Douala - Réunions de crise tenues ce Jeudi: Plus de moto taxis dans les rues après 20h
DOUALA - 05 JAN. 2012
© Carole YEMELONG | Cameroon-Info.Net
Les seules autorisées doivent au moins être peintes en jaune. Leurs conducteurs doivent porter des casques et des gilets. C’est l’une des résolutions des réunions de crise tenues ce jeudi à Douala.
Les réunions se sont succédé ce jeudi 05 janvier 2012, dans la capitale économique du Cameroun pour trouver solution à ce qu’il convient d’appeler maintenant "la crise de Deido". Gouverneurs et préfets se sont assis avec les autorités traditionnelles. Ils ont pris 5 résolutions:
Désormais, seules les motos taxis qui remplissent les conditions d’exercice, conformément au décret N°2008/3447/PM/ du 31 décembre 2008 fixant les conditions et modalités d’exploitation des motocycles à titre onéreux au Cameroun, sont habilités à exercer. Entre autres conditions: le port de casque, de gilets, les engins peints en jaune et immatriculés. Celles qui remplissent ces conditions seront admises à circuler à Deido. Selon Fritz Ntone Ntone, délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala, les zones circonscrites concernent trois tronçons «un tronçon de la route Deido-Bonanjo, cette route qui commence à Air Afrique, jusqu’à Akwa Nord, mais la portion qui est entre Bonabassem et Alferd Saker, on ne circule pas là bas. L’autre route qui suit c’est la rue du milieu, connue sous le nom de la rue de la joie, mais c’est la rue Ebele Eyoum, qui part de Bonabassem jusqu’au croisement du boulevard la réunification, c'est-à-dire peu avant la montée vers 3 boutiques, et la dernière rue interdite part de Bonateki, jusqu’à l’entrée du carrefour trois boutiques. En d’autres termes on peut rouler sur le boulevard de la republique, du rond point jusqu’à feu rouge Bessenge, on peut rouler d’Akwa Nord en passant par Bonabassem dont école publique sans problèmes».
En plus, une commission est mise sur pied, pour évaluer les dégâts. Les victimes doivent se signaler au commissariat central N°1 avec des pièces justificatives. Cette commission comprend des représentants des jeunes de Deido, du chef traditionnel et des autorités administratives. Les mesures prévoient aussi qu’au delà de 20h, ne peut rouler dans la ville de Douala, qu’une moto taxi peinte en jaune, son conducteur porteur d’un casque, d’un gilet et muni de toutes ses pièces. Reste à savoir comment cette mesure sera accueillie par des conducteurs de moto taxis. Le 19 avril 2010, ils avaient manifesté leur colère dans les rues de Douala, quand le préfet du Wouri Bernard Okalia Bilai, leur avait instruit de respecter le décret de 2008 du Premier Ministre et ne plus rouler dans les rues de Bonanjo. La plus part des conducteur de moto taxi disent ne pas avoir de l’argent pour établir toutes les pièces (le montant total avoisine 40 mille francs CFA).
Au moins deux personnes sont mortes depuis le 31 décembre 2011 à Deido, dont une poignardée par des hommes allant sur des motos. Les populations se sont révoltées. Elles s’en sont prises aux conducteurs de motos taxis, leur interdisant de rouler dans leurs quartiers. Au moins trois maisons ont été brulées, et des commerces vandalisés. Depuis ce jeudi le calme règne, policiers et gendarmes patrouillent par groupes pour dissuader tout acte de vandalisme.
© Carole YEMELONG | Cameroon-Info.Net
Les seules autorisées doivent au moins être peintes en jaune. Leurs conducteurs doivent porter des casques et des gilets. C’est l’une des résolutions des réunions de crise tenues ce jeudi à Douala.
Les réunions se sont succédé ce jeudi 05 janvier 2012, dans la capitale économique du Cameroun pour trouver solution à ce qu’il convient d’appeler maintenant "la crise de Deido". Gouverneurs et préfets se sont assis avec les autorités traditionnelles. Ils ont pris 5 résolutions:
Désormais, seules les motos taxis qui remplissent les conditions d’exercice, conformément au décret N°2008/3447/PM/ du 31 décembre 2008 fixant les conditions et modalités d’exploitation des motocycles à titre onéreux au Cameroun, sont habilités à exercer. Entre autres conditions: le port de casque, de gilets, les engins peints en jaune et immatriculés. Celles qui remplissent ces conditions seront admises à circuler à Deido. Selon Fritz Ntone Ntone, délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala, les zones circonscrites concernent trois tronçons «un tronçon de la route Deido-Bonanjo, cette route qui commence à Air Afrique, jusqu’à Akwa Nord, mais la portion qui est entre Bonabassem et Alferd Saker, on ne circule pas là bas. L’autre route qui suit c’est la rue du milieu, connue sous le nom de la rue de la joie, mais c’est la rue Ebele Eyoum, qui part de Bonabassem jusqu’au croisement du boulevard la réunification, c'est-à-dire peu avant la montée vers 3 boutiques, et la dernière rue interdite part de Bonateki, jusqu’à l’entrée du carrefour trois boutiques. En d’autres termes on peut rouler sur le boulevard de la republique, du rond point jusqu’à feu rouge Bessenge, on peut rouler d’Akwa Nord en passant par Bonabassem dont école publique sans problèmes».
En plus, une commission est mise sur pied, pour évaluer les dégâts. Les victimes doivent se signaler au commissariat central N°1 avec des pièces justificatives. Cette commission comprend des représentants des jeunes de Deido, du chef traditionnel et des autorités administratives. Les mesures prévoient aussi qu’au delà de 20h, ne peut rouler dans la ville de Douala, qu’une moto taxi peinte en jaune, son conducteur porteur d’un casque, d’un gilet et muni de toutes ses pièces. Reste à savoir comment cette mesure sera accueillie par des conducteurs de moto taxis. Le 19 avril 2010, ils avaient manifesté leur colère dans les rues de Douala, quand le préfet du Wouri Bernard Okalia Bilai, leur avait instruit de respecter le décret de 2008 du Premier Ministre et ne plus rouler dans les rues de Bonanjo. La plus part des conducteur de moto taxi disent ne pas avoir de l’argent pour établir toutes les pièces (le montant total avoisine 40 mille francs CFA).
Au moins deux personnes sont mortes depuis le 31 décembre 2011 à Deido, dont une poignardée par des hommes allant sur des motos. Les populations se sont révoltées. Elles s’en sont prises aux conducteurs de motos taxis, leur interdisant de rouler dans leurs quartiers. Au moins trois maisons ont été brulées, et des commerces vandalisés. Depuis ce jeudi le calme règne, policiers et gendarmes patrouillent par groupes pour dissuader tout acte de vandalisme.