Dieudonné Bougne (Homme d'affaires): "Beaucoup ont choisi de se mettre en valeur en dénigrant le chef de l’Etat"
YAOUNDE - 29 NOV. 2010
© Denis Nkwebo | Le Jour
"Le secret dans les affaires c’est l’honnêteté d’abord."
Or, pour qu’il y ait véritablement élection, il est évident qu’il faut se mobiliser en vue des inscriptions sur les listes électorales. Pour des élections réussies, pour que la démocratie s’enracine dans notre pays, le Rdpc veut la participation du plus grand nombre de citoyens en âge de voter à ce scrutin.
Les instances suprêmes de votre parti sollicitent la participation des cadres à cette mobilisation. Quel est le niveau de votre implication personnel dans ce processus ?J
e suis un militant discipliné du Rdpc qui obéît automatiquement aux mots d’ordre du parti. Personnellement, j’ai pu motiver des présidents des sous-sections à faire le porte à porte pour expliquer le bien-fondé des opérations d’inscription sur les listes électorales. Nous expliquons à nos compatriotes que voter, tout comme s’inscrire sur les listes, c’est un acte citoyen. Mais nous allons au-delà de cette explication qui va de soi. Il est surtout question pour nous, de saisir l’opportunité de cette campagne de mobilisation, pour conseiller vivement à nos camarades de voter massivement pour le président Biya le moment venu.
Ça c’est votre son de cloche. Mais le Sdf par exemple demande aux Camerounais de ne pas s’inscrire. Qu’est-ce que cela vous suggère ?
Je ne m’occupe pas de ce qui se passe dans les autres partis. Mon rôle c’est d’expliquer à tous, y compris aux militants et sympathisants de ces partis, donc à tous les Camerounais sans exclusive, le bien-fondé des inscriptions sur les listes électorales.
Vous vous déployez ainsi, en échange de quoi ?
J’ai toujours dit à ceux qui veulent m’entendre que je suis au Rdpc parce que j’ai eu la possibilité d’apprécier le climat très favorable des affaires au Cameroun. Ce climat des affaires est l’œuvre du président de la République Paul Biya. Je suis particulièrement les discours du chef de l’Etat qui a parlé de l’industrialisation du pays. Moi je suis déjà en plein dans le processus de l’industrialisation. Cette année par exemple, le président a parlé du carburant bio. C’est une excellente idée à laquelle j’ai souscrit. E pour vous en donner la preuve, au niveau du groupe Bocom que je dirige, ka réflexion est très avancée en vue de la production des biocarburants. C’est une inspiration qui vient de l’avant-dernier discours du président de la République. Lorsqu’il émet une idée comme celle-là, il revient aux techniciens de la concrétiser. C’est ce que nous essayons de faire.
Ce que vous venez de dire m’amène à entrer au fond de vos affaires. Qui est-ce qui se cache derrière vous ?
Personne ne se cache derrière moi. Il y a derrière tout ce que je fais, l’ardeur au travail, l’endurance, la persévérance, la foi en Dieu, l’honnêteté et l’humilité. Toutes mes affaires ont été créées grâce à mon génie personnel et en association avec mes enfants. Je suis passé de l’extraction du sable dans le fleuve Wouri, le ramassage des vieilles bouteilles, la vente d’huile de palme, employé au port de Douala, atelier de confection, le transport de sable par benne, le transport taxi, le transport camion citerne, le commerce en Asie, à l’industrie avec Bougne Cameroun (Bocam), Bougne Company International, Bocom Recycling, Bocom Industrie, Sci Bocom, Bocom Petroleum, Bocom Ep, et Bocom Guinée équatoriale. Je dois faire remarquer, pour le cas spécifique de Bocom Guinée que la société nationale G. Petrol détient 35% de son capital, et nous sommes chargés de détruire tous les déchets pétroliers de la Guinée équatoriale. C’est sans compter d’autres sociétés en gestation. Cette fois-ci avec au bout du compte, un projet de développement qui va générer au moins 15.000 emplois.
