Très chers compatriotes-amis du Cameroun, C’est avec beaucoup d’émotion, de tristesse, de désolation et de frayeurs de ne plus peut être jamais le revoir que nous avons appris ces jours que le Capitaine Guérandi Mbara avec qui la CAMDIAC a une affinité particulière aurait été “ enlevé, exécuté et inhumé en catimini” par le régime sanguinaire et diabolique de Biya Paul au pouvoir au Cameroun depuis plus de 32 ans. Nous ne le dirons assez, il n’y aura qu’une révolution pour en finir avec lui avant qu’il n’en finisse avec tous ceux qui de l’intérieur comme de l’extérieur demandent son départ pour une vraie prospérité de notre beau pays. De Pius Njawe tué par eux sur la route de la Virginie, à Jacques Tiwa fusillé comme un mal propre à Douala en passant si cela se révèle être vrai le Capitaine Guérandi, nous au niveau de la Camdiac voudrions dire à tous que ce terrorisme n’ébranlera pas notre conviction a mettre sur pied tout ce que nous avons pour voir ce régime déguerpir une fois pour toute et le Cameroun enfin libéré.
Depuis et même avant la convention historique de Washington du 10 juillet, 2010, nous avions au paravant tous été prévenu des conséquences immédiates que ce régime satanique de ce Biya Paul nous réservait. C’est ainsi que nos familles, proches et amis ont été infiltres pour nous « finir. De Las Vegas, Burkina Faso ou un puisant réseau a été jusqu’à ce jour aux trousses du Capitaine Guérandi, a Boston, Lowell dans la banlieue de Boston, New Jersey, Allemagne, France et partout ailleurs ou se trouvent des jeunes luttant pour un changement, des personnes que nous avons déjà pour la plupart identifiées travaillent avec arrache pied pour recevoir du régime les perdîmes de leur travail néfaste. Tôt ou tard ils en répondront aussi bien devant peuple camerounais, que la communauté internationale car nous ne les laisserons plus nous intimider. Le Dr. Guérandi les appelle « les hommes/femmes rémunérées à la tache ».
A la convention de Washington, le Dr. Guérandi Mbara disait qu’au regard de l’insécurité et l’exile politique de la diaspora camerounaise, il existe un «sentiment d’anxiété ou de peur devant ce qui peut advenir s’opposant ainsi au sentiment de sécurité ou de sérénité». Aujourd’hui au niveau de la Camdiac, nous pouvons vous dire que nous sommes sereins car nous savons déjà ce qui nous attend si ce régime diabolique n’est pas mis à plat et ceci beaucoup plus encore avec la « disparition » du Dr. Mbara, la mort de nombreux fils et filles du Cameroun des mains de ces criminels plus nommément des feu Jacques Tiwa et Pius Njawe. Oui le 10 juillet, 2010 à Howard University, il insistait que nous devrions mettre sur pied « un système d’alerte dans la diaspora camerounaise visant à sécuriser les exiles politiques. Nous ne pouvons pas par peur d’être tue, continuer à laisser Biya et les siens divertir les Camerounais et le monde entier avec des exécutions de nos concitoyens en catimini après plus de 50 ans d’indépendance. Il nous a dit avant de se rendre à l’un de ses multiples sommets en France qu’ils ont pu survenir en anéantissant les révolutionnaires, les villes mortes et même le Nigeria. Il célébrait ainsi un autre de ses succès donc nous pensons être « l’exécution » du Dr. Mbara.
Ces morts ne nous pousserons pas à montrer un quelconque signe de faiblesse au contraire ! Il est plus que temps, urgent et impératif de rompre définitivement avec ce système de terreur instaure par ce régime. Ensemble nous le pouvons. Ensemble nous le ferons. Nous avons l’obligation de mobiliser notre peuple pour une refondation de notre république pour enfin mettre en place un régime légitime avec des fondements de droit ainsi que ses valeurs sacralisées et non avoir en place des terroristes qui enlèvent et tuent les fils de notre nation Cameroun en dépensant sans compter d’énormes ressources humaines et financières alors qu’il n’existe pas sur son sol de simples unités de santé viables. Nous ne les ferons aucune concession même pas « pour la forme avant d’user de la force » comme une fois le préconisait le Professeur Fabien Éboussi Boulaga.
Au niveau de la Camdiac, notre dernier contact avec le Capitaine Guérandi date du 6 janvier, 2013. Depuis lors nous n’avions plus eu de ses nouvelles ce qui était une chose rare voir pas possible. Nous savions que quelque chose de pas bien lui était arrive et travaillons avec la communauté internationale pour que la lumière soit faite. S’il faut parler de lui au passe, nous pouvons dire qu’il était un homme modeste, intègre, riche d’énergie et de savoir-faire. S’il s’avère vrai que l’homme est parti, que ce régime sache qu’il a fait germer depuis son exil de 30 ans beaucoup d’autre Guérandi qui continueront la lutte. Il disait rêver de voir les épouses et enfants de nos héros nationaux un jour se tenir la main dans la main dans un Cameroun libre et prospère. Nous promettons fermement cela a sa charmante épouse et ses enfants car votre époux et papa est un héros national. Nous doutons fort que Biya et sa clique de tueur auront une sépulture dans notre triangle national.
Salut l’artiste où que tu te trouves aujourd’hui. Le peuple camerounais le saura car comme ils nous ont tous promis la mort particulièrement après le 10 juillet, 2010, suivi d’une action directe sur Pius Njawe, nous n’attendrons plus les bras croisés. La lutte continuera jusqu'à la victoire finale même si c’est le dernier de ceux qui ont cru en toi, Pius, Jacques Tiwa et les autres tombés sous leurs balles depuis plus de 32 ans de leur pouvoir qui le réalisera. Nous savons que la peur est dans leur camp. Te soustraire aussi lâchement de nous et le cacher au monde depuis plus d’un an n’est qu’un signe de panique. Oui ils sont en panique générale. Un homme qui a peur du cadavre de son « illustre prédécesseur » ne peut qu’être un en panique. Son exit est imminent.