du gouvernement inquiète l'avocate de Wilfrid Eteki
Le gouvernement camerounais le 23 juin dernier a condamné fermement ces actes posés par le duo Martin Camus-Wilfrid Eteki et a parlé d'une extrême gravité, "menaçant l’avenir des jeunes et surtout des jeunes filles, sont en passe de devenir une banalité dans notre société."
L'avocate ne partage pas cette position du gouvernement et se demande comment il peut être tranquille sur la pratique d'homosexualité que la jeune fille exerce par choix. " Le gouvernement Camerounais, prêt à priver Wilfrid ETEKI de sa liberté, pour avoir donné et pris du plaisir avec une jeune femme libérée, soucieux de défendre l’honneur et la considération de cette dernière, soit donc en voie de se détendre sur les questions d’homosexualité et de liberté sexuelle, que pratique assidûment par goût et par choix, Malicka BAYEMI".
Plus loin, elle trouve qu'il est trop détendu dans cette affaire moeurs qui projette la jeune Malicka comme la première actrice de ce tourbillon de faits et ceau prix de la liberté de Wilfrid Eteki.
Michelle M'packo cherche à blanchir à tout prix son client et déclare qu'il ne "ne pèse RIEN, face aux caprices, mensonges, violation des règles et trafics d’influence de Malicka BAYEMI, sa famille et ses conseils".
Clamant l'innocence de son client, l'avocate M'packo est allée jusqu'à soutenir que Malicka aveuglée par l'avidité peut elle même publiée sa vidéo et ses images pour devenir une it girl comme Kim Kardashian. Des choses qu'elle n'aura de difficultés à prouver devant la Cour. Elle déclare qu'elle attend de pied ferme les Magistrats saisis et "qui se prononceront à compter des 21 et 22 juillet 2021"