Douala: Des boutiques fermées à la «Rue Dubaï» pour non-paiement des impôts et origine douteuse des téléphones portables vendus sur ce site
Yaoundé, 04 Juillet 2013
© BLAISE DJOUKEP | Correspondance
Le Sous-préfet reproche aux propriétaires le non-paiement des impôts et l'origine douteuse des téléphones portables vendus sur ce site.
Il n'y a presque plus d'activité commerciale au lieu-dit «Dubaï» depuis le mercredi, 26 juin 2013. Des boutiques qui étaient dans la grande majorité spécialisées dans la vente des téléphones portables et accessoires sont fermées. De même que les commerçants qui vendaient les téléphones dans les comptoirs, by Savings Wave">mobiles ont disparu. Les réparateurs de téléphones qui s'étaient installés eux aussi à cet endroit sont invisibles. Même les tenancières de call-box et les jeunes qui font des photocopies à cet endroit n'y sont plus. La route est déblayée. Plus de bouchon sur cette rue qui longe la direction commerciale de la société de télécommunication Mtn et fait face à l'hôtel Akwa Palace. Pour survivre, certains vendeurs de téléphone de seconde main déambulent et proposent des téléphones aux passants.
La fermeture des boutiques dans cette rue spécialisée dans la vente des téléphones portables neufs et de seconde main fait suite à la descente sur le lieu du sous-préfet de Douala 1er mercredi dernier, aux environs de 10h. «Le sous-préfet était accompagné du commissaire du commissariat central n°1 et de ses éléments. Ils ont systématiquement fermé toutes les boutiques. Il nous est reproché le non-paiement des impôts et de la patente ainsi que l'origine douteuse des téléphones qui sont vendus ici», informe, Albert, un vendeur de téléphones.
Contrôle
Suite à cette fermeture, les vendeurs ont adressé une requête au Préfet du Wouri qui leur a demandé de s'adresser au Commissaire du commissariat central n°1. Rendus dans ledit commissariat, tous ceux dont les boutiques ont été scellées se sont fait enregistrer et c'est suite à ces inscriptions que le Commissaire est descendu sur le terrain contrôler les boutiques. D'après un autre commerçant, ce sont au total 70 boutiques qui ont ainsi été fermées. Parmi elles, des magasins agrées telles que Alto by Savings Wave">mobile, Tecno, Bird, Samsung, Alcatel.
Deux jours après la fermeture, c'est-à-dire vendredi dernier, le Commissaire a effectué une descente sur le lieu il a fait la ronde des boutiques fermées. A en croire des commerçants, le contrôle de chaque boutique était conditionné par le paiement de la somme de 10 000 FCFA. La dite ronde consistait au contrôle des factures des marchandises contenues dans les boutiques, des reçus de douane, la présentation des patentes ou impôts. Sur les boutiques contrôlées, il était porté l'inscription «Ok». Les vendeurs soutiennent également qu'une réunion tripartite (sous-préfet, commissaire du commissariat central n°1 et vendeurs) est prévue ce lundi, 1er juillet 2013 pour trouver une issue à cette affaire. Cette fermeture de la «rue Dubaï» intervient un mois après la fermeture de la «rue de la casse». Cette rue spécialisée dans la vente du matériel de seconde main d'origine douteuse. Notamment la ferraille, des câbles de toutes sortes, du matériel d'électricité. Toutes les magasins et ateliers qui s'y trouvaient avaient également été scellés et les objets, saisis, suite également à une descente sur ce site du sous-préfet de Douala 1er. Même si l'ouverture se fait progressivement, beaucoup de ces commerces restent encore inaccessibles par leur propriétaire.
source: mutations
© BLAISE DJOUKEP | Correspondance
Le Sous-préfet reproche aux propriétaires le non-paiement des impôts et l'origine douteuse des téléphones portables vendus sur ce site.
Il n'y a presque plus d'activité commerciale au lieu-dit «Dubaï» depuis le mercredi, 26 juin 2013. Des boutiques qui étaient dans la grande majorité spécialisées dans la vente des téléphones portables et accessoires sont fermées. De même que les commerçants qui vendaient les téléphones dans les comptoirs, by Savings Wave">mobiles ont disparu. Les réparateurs de téléphones qui s'étaient installés eux aussi à cet endroit sont invisibles. Même les tenancières de call-box et les jeunes qui font des photocopies à cet endroit n'y sont plus. La route est déblayée. Plus de bouchon sur cette rue qui longe la direction commerciale de la société de télécommunication Mtn et fait face à l'hôtel Akwa Palace. Pour survivre, certains vendeurs de téléphone de seconde main déambulent et proposent des téléphones aux passants.
La fermeture des boutiques dans cette rue spécialisée dans la vente des téléphones portables neufs et de seconde main fait suite à la descente sur le lieu du sous-préfet de Douala 1er mercredi dernier, aux environs de 10h. «Le sous-préfet était accompagné du commissaire du commissariat central n°1 et de ses éléments. Ils ont systématiquement fermé toutes les boutiques. Il nous est reproché le non-paiement des impôts et de la patente ainsi que l'origine douteuse des téléphones qui sont vendus ici», informe, Albert, un vendeur de téléphones.
Contrôle
Suite à cette fermeture, les vendeurs ont adressé une requête au Préfet du Wouri qui leur a demandé de s'adresser au Commissaire du commissariat central n°1. Rendus dans ledit commissariat, tous ceux dont les boutiques ont été scellées se sont fait enregistrer et c'est suite à ces inscriptions que le Commissaire est descendu sur le terrain contrôler les boutiques. D'après un autre commerçant, ce sont au total 70 boutiques qui ont ainsi été fermées. Parmi elles, des magasins agrées telles que Alto by Savings Wave">mobile, Tecno, Bird, Samsung, Alcatel.
Deux jours après la fermeture, c'est-à-dire vendredi dernier, le Commissaire a effectué une descente sur le lieu il a fait la ronde des boutiques fermées. A en croire des commerçants, le contrôle de chaque boutique était conditionné par le paiement de la somme de 10 000 FCFA. La dite ronde consistait au contrôle des factures des marchandises contenues dans les boutiques, des reçus de douane, la présentation des patentes ou impôts. Sur les boutiques contrôlées, il était porté l'inscription «Ok». Les vendeurs soutiennent également qu'une réunion tripartite (sous-préfet, commissaire du commissariat central n°1 et vendeurs) est prévue ce lundi, 1er juillet 2013 pour trouver une issue à cette affaire. Cette fermeture de la «rue Dubaï» intervient un mois après la fermeture de la «rue de la casse». Cette rue spécialisée dans la vente du matériel de seconde main d'origine douteuse. Notamment la ferraille, des câbles de toutes sortes, du matériel d'électricité. Toutes les magasins et ateliers qui s'y trouvaient avaient également été scellés et les objets, saisis, suite également à une descente sur ce site du sous-préfet de Douala 1er. Même si l'ouverture se fait progressivement, beaucoup de ces commerces restent encore inaccessibles par leur propriétaire.
source: mutations