Revenons au président national du Rdpc que vous défendez avec acharnement. La presse a relayé la semaine dernière l’information qui fait état de l’ouverture contre lui, d’une enquête judiciaire en France. Qu’est-ce que ça vous fait d’apprendre une telle nouvelle ?
Ce qui me choque surtout, c’est que tout cela intervient à la suite de plaintes de Camerounais vivant à l’étranger, mais en mal de publicité. Il est anormal que des compatriotes choisissent le moment même où notre pays commence t à re-décoller sur le plan économique, pour freiner notre envol. Chaque Camerounais doit montrer ce qu’il est capable de faire en créant des emplois pour ses concitoyens. Nous devons contribuer à la lutte contre la pauvreté en créant des emplois. Que l’on soit à l’étranger ou au Cameroun, il est plus important que tout, de travailler véritablement à la création des emplois, et pour la production des richesses. Plus que tous les autres, les Camerounais de l’étranger doivent protéger et promouvoir l’image de marque de leur pays. On ne peut pas développer un pays en portant plainte au président de la République. On ne peut pas développer son pays en portant plainte contre le chef de l’Etat. A l’étranger, on parle des restaurants sénégalais, maliens. On parle de boutiques nigérianes, nigériennes, sénégalaises, maliennes. Est-ce que vous avez déjà vu des boutiques et des restaurants camerounais ? Non. Tout simplement parce que beaucoup de Camerounais ont choisi comme métier de se mettre en valeur en dénigrant le chef de l’Etat. Le chef de l’Etat, vu sa stature et son âge, mérite le respect de tous les enfants de ce pays. J’ai suivi un opposant sud-africain un jour répondre à la question de savoir pourquoi il n’était pas assez dur avec le chef de l’Etat de l’époque. Il a dit qu’il respectait l’âge de Nelson Mandela. D’ailleurs, je suis un Bamileké. Chez nous, la chefferie est tellement sacrée que celui qui attaque un chef attrape la malédiction. Mon projet de 15.000 emplois a été soumis au chef de l’Etat. Et il m’encourage chaque jour à le faire. S’il était ce que les gens pensent de lui, est-ce qu’il serait donc entrain de m’encourager ? Je lui ai fait une simple correspondance à laquelle il a répondu favorablement.
Quel est le secret de cette croissance sans cesse de votre groupe ?
Le secret dans les affaires c’est l’honnêteté d’abord. Tenez par exemple, quand le chef de l’Etat libéralise le secteur pétrolier, quand je vais au ministère où on me donne les agréments, quand je vais à la Sonara où le directeur me demande une caution bancaire pour me donner les produits, quand le directeur de la Scdp va me donner un moratoire pour payer les frais de passage, quand le directeur de la Csph me donne des moratoires pour payer mes factures, et quand toutes les banques du Cameroun me font confiance en raison de tout ce que j’ai déjà fait par le passé dans le secteur industriel, il faut être fainéant pour ne pas réussir. A toutes ces personnes et au chef de l’Etat, je ne peux qu’être reconnaissant. Je suis avec les Camerounais d’en bas. Et quand je les écoute, leur sentiment est que le chef de l’Etat doit garder son sang froid, faire fi de toutes les attaques sur sa personne et continuer à préserver l’intérêt général de son peuple.
Comment êtes-vous si optimiste pour l’avenir ?
Je suis d’abord un environnementaliste. Il faut voir le nombre d’étrangers qui veulent venir au Cameroun. Ils choisissent notre pays parce qu’il est viable et crédible. Il est paisible en plus. D’ici 2025-2030, on annonce une grande canicule en Occident. Et ce n’est qu’en Afrique qu’il fera bon vivre, si nous protégeons notre environnement. Beaucoup de villes côtières en occident vont disparaître d’ici là à cause des inondations. Préparons nous donc dans la paix, à recevoir tous ces étrangers.
