Dépôt des candidatures: Fritz Ngo’o sollicite l’indulgence du Président de la République
DOUALA - 23 JUIL. 2013
© Joseph OLINGA N. | Le Messager
Le candidat qui entend aller à la conquête de la commune de Douala 1er et les sièges de députés de la circonscription du Wouri centre n’a pas pu déposer ses dossiers de candidatures.
«Je suis républicain mais les lois organisant les élections au Cameroun ne sont pas exemptes de reproches.» Président du Mouvement écologiste camerounais (Mec), Fritz Ngo’o ne masque pas sa contrariété au lendemain de la fermeture des dépôts des candidatures pour les élections municipales et législatives prévues le 30 septembre prochain. Une étape manquée par ce parti. C’est que les dossiers de candidatures de cette formation politique désireuse de concourir pour les législatives et les municipales dans les circonscriptions électorales du Wouri centre et la commune d’arrondissement de Douala 1er n’ont pas été reçus par Elections Cameroon (Elecam).
Le chef de file du Mouvement écologiste camerounais affirme être arrivé à la délégation départementale de l’organe en charge des élections du Wouri peu avant minuit. Reçus quelque temps après, Fritz Ngo’o et ses camarades se verront opposer une fin de non recevoir au motif que les délais prescrits par la loi sont dépassés. «Les responsables locaux d’Elecam m’ont reçu mais m’ont demandé d’aller déposer mes dossiers à Yaoundé compte tenu des délais de réception qui leur avait été prescrits par leur hiérarchie.» Une démarche à laquelle sacrifie le Mouvement écologiste camerounais. L’arrivée des candidats du Mec à la direction générale d’Elecam à Yaoundé, aux premières heures de la matinée du 18 juillet ne changera pas grand-chose à la donne.
« La hiérarchie d’Elecam nous a dit qu’elle ne pouvait plus recevoir nos candidatures ». Fritz Ngo’o et ses camarades du Mec ont beau expliquer avoir passé l’essentiel du temps à la confection de leurs dossiers de candidatures, rien n’y fera. Un refus que le chef de file du Mec dénonce. Fritz Ngo’o pense en effet que «on devrait accorder à toutes les formations politiques les moyens de déposer leurs dossiers comme cela a été le cas pour certaines formations politiques qui ont déposé leurs dossiers jusqu’au 18 juillet 2013.» Mais avant, les candidats du Mec stigmatisent les tracasseries et autres manœuvres qui ont entouré la confection des dossiers de candidatures.
Délais raccourcis
«Nous avons dû rester toute une journée devant les caisses pour obtenir nos quittances.» En outre, explique le président du Mec, les dix pièces demandés aux candidats pourraient être ramenés à cinq. La déclaration de candidature, l’extrait d’acte de naissance, le certificat de nationalité, l’extrait de casier judiciaire et le certificat d’imposition constituent, de l’avis du chef de file du Mec, les pièces essentielles à la constitution des dossiers de candidature. «L’on retrouve toutes les informations contenues dans les autres pièces dans ces documents.» Tout comme Fritz Ngo’o propose la délivrance d’un mandat collectif par liste de candidature pour by Savings Wave">gagner en temps.
Plus explicite, le président du Mec explique qu’au lieu des 15 jours indiqués par la loi, les candidats à la candidature en vue des élections municipales et législatives ont eu 11 jours pour la constitution de leurs dossiers. Un temps jugé court par ce leader politique qui, après deux participations aux municipales et législatives de 2002 et 2007, évoque également la méconnaissance du calendrier électoral et les délais de validité de certaines pièces exigées dans les dossiers de candidatures par l’essentiel de la classe politique camerounaise. Le parti qui nourrissait l’ambition de se présenter dans la Lekié et le Nyong-Ekellé appelle dès lors «à la clémence du président de la République et à toutes autres structures susceptibles de permettre à tous les candidats de bénéficier des facilités prévues accordées à certaines formations politiques.»
© Joseph OLINGA N. | Le Messager
Le candidat qui entend aller à la conquête de la commune de Douala 1er et les sièges de députés de la circonscription du Wouri centre n’a pas pu déposer ses dossiers de candidatures.
«Je suis républicain mais les lois organisant les élections au Cameroun ne sont pas exemptes de reproches.» Président du Mouvement écologiste camerounais (Mec), Fritz Ngo’o ne masque pas sa contrariété au lendemain de la fermeture des dépôts des candidatures pour les élections municipales et législatives prévues le 30 septembre prochain. Une étape manquée par ce parti. C’est que les dossiers de candidatures de cette formation politique désireuse de concourir pour les législatives et les municipales dans les circonscriptions électorales du Wouri centre et la commune d’arrondissement de Douala 1er n’ont pas été reçus par Elections Cameroon (Elecam).
Le chef de file du Mouvement écologiste camerounais affirme être arrivé à la délégation départementale de l’organe en charge des élections du Wouri peu avant minuit. Reçus quelque temps après, Fritz Ngo’o et ses camarades se verront opposer une fin de non recevoir au motif que les délais prescrits par la loi sont dépassés. «Les responsables locaux d’Elecam m’ont reçu mais m’ont demandé d’aller déposer mes dossiers à Yaoundé compte tenu des délais de réception qui leur avait été prescrits par leur hiérarchie.» Une démarche à laquelle sacrifie le Mouvement écologiste camerounais. L’arrivée des candidats du Mec à la direction générale d’Elecam à Yaoundé, aux premières heures de la matinée du 18 juillet ne changera pas grand-chose à la donne.
« La hiérarchie d’Elecam nous a dit qu’elle ne pouvait plus recevoir nos candidatures ». Fritz Ngo’o et ses camarades du Mec ont beau expliquer avoir passé l’essentiel du temps à la confection de leurs dossiers de candidatures, rien n’y fera. Un refus que le chef de file du Mec dénonce. Fritz Ngo’o pense en effet que «on devrait accorder à toutes les formations politiques les moyens de déposer leurs dossiers comme cela a été le cas pour certaines formations politiques qui ont déposé leurs dossiers jusqu’au 18 juillet 2013.» Mais avant, les candidats du Mec stigmatisent les tracasseries et autres manœuvres qui ont entouré la confection des dossiers de candidatures.
Délais raccourcis
«Nous avons dû rester toute une journée devant les caisses pour obtenir nos quittances.» En outre, explique le président du Mec, les dix pièces demandés aux candidats pourraient être ramenés à cinq. La déclaration de candidature, l’extrait d’acte de naissance, le certificat de nationalité, l’extrait de casier judiciaire et le certificat d’imposition constituent, de l’avis du chef de file du Mec, les pièces essentielles à la constitution des dossiers de candidature. «L’on retrouve toutes les informations contenues dans les autres pièces dans ces documents.» Tout comme Fritz Ngo’o propose la délivrance d’un mandat collectif par liste de candidature pour by Savings Wave">gagner en temps.
Plus explicite, le président du Mec explique qu’au lieu des 15 jours indiqués par la loi, les candidats à la candidature en vue des élections municipales et législatives ont eu 11 jours pour la constitution de leurs dossiers. Un temps jugé court par ce leader politique qui, après deux participations aux municipales et législatives de 2002 et 2007, évoque également la méconnaissance du calendrier électoral et les délais de validité de certaines pièces exigées dans les dossiers de candidatures par l’essentiel de la classe politique camerounaise. Le parti qui nourrissait l’ambition de se présenter dans la Lekié et le Nyong-Ekellé appelle dès lors «à la clémence du président de la République et à toutes autres structures susceptibles de permettre à tous les candidats de bénéficier des facilités prévues accordées à certaines formations politiques.»