Diaspora: COMMUNIQUE DE PRESSE A L’attention de la Communauté Nationale et Internationale
BRUXELLES - 07 AVRIL 2014
© Hugues Seumo | Correspondance
"toutes les revendications de la diaspora progressiste ont été remises en main propre au Commissaire James Kingué pour transmission au Chef de L’Etat."
COMMUNIQUE DE PRESSE
A L’attention de la Communauté Nationale et Internationale
En marge du sommet Afrique - Union Européenne qui s’est tenu à Bruxelles les 2 et 3 avril 2014 autour du thème «Investir dans les personnes, pour la prospérité et pour la paix», des membres de la diaspora progressiste camerounaise de Belgique, désireux de transmettre un mémorandum au président Paul Biya, ont eu maille à partir avec des éléments de la sécurité présidentielle. Ceci a débouché sur l’interpellation par les services de sécurité belge de quatre activistes de la diaspora camerounaise.
Suite à cet incident, une rencontre a eu lieu, dans la salle de conférence d’un complexe hôtelier de Bruxelles, à la demande des officiers de la délégation Camerounaise, entre d’une part le gouvernement Camerounais représenté par les commissaires Divisionnaires James Kingue et Xavier Abanda et une autre personnalité étatique soumise au droit de réserve, et d’autre part la Diaspora Progressiste de la Belgique représentée par Elie Kadji, membre fondateur du CODE (Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora), membre fondateur de la Fondation Moumié, président de L‘ASBL CEBAPH et Marcel Tchangue, membre fondateur du CODE, membre fondateur de la Fondation Moumié, coordinateur du Mouvement de Février 2008, en présence des journalistes Hugues Seumo de Bruxelles et Aziz Mounde de Paris.
La rencontre avait pour objectif de créer les conditions pour un dialogue permanant entre le gouvernement de la république du Cameroun et la diaspora progressiste du royaume de Belgique.
La délégation gouvernementale a exposé les revendications suivantes:
• La diaspora doit respecter les institutions de la république du Cameroun.
• La diaspora doit éviter par ses actes de ternir l’image et le rayonnement du Cameroun à l’extérieur.
• La diaspora doit avoir du respect pour le chef de l’Etat en évitant de poser tout acte susceptible de nuire à son intégrité physique et morale.
La délégation de la diaspora a réitéré les revendications suivantes auprès du gouvernement Camerounais:
• Exigeons la libération sans condition de Paul Eric KINGUE, de ENOH MEYOMESSE et de tous les prisonniers des émeutes de février 2008.
• Exigeons une commission d’enquête parlementaire sur les émeutes de février 2008.
• Exigeons le dédommagement de toutes les victimes des émeutes de février 2008 (familles, commerçants et autres).
• Demandons la mise sur pied d’un cadre de dialogue politique entre le gouvernement, les partis politiques et la société civile.
• Dénonçons avec vigueur la gestion calamiteuse de l’ambassadeur du Cameroun en Belgique qui pratique une politique de division et partisane.
• Demandons la reconnaissance du principe de la double nationalité pour tous les camerounais.
• Demandons la délivrance des diplômes aux étudiants dans les deux mois suivant la proclamation des résultats.
• Demandons des solutions pour l’emploi des jeunes au Cameroun.
• Demandons une solution efficace et définitive au problème d’eau et d’électricité qui minent la qualité de vie de nos concitoyens et entravent notre économie.
• Refusons la barbarie électorale et exigeons l’indépendance totale d’ELECAM.
• Exigeons L’indépendance de la justice.
• Demandons que la lutte contre l’insécurité généralisée et le sentiment d’insécurité au Cameroun devienne une priorité de l’action gouvernementale.
• Demandons que des mesures soient prises pour assurer une transition politique pacifique au Cameroun.
Au terme de cette rencontre, toutes les revendications de la diaspora progressiste ont été remises en main propre au Commissaire James Kingué pour transmission au Chef de L’Etat.
Nous tenons à féliciter ces deux hauts fonctionnaires qui ont fait preuve de ténacité, d’audace et de volonté en instaurant un dialogue pour l’intérêt supérieur de la nation et pour la paix civile au Cameroun.
La diaspora progressiste de Belgique s’est toujours inscrite dans le respect des institutions camerounaises et poursuivra sa démarche de contestation non-violente. Elle restera toutefois vigilante et déterminée à faire aboutir ses revendications.
