Douala - Consommation de la drogue: Des élèves du Lycée Joss déférés au parquet
Douala - 02 Novembre 2011
© Valgadine TONGA | Le Messager
Accusés de détention et consommation de cannabis, deux des quatre élèves arrêtés pour consommation de drogue dans cet établissement d'enseignement secondaire séjournent dans les geôles du parquet de Bonanjo.
C'est depuis mercredi 26 octobre 2011 qu'Arnold Vencesias Boum Boum, et Blaise Ebonguè Dooh n'assistent plus aux cours au lycée Joss. Ils sont gardés à vue dans les geôles du tribunal de 1ère instance de Douala Bonanjo. Pour cause, Arnold et Blaise (élèves en classe de première et de quatrième) sont accusés de détention et de consommation de cannabis. L'affaire, rappelons-le, remonte à mardi 25 octobre de cette année. «Alors qu'il faisait la ronde habituelle, l'un des surveillants du lycée a constaté un attroupement des élèves en tenue du lycée Joss à l'extérieur de l'établissement, du côté de la cour de tennis. Il s'est rapproché d'eux et a constaté que ces élèves étaient en train de fumer de la drogue. Mais nous ignorons de quelle drogue s'agit-il», relatait alors une source dans le quotidien Mutations de vendredi dernier. Mis au parfum de la situation, le proviseur dudit établissement alertera la légion de gendarmerie de Bonanjo.
«Ils étaient au nombre de quatre. Mais après les interrogatoires, nous avons libéré deux d'entre eux, parce que n'étant pas en possession de la drogue. En fait, après leur interpellation, nous avons constaté qu'un des élèves avait juste été pris dans la masse, un autre était en possession de cigarettes, et la cigarette n'est pas une drogue», affirme un officier de la légion de gendarmerie de Bonanjo.
Et de renchérir, «s'agissant des deux autres, l'un avait la drogue dans une bouteille, et l'autre de la poudre dans une boîte. Ils ont été déferrés au tribunal de lère instance et ce malgré nous. Ce n'est pas de gaîté de cœur qu'on garde des mineurs en cellule. Ils ont refusé de nous donner des informations nous permettant de remonter la filière». Cette information est confirmée au niveau du parquet. «Les deux jeunes sont toujours dans nos cellules, je ne peux vous dire jusqu'à quand. L'affaire est toujours en cours», indique une source au parquet.
Silence radio
En attendant la fin de l'enquête pendante le personnel dirigeant du lycée semble s'être passé le mot. Peu de personnes se prononcent sur le sujet. «On ne sait pas ce qu'il en est des enfants. Notre devoir étant d'alerter la gendarmerie. Le reste nous n'en savons rien», lance un responsable. Du côté du proviseur, Njoh Mbonguè Louison aucune information ne filtre. «Si votre visite concerne l'affaire de la drogue, je n'ai rien à vous dire, et je ne peux par conséquent vous recevoir», martèle t-il au reporter du Messager.
A en croire l'un des censeurs au lycée Joss, cette affaire qui fait encore couler beaucoup d'encre et de salive dans la capitale économique ne va pas s'arrêter là. «Ce n'est pas la première fois, et ça ne sera certainement pas la dernière qu'une telle dérive va se produire. Et nous en sommes conscients, sauf que nous n'y pouvons rien. On ne peut pas fouiller tous les élèves avant qu'ils n'entrent dans les salles. La décision qui a été prise lors du conseil de discipliné était de renvoyer ces enfants qui ont été surpris en flagrant délit de consommation de stupé¬fiants, tel que le prévoie le règlement intérieur». Avis donc....
© Valgadine TONGA | Le Messager
Accusés de détention et consommation de cannabis, deux des quatre élèves arrêtés pour consommation de drogue dans cet établissement d'enseignement secondaire séjournent dans les geôles du parquet de Bonanjo.
C'est depuis mercredi 26 octobre 2011 qu'Arnold Vencesias Boum Boum, et Blaise Ebonguè Dooh n'assistent plus aux cours au lycée Joss. Ils sont gardés à vue dans les geôles du tribunal de 1ère instance de Douala Bonanjo. Pour cause, Arnold et Blaise (élèves en classe de première et de quatrième) sont accusés de détention et de consommation de cannabis. L'affaire, rappelons-le, remonte à mardi 25 octobre de cette année. «Alors qu'il faisait la ronde habituelle, l'un des surveillants du lycée a constaté un attroupement des élèves en tenue du lycée Joss à l'extérieur de l'établissement, du côté de la cour de tennis. Il s'est rapproché d'eux et a constaté que ces élèves étaient en train de fumer de la drogue. Mais nous ignorons de quelle drogue s'agit-il», relatait alors une source dans le quotidien Mutations de vendredi dernier. Mis au parfum de la situation, le proviseur dudit établissement alertera la légion de gendarmerie de Bonanjo.
«Ils étaient au nombre de quatre. Mais après les interrogatoires, nous avons libéré deux d'entre eux, parce que n'étant pas en possession de la drogue. En fait, après leur interpellation, nous avons constaté qu'un des élèves avait juste été pris dans la masse, un autre était en possession de cigarettes, et la cigarette n'est pas une drogue», affirme un officier de la légion de gendarmerie de Bonanjo.
Et de renchérir, «s'agissant des deux autres, l'un avait la drogue dans une bouteille, et l'autre de la poudre dans une boîte. Ils ont été déferrés au tribunal de lère instance et ce malgré nous. Ce n'est pas de gaîté de cœur qu'on garde des mineurs en cellule. Ils ont refusé de nous donner des informations nous permettant de remonter la filière». Cette information est confirmée au niveau du parquet. «Les deux jeunes sont toujours dans nos cellules, je ne peux vous dire jusqu'à quand. L'affaire est toujours en cours», indique une source au parquet.
Silence radio
En attendant la fin de l'enquête pendante le personnel dirigeant du lycée semble s'être passé le mot. Peu de personnes se prononcent sur le sujet. «On ne sait pas ce qu'il en est des enfants. Notre devoir étant d'alerter la gendarmerie. Le reste nous n'en savons rien», lance un responsable. Du côté du proviseur, Njoh Mbonguè Louison aucune information ne filtre. «Si votre visite concerne l'affaire de la drogue, je n'ai rien à vous dire, et je ne peux par conséquent vous recevoir», martèle t-il au reporter du Messager.
A en croire l'un des censeurs au lycée Joss, cette affaire qui fait encore couler beaucoup d'encre et de salive dans la capitale économique ne va pas s'arrêter là. «Ce n'est pas la première fois, et ça ne sera certainement pas la dernière qu'une telle dérive va se produire. Et nous en sommes conscients, sauf que nous n'y pouvons rien. On ne peut pas fouiller tous les élèves avant qu'ils n'entrent dans les salles. La décision qui a été prise lors du conseil de discipliné était de renvoyer ces enfants qui ont été surpris en flagrant délit de consommation de stupé¬fiants, tel que le prévoie le règlement intérieur». Avis donc....