DEUX POIDS – DEUX MESURES : Kondengui pour certains, contrôle supérieur de l’Etat pour d’autres

DEUX POIDS – DEUX MESURES : Kondengui pour certains, contrôle supérieur de l’Etat pour d’autres

CAMEROUN - DEUX POIDS – DEUX MESURES : Kondengui pour certains, contrôle supérieur de l’Etat pour d’autresPendant que d’autres sont écroués sur des soupçons de détournements, d’autres comparaissent seulement devant le conseil de discipline budgétaire du Consupe.

Dans un communiqué signé le 11 avril 2012 de la main d’Henri Eyebe Ayissi, ministre du contrôle supérieur de l’Etat, l’on apprenait que, «sur instruction du chef de l’Etat, un fichier actualisé des gestionnaires publics sanctionnés par le Conseil de discipline budgétaire et financière est en chantier.

Il s’agit d’un fichier qui récapitule les personnes frappées d’amendes spéciales ou des déchéances prévues par les textes organiques et valant interdiction pour elles d’exercer des fonctions de gestion ou de surveillant de la fortune publique pendant une durée déterminée ». L’actualité la plus récente dans les activités de ce ministère c’est entre autres, les auditions de Charles Metouck, Dg de la Sonara, et la comparution de Jean-Jacques Ndoudoumou Dg de l’Armp, Jean Tabi Manga Recteur de l’Université de Yaoundé II, devant le conseil de discipline budgétaire de cette institution.

A l’examen, l’opération Epervier qui a cours présente un certain nombre de curiosités: notamment liées aux suites judiciaires réservées aux personnalités traduites devant les instances du Contrôle supérieur de l’Etat. En effet, il y en a qui se retrouvent à Kondengui, sans avoir comparu ne serait-ce qu’une fois devant le Contrôle supérieur de l’Etat. Pire, plusieurs personnalités épinglées par la Conac et même le Consupe n’ont jamais été inquiétées.

On se rappelle ainsi, du cas de Gervais Mendo Ze, exdirecteur général de la Crtv, mis en débet pour une somme de plus de 2 milliards, représentant, le préjudice causé à la Crtv. Ces malversations condamnées par le Consupe dans son cas, n’ont été suivies d’aucune poursuite judiciaire.

Pour d’autres, on n’a pas eu besoin de l’avis de cette institution pour qu’ils soient embastillés. Un peu comme s’il y a une règle de «deux poids-deux mesures», dans le lot des personnalités accusées de se livrer à des actes de prévarication.

© Emergence : D.B.N


09/05/2012
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