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Le ministre de la Santé publique (Minsanté), André Mama Fouda, a procédé hier à l’installation officielle du nouvel organe dirigeant de l’hôpital Laquintinie. Ainsi, le Dr. Jean II Dissongo, précédemment chef de la cellule de Supervision, du suivi et de l’évaluation à la délégation régionale de la Santé publique du Littoral prend la direction de l’hôpital Laquintinie, en remplacement du Dr. Gérémie Solle, en poste depuis décembre 2006 et admis à faire valoir ses droits à la retraite. Ce dernier s’est retiré sous les ovations de ses ex collaborateurs et les remerciements du Minsanté pour les services rendus.

Médecin spécialiste en santé publique, le Dr. Jean II Dissongo a notamment dirigé les hôpitaux de district de Deïdo et New Bell. Enseignant à la Faculté de médecine et des Sciences biomédicales de l’université de Douala, il a par ailleurs été secrétaire permanent du Centre de Contrôle et de Coordination du Choléra (C4) dans le Littoral. C’est donc un médecin rompu aux questions de santé publique et de lutte contre les grandes endémies qui va prendre les rênes de la plus ancienne formation hospitalière de la région du Littoral.

Aux côtés du Dr Jean II Dissongo, André Mama Fouda a officiellement installé dans ses fonctions de président du comité de gestion de l’hôpital Laquintinie, le Dr. Ritz Ntonè Ntonè, délégué du gouvernement, en remplacement de Pokossy Doumbe. Dans les faits, Fritz Ntonè Ntonè occupe déjà ces fonctions depuis quelque temps.

Aux nouveaux responsables, le ministre de Santé publique a prescrit d’œuvrer pour participer à l’accomplissement des Grandes Réalisations en matière de santé. Ainsi, les axes prioritaires de leur action se déclinent en la fourniture des soins de qualité à toutes les couches de la population, notamment les plus vulnérables; l’amélioration de la gouvernance hospitalière et des bonnes conditions de travail; la lutte contre la corruption en milieu hospitalier; la promotion du dialogue social; la transparence dans la gestion des ressources et l’équité dans la gestion des conflits qui pourraient naître. Immédiatement après leur installation, les nouveaux dirigeants sont passés à l’action en tenant une séance de travail élargie au Comité de direction de l’hôpital.

Construit en 1931 sous l’appellation d’hôpital indigène de Douala, l’hôpital est rebaptisé quelques années plus tard en hommage au docteur Jean Auguste Laquintinie, médecin militaire français ayant séjourné à deux reprises au Cameroun.