Des émissaires de Gbagbo en mission au Cameroun
Des émissaires de Gbagbo en mission au Cameroun
(Afrique Avenir 22/12/2010)
Des émissaires du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo séjournent actuellement au Cameroun en vue d’expliquer aux autorités et au peuple camerounais, la crise post électorale qui prévaut dans leur pays.
Conduite par Pierre Dagbo Gode conseiller en communication de Laurent Gbagbo, et directeur adjoint de cabinet du Premier ministre Pascal Afi Nguessan entre 2000 et 2002, la délégation ivoirienne a donné une conférence de presse mardi à Douala où elle a clairement « demandé le soutien du peuple camerounais ».
« Nous sommes venus au Cameroun pour expliquer au peuple camerounais et à ses dirigeants la situation que nous vivons actuellement et requérir l’appui de nos frères Camerounais afin que triomphe la légalité », a-​t-​il déclaré.
Insistant sur « l’élection présidentielle ivoirienne entre légalité constitutionnelle et ingérence internationale », l’envoyé de Laurent Gbagbo a déclaré que « le président Gbagbo a été régulièrement réélu pour un mandat de cinq ans à la tête du pays ».
Selon lui, « l’arrêt du Conseil constitutionnel fait foi en ce sens que c’est la seule institution légale habileté à publier les résultats de l’élection présidentielle ».
Par conséquent, « monsieur Laurent Gbagbo est le seul président de la République et chef de l’Etat de la Côte d’Ivoire », a insisté l’envoyé spécial de Gbagbo.
Revenant sur le rôle des institutions, l’envoyé du camp de Laurent Gbagbo a indiqué que la Commission électorale indépendante (CEI) n’est habileté qu’à proclamer les résultats provisoires tandis que l’ONU à travers son représentant spécial en Côte d’Ivoire n’a que le rôle certificateur d’arbitre et de conciliateur ».
La Côte d’Ivoire connait une situation de crise, depuis que la CEI a déclaré Alassane Ouattara vainqueur de l’élection présidentielle avec 54 pour cent des suffrages tandis que le Conseil constitutionnel a déclaré Laurent Gbagbo vainqueur avec 51 pour cent.
Dès lors, les deux candidats revendiquent la victoire, occasionnant une crise sociopolitique en Côte d’Ivoire.
(Afrique Avenir 22/12/2010)
Des émissaires du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo séjournent actuellement au Cameroun en vue d’expliquer aux autorités et au peuple camerounais, la crise post électorale qui prévaut dans leur pays.
Conduite par Pierre Dagbo Gode conseiller en communication de Laurent Gbagbo, et directeur adjoint de cabinet du Premier ministre Pascal Afi Nguessan entre 2000 et 2002, la délégation ivoirienne a donné une conférence de presse mardi à Douala où elle a clairement « demandé le soutien du peuple camerounais ».
« Nous sommes venus au Cameroun pour expliquer au peuple camerounais et à ses dirigeants la situation que nous vivons actuellement et requérir l’appui de nos frères Camerounais afin que triomphe la légalité », a-​t-​il déclaré.
Insistant sur « l’élection présidentielle ivoirienne entre légalité constitutionnelle et ingérence internationale », l’envoyé de Laurent Gbagbo a déclaré que « le président Gbagbo a été régulièrement réélu pour un mandat de cinq ans à la tête du pays ».
Selon lui, « l’arrêt du Conseil constitutionnel fait foi en ce sens que c’est la seule institution légale habileté à publier les résultats de l’élection présidentielle ».
Par conséquent, « monsieur Laurent Gbagbo est le seul président de la République et chef de l’Etat de la Côte d’Ivoire », a insisté l’envoyé spécial de Gbagbo.
Revenant sur le rôle des institutions, l’envoyé du camp de Laurent Gbagbo a indiqué que la Commission électorale indépendante (CEI) n’est habileté qu’à proclamer les résultats provisoires tandis que l’ONU à travers son représentant spécial en Côte d’Ivoire n’a que le rôle certificateur d’arbitre et de conciliateur ».
La Côte d’Ivoire connait une situation de crise, depuis que la CEI a déclaré Alassane Ouattara vainqueur de l’élection présidentielle avec 54 pour cent des suffrages tandis que le Conseil constitutionnel a déclaré Laurent Gbagbo vainqueur avec 51 pour cent.
Dès lors, les deux candidats revendiquent la victoire, occasionnant une crise sociopolitique en Côte d’Ivoire.
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