Fait à Bruxelles 05/04/2014
Le porte-parole de la Diaspora progressiste de Belgique
Guy Fokou Kingué, Président de la Fondation Moumié.
© Hugues Seumo | Correspondance
"toutes les revendications de la diaspora progressiste ont été remises en main propre au Commissaire James Kingué pour transmission au Chef de L’Etat."
A L’attention de la Communauté Nationale et Internationale
En marge du sommet Afrique - Union Européenne qui s’est tenu à Bruxelles les 2 et 3 avril 2014 autour du thème «Investir dans les personnes, pour la prospérité et pour la paix», des membres de la diaspora progressiste camerounaise de Belgique, désireux de transmettre un mémorandum au président Paul Biya, ont eu maille à partir avec des éléments de la sécurité présidentielle. Ceci a débouché sur l’interpellation par les services de sécurité belge de quatre activistes de la diaspora camerounaise.
Suite à cet incident, une rencontre a eu lieu, dans la salle de conférence d’un complexe hôtelier de Bruxelles, à la demande des officiers de la délégation Camerounaise, entre d’une part le gouvernement Camerounais représenté par les commissaires Divisionnaires James Kingue et Xavier Abanda et une autre personnalité étatique soumise au droit de réserve, et d’autre part la Diaspora Progressiste de la Belgique représentée par Elie Kadji, membre fondateur du CODE (Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora), membre fondateur de la Fondation Moumié, président de L‘ASBL CEBAPH et Marcel Tchangue, membre fondateur du CODE, membre fondateur de la Fondation Moumié, coordinateur du Mouvement de Février 2008, en présence des journalistes Hugues Seumo de Bruxelles et Aziz Mounde de Paris.
La rencontre avait pour objectif de créer les conditions pour un dialogue permanant entre le gouvernement de la république du Cameroun et la diaspora progressiste du royaume de Belgique.
La délégation gouvernementale a exposé les revendications suivantes:
• La diaspora doit respecter les institutions de la république du Cameroun.
• La diaspora doit éviter par ses actes de ternir l’image et le rayonnement du Cameroun à l’extérieur.
• La diaspora doit avoir du respect pour le chef de l’Etat en évitant de poser tout acte susceptible de nuire à son intégrité physique et morale.
La délégation de la diaspora a réitéré les revendications suivantes auprès du gouvernement Camerounais:
• Exigeons la libération sans condition de Paul Eric KINGUE, de ENOH MEYOMESSE et de tous les prisonniers des émeutes de février 2008.
• Exigeons une commission d’enquête parlementaire sur les émeutes de février 2008.
• Exigeons le dédommagement de toutes les victimes des émeutes de février 2008 (familles, commerçants et autres).
• Demandons la mise sur pied d’un cadre de dialogue politique entre le gouvernement, les partis politiques et la société civile.
• Dénonçons avec vigueur la gestion calamiteuse de l’ambassadeur du Cameroun en Belgique qui pratique une politique de division et partisane.
• Demandons la reconnaissance du principe de la double nationalité pour tous les camerounais.
• Demandons la délivrance des diplômes aux étudiants dans les deux mois suivant la proclamation des résultats.
• Demandons des solutions pour l’emploi des jeunes au Cameroun.
• Demandons une solution efficace et définitive au problème d’eau et d’électricité qui minent la qualité de vie de nos concitoyens et entravent notre économie.
• Refusons la barbarie électorale et exigeons l’indépendance totale d’ELECAM.
• Exigeons L’indépendance de la justice.
• Demandons que la lutte contre l’insécurité généralisée et le sentiment d’insécurité au Cameroun devienne une priorité de l’action gouvernementale.
• Demandons que des mesures soient prises pour assurer une transition politique pacifique au Cameroun.
Au terme de cette rencontre, toutes les revendications de la diaspora progressiste ont été remises en main propre au Commissaire James Kingué pour transmission au Chef de L’Etat.
Nous tenons à féliciter ces deux hauts fonctionnaires qui ont fait preuve de ténacité, d’audace et de volonté en instaurant un dialogue pour l’intérêt supérieur de la nation et pour la paix civile au Cameroun.
La diaspora progressiste de Belgique s’est toujours inscrite dans le respect des institutions camerounaises et poursuivra sa démarche de contestation non-violente. Elle restera toutefois vigilante et déterminée à faire aboutir ses revendications.
Fait à Bruxelles 05/04/2014
Le porte-parole de la Diaspora progressiste de Belgique
Guy Fokou Kingué, Président de la Fondation Moumié.