© Denis Nkwebo | Le Jour
"Le secret dans les affaires c’est l’honnêteté d’abord."
Or, pour qu’il y ait véritablement élection, il est évident qu’il faut se mobiliser en vue des inscriptions sur les listes électorales. Pour des élections réussies, pour que la démocratie s’enracine dans notre pays, le Rdpc veut la participation du plus grand nombre de citoyens en âge de voter à ce scrutin.
Les instances suprêmes de votre parti sollicitent la participation des cadres à cette mobilisation. Quel est le niveau de votre implication personnel dans ce processus ?J
e suis un militant discipliné du Rdpc qui obéît automatiquement aux mots d’ordre du parti. Personnellement, j’ai pu motiver des présidents des sous-sections à faire le porte à porte pour expliquer le bien-fondé des opérations d’inscription sur les listes électorales. Nous expliquons à nos compatriotes que voter, tout comme s’inscrire sur les listes, c’est un acte citoyen. Mais nous allons au-delà de cette explication qui va de soi. Il est surtout question pour nous, de saisir l’opportunité de cette campagne de mobilisation, pour conseiller vivement à nos camarades de voter massivement pour le président Biya le moment venu.
Ça c’est votre son de cloche. Mais le Sdf par exemple demande aux Camerounais de ne pas s’inscrire. Qu’est-ce que cela vous suggère ?
Je ne m’occupe pas de ce qui se passe dans les autres partis. Mon rôle c’est d’expliquer à tous, y compris aux militants et sympathisants de ces partis, donc à tous les Camerounais sans exclusive, le bien-fondé des inscriptions sur les listes électorales.
Vous vous déployez ainsi, en échange de quoi ?
J’ai toujours dit à ceux qui veulent m’entendre que je suis au Rdpc parce que j’ai eu la possibilité d’apprécier le climat très favorable des affaires au Cameroun. Ce climat des affaires est l’œuvre du président de la République Paul Biya. Je suis particulièrement les discours du chef de l’Etat qui a parlé de l’industrialisation du pays. Moi je suis déjà en plein dans le processus de l’industrialisation. Cette année par exemple, le président a parlé du carburant bio. C’est une excellente idée à laquelle j’ai souscrit. E pour vous en donner la preuve, au niveau du groupe Bocom que je dirige, ka réflexion est très avancée en vue de la production des biocarburants. C’est une inspiration qui vient de l’avant-dernier discours du président de la République. Lorsqu’il émet une idée comme celle-là, il revient aux techniciens de la concrétiser. C’est ce que nous essayons de faire.
Ce que vous venez de dire m’amène à entrer au fond de vos affaires. Qui est-ce qui se cache derrière vous ?
Personne ne se cache derrière moi. Il y a derrière tout ce que je fais, l’ardeur au travail, l’endurance, la persévérance, la foi en Dieu, l’honnêteté et l’humilité. Toutes mes affaires ont été créées grâce à mon génie personnel et en association avec mes enfants. Je suis passé de l’extraction du sable dans le fleuve Wouri, le ramassage des vieilles bouteilles, la vente d’huile de palme, employé au port de Douala, atelier de confection, le transport de sable par benne, le transport taxi, le transport camion citerne, le commerce en Asie, à l’industrie avec Bougne Cameroun (Bocam), Bougne Company International, Bocom Recycling, Bocom Industrie, Sci Bocom, Bocom Petroleum, Bocom Ep, et Bocom Guinée équatoriale. Je dois faire remarquer, pour le cas spécifique de Bocom Guinée que la société nationale G. Petrol détient 35% de son capital, et nous sommes chargés de détruire tous les déchets pétroliers de la Guinée équatoriale. C’est sans compter d’autres sociétés en gestation. Cette fois-ci avec au bout du compte, un projet de développement qui va générer au moins 15.000 emplois.
