Disqualifié au Littoral…: Le Sdf se refuse à donner des consignes de vote
Douala, 04 avril 2013
© Alain NJIPOU | Le Messager
Des supputations allaient bon train au sujet de la posture que les conseillers municipaux d’obédience Sdf devront adopter dans le Littoral où « le parti de la balance » ne concourt pas. La dernière session du Nec tenue à Bamenda le 30 mars 2013 a mis fin aux conjectures.
© Alain NJIPOU | Le Messager
Des supputations allaient bon train au sujet de la posture que les conseillers municipaux d’obédience Sdf devront adopter dans le Littoral où « le parti de la balance » ne concourt pas. La dernière session du Nec tenue à Bamenda le 30 mars 2013 a mis fin aux conjectures.
Trève de lamentations dans les rangs
des conseillers municipaux et autres candidats recalés d’obédience Sdf
dans le Littoral. Après que le Conseil électoral d’Elections Cameroon
(Elecam) a disqualifié la liste des candidats du « parti de la balance »
aux Sénatoriales au motif de déclaration de candidature non légalisée,
après que la Cour suprême officiant en lieu et place du Conseil
constitutionnel, a entériné par un arrêt rendu le 28 mars 2013, cette
décision du conseil électoral d’Elecam, les candidats et les conseillers
municipaux semblent se remettre.
L’état d’esprit est désormais plus que jamais celui de fair-play. C’est du moins ce qui transpire des propos d’Abel Elimbi Lobe, membre du National executive committee (Nec) et conseiller municipal à la mairie de Douala Vème. «Nous avons souffert et nous souffrons encore dans l’électorat de cette faute commise par l’un des nôtres. Il y avait 423 documents à contrôler pour les 14 candidats en course dans le Littoral. 420 ont été correctes et acceptés par le conseil électoral. Trois seulement ont fait défaut. La leçon la plus importante est qu’il faut procéder au traitement des dossiers assez tôt. » Passée l’émotion, exit les sanglots, place à l’ avenir.
Liberté
Dans cette dynamique, l’avenir immédiat pour le Sdf dans le Littoral est le rendez-vous du 14 avril 2013. Alors question. Y a-t-il une consigne de vote édictée par le sommet du parti ? Hors course, les grands électeurs du Sdf dans la région du Littoral ont la conscience, les mains libres pour choisir leurs futurs sénateurs. D’où certainement la cour assidue dont ils seront l’objet de la part des candidats du Rdpc et de l’Undp en lice dans cette partie du pays. Elimbi Lobe, n’use pas de langue de bois pour dire haut et fort, la position de son parti. «Toute sa vie durant, le Sdf a lutté pour la liberté d’expression. Le vote secret est légal. Le Sdf ne va pas se dédire. Le vote de chacun de nos grands électeurs est légal. Chacun de nos électeurs, votera en son âme et conscience. Mais chacun de nos électeurs, votera pour l’intérêt supérieur de la nation camerounaise. Chacun de nos électeurs votera pour que le Sénat soit démocratique. Qu’il ne soit pas monocolore comme ce fût le cas de l’Assemblée nationale à une certaine époque. Chacun de nos grands électeurs, votera pour la liste qui permet de représenter le mieux, le collège électoral. Chacun de nos grands électeurs, votera pour la bonne liste contre la mauvaise. Les grands électeurs du Sdf se montreront soucieux de la diversité de la chambre haute. Ils vont by Text-Enhance">rechercher les équilibres, sauvegarder l’idéal démocratique.» déclare l’un des membres du Nec qui ne fait pas aussi mystère sur son choix personnel.
«En ma qualité de grand électeur, je voterai pour un Sénat avec plusieurs partis politiques dans des proportions qui confèrent à cette chambre haute, la capacité de débattre pour que le Sénat, dès sa naissance, ne soit pas une chambre d’enregistrement». Le message du Sdf sera-t-il entendu, lui qui a brillé par de nombreux atermoiements et autres revirements de nature à semer la confusion ? Seul le secret des urnes le dira au soir du 14 avril…
Alain NJIPOU
L’état d’esprit est désormais plus que jamais celui de fair-play. C’est du moins ce qui transpire des propos d’Abel Elimbi Lobe, membre du National executive committee (Nec) et conseiller municipal à la mairie de Douala Vème. «Nous avons souffert et nous souffrons encore dans l’électorat de cette faute commise par l’un des nôtres. Il y avait 423 documents à contrôler pour les 14 candidats en course dans le Littoral. 420 ont été correctes et acceptés par le conseil électoral. Trois seulement ont fait défaut. La leçon la plus importante est qu’il faut procéder au traitement des dossiers assez tôt. » Passée l’émotion, exit les sanglots, place à l’ avenir.
Liberté
Dans cette dynamique, l’avenir immédiat pour le Sdf dans le Littoral est le rendez-vous du 14 avril 2013. Alors question. Y a-t-il une consigne de vote édictée par le sommet du parti ? Hors course, les grands électeurs du Sdf dans la région du Littoral ont la conscience, les mains libres pour choisir leurs futurs sénateurs. D’où certainement la cour assidue dont ils seront l’objet de la part des candidats du Rdpc et de l’Undp en lice dans cette partie du pays. Elimbi Lobe, n’use pas de langue de bois pour dire haut et fort, la position de son parti. «Toute sa vie durant, le Sdf a lutté pour la liberté d’expression. Le vote secret est légal. Le Sdf ne va pas se dédire. Le vote de chacun de nos grands électeurs est légal. Chacun de nos électeurs, votera en son âme et conscience. Mais chacun de nos électeurs, votera pour l’intérêt supérieur de la nation camerounaise. Chacun de nos électeurs votera pour que le Sénat soit démocratique. Qu’il ne soit pas monocolore comme ce fût le cas de l’Assemblée nationale à une certaine époque. Chacun de nos grands électeurs, votera pour la liste qui permet de représenter le mieux, le collège électoral. Chacun de nos grands électeurs, votera pour la bonne liste contre la mauvaise. Les grands électeurs du Sdf se montreront soucieux de la diversité de la chambre haute. Ils vont by Text-Enhance">rechercher les équilibres, sauvegarder l’idéal démocratique.» déclare l’un des membres du Nec qui ne fait pas aussi mystère sur son choix personnel.
«En ma qualité de grand électeur, je voterai pour un Sénat avec plusieurs partis politiques dans des proportions qui confèrent à cette chambre haute, la capacité de débattre pour que le Sénat, dès sa naissance, ne soit pas une chambre d’enregistrement». Le message du Sdf sera-t-il entendu, lui qui a brillé par de nombreux atermoiements et autres revirements de nature à semer la confusion ? Seul le secret des urnes le dira au soir du 14 avril…
Alain NJIPOU