Dérives: Le trafic des humains au centre des préoccupations
DOUALA - 16 AOUT 2013
© D.S. | Le Messager
Le gouverneur de la région du Nord-Ouest envisage des mesures fortes pour éradiquer le phénomène.
«Le Nord-Ouest est une zone d’origine et une destination du trafic des personnes», confie le délégué régional du ministère des Affaires sociales (Minas) dans la région du Nord-Ouest lors de la réunion administrative trimestrielle. Dans son exposé, il a inventorié 223 personnes trafiquées entre 2009 et 2013 dans la région. La cause première de ce by Savings Wave">commerce des enfants est la pauvreté. Les familles vivent en dessous du seuil de la pauvreté. Le phénomène est plus récurrent dans les zones rurales où la famille est large. Par conséquent les parents ne pouvant plus prendre soins de leurs nombreuses progénitures, les confient au tout premier venant (relation familiale ou pas) qui va les emmener dans les centres urbains. Ceci moyennant quelques subsides ou des promesses de placer ces enfants dans une activité génératrice de revenus. Au bout du compte, tout tourne au vinaigre car si l’enfant amené ne devient pas prostituée, il finit dans une vie de voyou avec à la clé le banditisme comme activité de prédilection.
De jeunes filles sont exploitées pour le commerce du sexe, la pornographie, ou violées par leur tuteur, nourrices et autres. D’autres deviennent des vendeurs et/ou consommateurs de drogue. Les conséquences sont néfastes : grossesses indésirables, dépressions... Comme mesures répressives, il a cité les conventions internationales ratifiées par le Cameroun, mais aussi et surtout les lois nationales de 2005 sur la lutte contre le trafic des enfants dont l’emprisonnement varie entre 15 et 20 ans assortis des dommages et intérêts situés dans la fourchette de 15 à 100 mille francs. Il en est de même de la loi 2011 sur le trafic des personnes.
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Le gouverneur de la région du Nord-Ouest envisage des mesures fortes pour éradiquer le phénomène.
«Le Nord-Ouest est une zone d’origine et une destination du trafic des personnes», confie le délégué régional du ministère des Affaires sociales (Minas) dans la région du Nord-Ouest lors de la réunion administrative trimestrielle. Dans son exposé, il a inventorié 223 personnes trafiquées entre 2009 et 2013 dans la région. La cause première de ce by Savings Wave">commerce des enfants est la pauvreté. Les familles vivent en dessous du seuil de la pauvreté. Le phénomène est plus récurrent dans les zones rurales où la famille est large. Par conséquent les parents ne pouvant plus prendre soins de leurs nombreuses progénitures, les confient au tout premier venant (relation familiale ou pas) qui va les emmener dans les centres urbains. Ceci moyennant quelques subsides ou des promesses de placer ces enfants dans une activité génératrice de revenus. Au bout du compte, tout tourne au vinaigre car si l’enfant amené ne devient pas prostituée, il finit dans une vie de voyou avec à la clé le banditisme comme activité de prédilection.
De jeunes filles sont exploitées pour le commerce du sexe, la pornographie, ou violées par leur tuteur, nourrices et autres. D’autres deviennent des vendeurs et/ou consommateurs de drogue. Les conséquences sont néfastes : grossesses indésirables, dépressions... Comme mesures répressives, il a cité les conventions internationales ratifiées par le Cameroun, mais aussi et surtout les lois nationales de 2005 sur la lutte contre le trafic des enfants dont l’emprisonnement varie entre 15 et 20 ans assortis des dommages et intérêts situés dans la fourchette de 15 à 100 mille francs. Il en est de même de la loi 2011 sur le trafic des personnes.