Directeurs Generaux d'entreprises publiques et parapubliques: La panique s'installe dans le pays
YAOUNDÉ - 12 Mars 2012
© René Atangana | La Météo
Depuis vendredi soir, c'est la panique chez les directeurs généraux des entreprises publiques et parapubliques. Outre le patron de la Maetur, dont l'entreprise est impliquée dans le programme d'érection des logements sociaux et qui devra rendre compte, on cite les directeurs généraux du fonds national d'emploi (Fne)...
Depuis vendredi soir, c'est la panique chez les directeurs généraux des entreprises publiques et parapubliques. Outre le patron de la Maetur, dont l'entreprise est impliquée dans le programme d'érection des logements sociaux et qui devra rendre compte, (...), on cite les directeurs généraux du fonds national d'emploi (Fne), Camille Mouthé à Bidias, du Port autonome de Douala (Pad), Dayas Mounoume, de la Société nationale de raffinage (Sonara), Charles Metouck, de l'Agence de régulation des marchés publics (Armp), Jean-Jacques Noudoumou, de la Caisse autonome d'amortissement (Caa), Evou Mekou, de la Cameroon Radio and television (Crtv), Amadou Vamoulké, etc.
Le président de la République est donc visiblement déterminé à faire bouger les lignes. Dans cette lutte contre la mauvaise gestion, Paul Biya ne laisse-t-il pas trop de temps et d'espace aux gestionnaires pour falsifier des documents compromettants ou de soustraire d'autres preuves à charge? Il se murmure ainsi que des chefs d'entreprises, via des proches, ont subrepticement déménagé leurs affaires personnelles des bureaux le week-end dernier.
Pourquoi n'avoir donc pas demandé aux forces de l'ordre d'assurer une protection plus rigoureuse des bâtiments abritant les services de ces entités publiques? Le président Biya, dans ce combat, va-t-il étendre sa sanction à tous les canards boiteux? A voir le nombre de managers ayant changé leurs identités et âges, qui sont couverts par de hauts commis de l'Etat, qui sont bardés de faux diplômes, qui continuent de piller la fortune publique à travers des sociétés-écrans, on peut affirmer sans risque de se tromper qu'il a du pain sur la planche. Un chantier engagé par l'homme de la rigueur et de la moralisation, mais qui interpelle tous les Camerounais patriotes afin de dénoncer toutes les dérives et autres crimes économiques.
© René Atangana | La Météo
Depuis vendredi soir, c'est la panique chez les directeurs généraux des entreprises publiques et parapubliques. Outre le patron de la Maetur, dont l'entreprise est impliquée dans le programme d'érection des logements sociaux et qui devra rendre compte, on cite les directeurs généraux du fonds national d'emploi (Fne)...
Depuis vendredi soir, c'est la panique chez les directeurs généraux des entreprises publiques et parapubliques. Outre le patron de la Maetur, dont l'entreprise est impliquée dans le programme d'érection des logements sociaux et qui devra rendre compte, (...), on cite les directeurs généraux du fonds national d'emploi (Fne), Camille Mouthé à Bidias, du Port autonome de Douala (Pad), Dayas Mounoume, de la Société nationale de raffinage (Sonara), Charles Metouck, de l'Agence de régulation des marchés publics (Armp), Jean-Jacques Noudoumou, de la Caisse autonome d'amortissement (Caa), Evou Mekou, de la Cameroon Radio and television (Crtv), Amadou Vamoulké, etc.
Le président de la République est donc visiblement déterminé à faire bouger les lignes. Dans cette lutte contre la mauvaise gestion, Paul Biya ne laisse-t-il pas trop de temps et d'espace aux gestionnaires pour falsifier des documents compromettants ou de soustraire d'autres preuves à charge? Il se murmure ainsi que des chefs d'entreprises, via des proches, ont subrepticement déménagé leurs affaires personnelles des bureaux le week-end dernier.
Pourquoi n'avoir donc pas demandé aux forces de l'ordre d'assurer une protection plus rigoureuse des bâtiments abritant les services de ces entités publiques? Le président Biya, dans ce combat, va-t-il étendre sa sanction à tous les canards boiteux? A voir le nombre de managers ayant changé leurs identités et âges, qui sont couverts par de hauts commis de l'Etat, qui sont bardés de faux diplômes, qui continuent de piller la fortune publique à travers des sociétés-écrans, on peut affirmer sans risque de se tromper qu'il a du pain sur la planche. Un chantier engagé par l'homme de la rigueur et de la moralisation, mais qui interpelle tous les Camerounais patriotes afin de dénoncer toutes les dérives et autres crimes économiques.