Ces
scènes de violences sont consécutives à l’assassinat par des éco-gardes
camerounais, d’un commerçant congolais à la frontière entre le Cameroun
et le Congo-Brazzaville. La journée de mercredi 21 novembre 2012 était
très mouvementée à Ouesso, localité située au nord du Congo-Brazzaville,
à la frontière avec le Cameroun.
Selon des informations relayé par Rfi, des jeunes congolais ont rués des ressortissants camerounais de coups, pourchassant, saccageant et pillant leurs boutiques aussi bien à Ouesso qu’à Tala Tala et Ngombé. Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée.
En croire le journal congolais Les dépêches de Brazzaville, tout est parti du meurtre par des éco-gardes camerounais d’un vendeur de gibier congolais d’environ 50 ans du nom d’Okoko, très populaire à Ouesso. Ce dernier, raconte Les dépêches de Brazzaville, se trouvait dans une pirogue en compagnie de son épouse, sur le fleuve Sangha, à la frontière entre le Cameroun et le Congo-Brazzaville. Selon le journal brazzavillois, les éco-gardes aurait tiré sans sommation sur le commerçant. Ce qui a entraîné des actes de représailles sur des Camerounais.
Les autorités du département de la Sangha ont pris des mesures de sécurité pour protéger les biens des ressortissants camerounais. L’ambassadeur du Cameroun au Congo, Hamidou Komidor Njimoluh, interrogé par Rfi, a regretté ces actes de violences sur ses compatriotes. Le ministre congolais de l’Intérieur, Raymond Mboulou, a promis quant à lui d’ouvrir une enquête sur ces incidents.