Douala: 1400 milliards F pour développer la ville
YAOUNDE - 17 FEV.. 2012
© Steve LIBAM | Cameroon Tribune
Les Plans directeur d’Urbanisme et d’occupations des sols de Douala ont été présentés jeudi par la Cud, en présence du Minhdu
1400 milliards F. C’est approximativement la somme qu’il faudra investir pour voir le Douala « futuriste » de 2025, tel qu’affiché par le Plan Directeur d’Urbanisme (PDU) et les Plans d’Occupation des Sols (POS) présenté par la Communauté Urbaine de Douala (Cud). D’ici quelques années, exit donc les éparpillements d’unités industrielles, le développement des quartiers peu équipés et le désordre foncier. Mais pour cela, il faudra un changement radical de mentalité et des travaux d’envergure.
Entre autres, améliorer le déplacement des populations et densifier le réseau viaire, construire davantage de drains et des services de proximité dans les quartiers, mettre en cohérence les lotissements déjà engagés, notamment du côté des arrondissements de Douala 3 et 5, construire un centre des affaires de niveau international. Autant d’aménagements qui amélioreront l’image de la ville. Côté transport, priorité est donnée au bus, le train ayant été jugé peu rentable et le tramway trop cher à l’exploitation. Au plan du logement, la cible sociale est priorisée. A ce sujet, les Plans d’Occupation des Sols (POS) qui fixent l’affectation des sols et définissent les droits à construire devraient permettre de maîtriser les types de constructions pour un paysage urbain harmonieux.
D’après la Cud, Douala compte environ 2,4 millions d’habitants pour 18.000 hectares occupés. Des chiffres qui devraient augmenter de façon exponentielle d’ici 2025. Actuellement, la ville disposerait de plus de 16.000 hectares de terrain dont 11.700 hectares facilement urbanisables. Mais vu la poussée démographique, les limites naturelles de la ville et du département du Wouri risquent d’être étroites.
En outre, difficile d’imaginer le développement de Douala sans l’intégrer dans un cadre régional. Des extensions vers l’est (Dibamba-Edéa) et du côté de Dibombari ne sont pas exclues. D’où peut-être la nécessité d’aménagements institutionnels. Des experts proposent le renforcement du périmètre d’intervention de la Cud. D’autres, l’extension des limites des arrondissements de Douala 3 et 4, ou même la création d’un Douala 7. Et pourquoi pas l’établissement d’une autorité spéciale chargée du développement de la région métropolitaine Douala-Kribi-Edéa-Limbe ? Tout compte fait, la mise en œuvre de tels plans nécessitera d’importants aménagements fonciers.
© Steve LIBAM | Cameroon Tribune
Les Plans directeur d’Urbanisme et d’occupations des sols de Douala ont été présentés jeudi par la Cud, en présence du Minhdu
1400 milliards F. C’est approximativement la somme qu’il faudra investir pour voir le Douala « futuriste » de 2025, tel qu’affiché par le Plan Directeur d’Urbanisme (PDU) et les Plans d’Occupation des Sols (POS) présenté par la Communauté Urbaine de Douala (Cud). D’ici quelques années, exit donc les éparpillements d’unités industrielles, le développement des quartiers peu équipés et le désordre foncier. Mais pour cela, il faudra un changement radical de mentalité et des travaux d’envergure.
Entre autres, améliorer le déplacement des populations et densifier le réseau viaire, construire davantage de drains et des services de proximité dans les quartiers, mettre en cohérence les lotissements déjà engagés, notamment du côté des arrondissements de Douala 3 et 5, construire un centre des affaires de niveau international. Autant d’aménagements qui amélioreront l’image de la ville. Côté transport, priorité est donnée au bus, le train ayant été jugé peu rentable et le tramway trop cher à l’exploitation. Au plan du logement, la cible sociale est priorisée. A ce sujet, les Plans d’Occupation des Sols (POS) qui fixent l’affectation des sols et définissent les droits à construire devraient permettre de maîtriser les types de constructions pour un paysage urbain harmonieux.
D’après la Cud, Douala compte environ 2,4 millions d’habitants pour 18.000 hectares occupés. Des chiffres qui devraient augmenter de façon exponentielle d’ici 2025. Actuellement, la ville disposerait de plus de 16.000 hectares de terrain dont 11.700 hectares facilement urbanisables. Mais vu la poussée démographique, les limites naturelles de la ville et du département du Wouri risquent d’être étroites.
En outre, difficile d’imaginer le développement de Douala sans l’intégrer dans un cadre régional. Des extensions vers l’est (Dibamba-Edéa) et du côté de Dibombari ne sont pas exclues. D’où peut-être la nécessité d’aménagements institutionnels. Des experts proposent le renforcement du périmètre d’intervention de la Cud. D’autres, l’extension des limites des arrondissements de Douala 3 et 4, ou même la création d’un Douala 7. Et pourquoi pas l’établissement d’une autorité spéciale chargée du développement de la région métropolitaine Douala-Kribi-Edéa-Limbe ? Tout compte fait, la mise en œuvre de tels plans nécessitera d’importants aménagements fonciers.