Disparue depuis deux ans, Véronique Mague réapparaît suite à une sollicitation de sa formation politique dans le cadre des élections municipales de septembre prochain.
Sa formation politique n’ira pas aux élections municipales et législatives du 30 septembre prochain, encore moins elle-même. Pour être sûr, c’est à la veille de ce rendez-vous électoral que la militante du Cameroon people party (Cpp) d’Edith Kabang Wallah(ci-dessus) refait surface. Deux ans après sa disparition, Véronique Mague donne signe de vie de la Suisse, le pays où elle s’est refugiée. La militante du Parti du peuple camerounais de la cellule de Déïdo réagit ainsi à la demande de sa formation politique qui la sollicitait dans le cadre des candidatures en vue des élections municipales dans la circonscription de Wouri centre à Douala.
«C’est une situation difficile pour moi. Depuis mon départ du Cameroun, je vis en permanence dans la clandestinité pour préserver ma sécurité.» Dans la même veine, la militante indique vouloir renouer le contact avec sa formation politique. Pour l’instant, «Je suis un peu limitée. Je suis tenaillée par la peur d’être rapatriée et revivre les pressions qui sont à l’origine de mon départ précipité du Cameroun.» Des pressions que l’émigrante attribue à certaines autorités locales sans autres précisions.
Malgré la précarité de ses conditions de vie, la militante du Cpp avoue solliciter «la protection» de son pays d’accueil. Toutefois, Véronique Mague salue les avancées politiques du Cameroun au cours des deux dernières années. «Il y a de bonnes avancées politiques même si les conditions de vie au pays ne sont pas de nature à soutenir la volonté de beaucoup de Camerounais à soutenir les projets de développement qui sont vendus par le pouvoir en place et certains partis politiques.»