Douala: Un incendie fait paniquer tout un quartier
Yaoundé, 28 Janvier 2013
© Vivien Tonfack, stagiaire | La Nouvelle Expression
© Vivien Tonfack, stagiaire | La Nouvelle Expression
La
prompte réaction des sapeurs pompiers a été salvatrice pour des
centaines d’habitations de Mambanda-Bonabéri. Mais le danger plane
toujours.
La panique est générale au lieu dit
passerelles. Les populations de cette zone sont partagées entre
abandonner leurs maisons ou se laisser surprendre à tout moment par des
flammes. En effet, vendredi autour de 15h un énorme nuage de fumée
consécutive à de vives flammes s’est emparé du ciel de ce quartier.
Parties du dépôt des déchets de contre plaqués de la société Alpicam,
ces flammes se dirigeaient vers les cases d’habitation. Heureusement,
l’unité des sapeurs pompiers de Bonaberi était déjà alertée. Leur
déploiement de 15h30 à 22h a permis de circonscrire les flammes. Mais le
lendemain, le feu est encore annoncé sur le même site, les sapeurs de
Ngodi sont appelés en renfort pour une nouvelle intervention. Celle-ci
prendra toute la journée de samedi. Dès leur départ, même la marrais
haute n’empêchera au feu de resurgir. Cette fois là, la panique est plus
grande car la population doit se débattre toute seule. Les précédentes
interventions ayant endommagées tous les deux véhicules des sapeurs
pompiers.
«C’est grave. Ma vie est menacée», crie un habitant du site sinistré qui observe impuissamment les flammes s’approcher de son domicile. La mobilisation des populations va anéantir la progression des braises.
D’après James Kemba Okalle, chef de centre de secours des sapeurs pompiers de Bonaberi, le pire reste prévisible et l’unique solution pour les populations c’est de déguerpir. Parce que précise-t-il, les déchets de contreplaqués sur lesquels sont bâties les maisons ont une hauteur d’environ 2 m et demi. Les moyens à leur disposition étant limités pour intervenir sur des braises souterraines. «Pour bien mener l’intervention là-bas, il nous faut des Caterpillar qu’Alpicam dispose pourtant, mais a refusé de mettre à notre disposition. La population a aussi refusé de nous apporter son secours pour qu’on essaie de creuser ensemble», fustige l’adjudant chef James Kemba Okalle.
Quant à l’origine du feu, les spéculations vont bon train. Certains pointent du doigt cette société dont l’activité principale est le bois et qui aurait volontairement mis le feu afin de forcer le déguerpissement de ce site devenu étroit et qui le sert de dépôt de déchets. Cette thèse trouve davantage de crédit lorsqu’il a été constaté l’indifférence des responsables de cette entreprise forestière suite aux multiples vaines sollicitations de leurs engins. Une piste qui est encore prise avec beaucoup de pincette puisque, la majorité des riverains du lieu sinistré sont certains que le feu est parti d’un mégot de chanvre indien.
Selon ces riverains, ce lieu qui s’ouvre sur le fleuve Wouri est pris d’assaut chaque fois que la marrée est basse par les bandits qui y fument tranquillement le chanvre indien.
Jusqu’à hier soir, la fumée sortait toujours du site. Preuve que le danger est encore là. La population craint que la situation tourne au drame et on en est pas bien loin. D’où cette interpellation du chef de centre de secours des sapeurs pompiers de Bonabéri: «Il ne faut pas attendre que les choses deviennent graves pour agir», lance-t-il.
«C’est grave. Ma vie est menacée», crie un habitant du site sinistré qui observe impuissamment les flammes s’approcher de son domicile. La mobilisation des populations va anéantir la progression des braises.
D’après James Kemba Okalle, chef de centre de secours des sapeurs pompiers de Bonaberi, le pire reste prévisible et l’unique solution pour les populations c’est de déguerpir. Parce que précise-t-il, les déchets de contreplaqués sur lesquels sont bâties les maisons ont une hauteur d’environ 2 m et demi. Les moyens à leur disposition étant limités pour intervenir sur des braises souterraines. «Pour bien mener l’intervention là-bas, il nous faut des Caterpillar qu’Alpicam dispose pourtant, mais a refusé de mettre à notre disposition. La population a aussi refusé de nous apporter son secours pour qu’on essaie de creuser ensemble», fustige l’adjudant chef James Kemba Okalle.
Quant à l’origine du feu, les spéculations vont bon train. Certains pointent du doigt cette société dont l’activité principale est le bois et qui aurait volontairement mis le feu afin de forcer le déguerpissement de ce site devenu étroit et qui le sert de dépôt de déchets. Cette thèse trouve davantage de crédit lorsqu’il a été constaté l’indifférence des responsables de cette entreprise forestière suite aux multiples vaines sollicitations de leurs engins. Une piste qui est encore prise avec beaucoup de pincette puisque, la majorité des riverains du lieu sinistré sont certains que le feu est parti d’un mégot de chanvre indien.
Selon ces riverains, ce lieu qui s’ouvre sur le fleuve Wouri est pris d’assaut chaque fois que la marrée est basse par les bandits qui y fument tranquillement le chanvre indien.
Jusqu’à hier soir, la fumée sortait toujours du site. Preuve que le danger est encore là. La population craint que la situation tourne au drame et on en est pas bien loin. D’où cette interpellation du chef de centre de secours des sapeurs pompiers de Bonabéri: «Il ne faut pas attendre que les choses deviennent graves pour agir», lance-t-il.