Revenons au président national du Rdpc que vous défendez avec acharnement. La presse a relayé la semaine dernière l’information qui fait état de l’ouverture contre lui, d’une enquête judiciaire en France. Qu’est-ce que ça vous fait d’apprendre une telle nouvelle ?
Ce qui me choque surtout, c’est que tout cela intervient à la suite de plaintes de Camerounais vivant à l’étranger, mais en mal de publicité. Il est anormal que des compatriotes choisissent le moment même où notre pays commence t à re-décoller sur le plan économique, pour freiner notre envol. Chaque Camerounais doit montrer ce qu’il est capable de faire en créant des emplois pour ses concitoyens. Nous devons contribuer à la lutte contre la pauvreté en créant des emplois. Que l’on soit à l’étranger ou au Cameroun, il est plus important que tout, de travailler véritablement à la création des emplois, et pour la production des richesses. Plus que tous les autres, les Camerounais de l’étranger doivent protéger et promouvoir l’image de marque de leur pays. On ne peut pas développer un pays en portant plainte au président de la République. On ne peut pas développer son pays en portant plainte contre le chef de l’Etat. A l’étranger, on parle des restaurants sénégalais, maliens. On parle de boutiques nigérianes, nigériennes, sénégalaises, maliennes. Est-ce que vous avez déjà vu des boutiques et des restaurants camerounais ? Non. Tout simplement parce que beaucoup de Camerounais ont choisi comme métier de se mettre en valeur en dénigrant le chef de l’Etat. Le chef de l’Etat, vu sa stature et son âge, mérite le respect de tous les enfants de ce pays. J’ai suivi un opposant sud-africain un jour répondre à la question de savoir pourquoi il n’était pas assez dur avec le chef de l’Etat de l’époque. Il a dit qu’il respectait l’âge de Nelson Mandela. D’ailleurs, je suis un Bamileké. Chez nous, la chefferie est tellement sacrée que celui qui attaque un chef attrape la malédiction. Mon projet de 15.000 emplois a été soumis au chef de l’Etat. Et il m’encourage chaque jour à le faire. S’il était ce que les gens pensent de lui, est-ce qu’il serait donc entrain de m’encourager ? Je lui ai fait une simple correspondance à laquelle il a répondu favorablement.
Quel est le secret de cette croissance sans cesse de votre groupe ?
Le secret dans les affaires c’est l’honnêteté d’abord. Tenez par exemple, quand le chef de l’Etat libéralise le secteur pétrolier, quand je vais au ministère où on me donne les agréments, quand je vais à la Sonara où le directeur me demande une caution bancaire pour me donner les produits, quand le directeur de la Scdp va me donner un moratoire pour payer les frais de passage, quand le directeur de la Csph me donne des moratoires pour payer mes factures, et quand toutes les banques du Cameroun me font confiance en raison de tout ce que j’ai déjà fait par le passé dans le secteur industriel, il faut être fainéant pour ne pas réussir. A toutes ces personnes et au chef de l’Etat, je ne peux qu’être reconnaissant. Je suis avec les Camerounais d’en bas. Et quand je les écoute, leur sentiment est que le chef de l’Etat doit garder son sang froid, faire fi de toutes les attaques sur sa personne et continuer à préserver l’intérêt général de son peuple.
Comment êtes-vous si optimiste pour l’avenir ?
Je suis d’abord un environnementaliste. Il faut voir le nombre d’étrangers qui veulent venir au Cameroun. Ils choisissent notre pays parce qu’il est viable et crédible. Il est paisible en plus. D’ici 2025-2030, on annonce une grande canicule en Occident. Et ce n’est qu’en Afrique qu’il fera bon vivre, si nous protégeons notre environnement. Beaucoup de villes côtières en occident vont disparaître d’ici là à cause des inondations. Préparons nous donc dans la paix, à recevoir tous ces étrangers.