Démocratie ou Dictature…. je Wanda!

Cameroun, Démocratie ou Dictature…. je Wanda! Quand tu débarques dans notre beau pays le Cameroun, 20 années après un exil économique, politique et/ou sentimental, tu as de la peine à te situer. La disparition de nos bus de la Sotuc qui coutaient 50 Fcfa (Wandaman tu vieillis tu ne sais pas?) remplacés par des Benskin chinois, responsables d’une hécatombe aussi grande sinon plus que celle du Sida dans ses années de gloire ;La disparition des bus disais-Je, suggère un recul jusque dans les années de l’ndépendance. Foly Dirane, les cheveux tout blancs, qui continue à gigoter sur les antennes de CIARTIVI avec des enfants de 5 ans qui s’essayent à secouer leurs derrières naissants pour imiter Nicky Minaj dans une émission qui doit être très prisée des pédophiles du monde entier ; Foly Dirane disais-je te suggère que le temps a suspendu son vol.

Becko Sadey, la mater qui s’est mise en tête de chanter du Rap, te déboussole. Mais le tunnel de Tsimi au carrefour Longkak à Yaoundé te donne quand même l’espoir que le «Paul Biya va de l’avant. Jamais, jamais tu ne failliras» que chante encore le disque rayé de la CIARTIVI journal n’est peut-être pas vain! Franchement même les journalistes de la CIARTIVI devraient être déjà devenus fous à force d’écouter ce truc! Mais j’imagine que quand la pitance en dépend le corps s’adapte. Ceci dit, ma wandayance d’aujourd’hui n’est pas de savoir si on a avancé ou reculé, parce que quand je vois ce que devient l’évolution même de l’occident, on se demande si c’est de l’avancement ou de la décadence. Une chose de sure: Avancée ou reculade, le Cameroun vieillit et moi avec. Et toi aussi d’ailleurs.

Ma wandayance d’aujourd’hui vient d’une question récurrente que l’on me pose chaque fois que je me retrouve hors du triangle national et que je me présente: «Hello I’m Wandaman! Where are you from? Cameroon. Nice, Samuel Etoo, Roger Milla, yeah yeah. C’est ça même!! Is it a democracy there hein? Hummm, mon frère moi-même, je ne sais pas hein. Mon pays là où c’est une démocratie ou c’est une dictature? Je crois que c’est entre les trois. Ahh Good !»

Du coup, j’ai un peu cogité sur notre affaire de Cameroun là. Et la conclusion m’a un surpris. Parce que Jésus lui-même disait qu’il parlait en parabole pour que certaines personnes ne pigent pas tout de suite. Pourquoi certaines personnes ne devaient pas piger tout de suite? La Je ne sais pas. Je suis encore à la page 340 de la bible. Et je n’ai pas encore commencé le Coran! Donc quand j’aurai fini, j’aurai surement la réponse. Sur la même lancée, le roi Popol 1er, Grand Maitre des ordres de je ne sais quoi avait dit que «le Cameroun c’est le Cameroun», rares sont ceux qui ont compris cette parabole. Mais je crois avoir commencé à percer le mystère.

Le Cameroun est-il une dictature? Une dictature se caractérise en général par un grand gourou qui dirige le pays en concentrant tous les pouvoirs à lui et ses sbires. Les grands spécimens tels qu’Hitler, Staline ou Mao ont en général commencé par écrire un livre. «Mein kampf» pour Hitler, le livre rouge pour Mao. Staline, lui n’a pas écrit un seul mais toute une série de livres. Ces livres deviennent obligatoirement la bible et le livre de chevet de chaque citoyen. On les étudie en gros et en détail dans les écoles de la nation. Tout communiste modèle devait avoir dans sa bibliothèque «Les œuvres complètes» de Joseph Staline (si tu ne connais pas qui est Joseph Staline, tu arrêtes ta part de lecture ici et tu reviens quand je vais écrire sur Samuel Etoo ou sur K-Tino.) Notre Popol national a écrit «Pour le Libéralisme communautaire». Je ne vais pas spéculer sur le contenu de ce livre que je n’ai pas lu! D’ailleurs, le titre seul me suggère que ce doit être une contorsion difficile à avaler. Un libéralisme communautaire!! Un «communautarisme» libéral. Je suspecte la Chine de lui avoir piqué l’idée. Faut que Maurice Kamto voit si on ne peut pas porter plainte pour copyright. Parce que pour être à la fois Communiste et libéral,faut être Chinois ces jours–ci. Toujours est-il que je suis sûr d’une chose. Non seulement, on ne trouve «Pour le Libéralisme Communautaire» dans aucune école que moi j’ai fréquentée, ni dans les rues et encore moins au chevet du lit des camerounais (on trouve même quoi à leurs chevets à part une lampe à pétrole noircie par la fumée de la mèche mal brulée lors des coupures de la Sonel ??). Je suis sûr que Paul Biya lui-même n’a pas un seul exemplaire pour se souvenir qu’à une époque il avait une quelconque vision du Cameroun. Parce que vu le chemin tortueux que suit notre triangle national, bien malin qui pourrait y trouver une quelconque direction.

Un dictateur est en général soutenu par un parti unique. Ou souvent même il n’y a pas du tout de parti. Le parti est dans l’état et le parti est l’état. Les plus anciens se souviendront qu’à l’époque, les écoles primaires défilaient en Gandoura aux couleurs Jaunes de l’UNC. La couleur jaune était la couleur de la jeunesse de l’UNC. Il m’a fallu des années pour comprendre que la Gandoura était ainsi imposée à tous les enfants de la nation parce que tonton Ahidjo venait d’une région où on s’habillait en Gandoura. Nous en étions si fiers le 11 février , de notre Gandoura jaune avec ses deux fentes et deux grande poches pour les beignets. (Wandaman, tu es vieux hein ,yeuchhh!!). C’est bien de cogiter un peu sur les choses comme ça. Ça permet de comprendre le comportement des chinois et des nord-coréens. L’eau a coulé sous le pont du Wouri. La boue aussi. Et quelques voitures avec occupant. Aujourd’hui, le Cameroun compte plus de partis politiques que la France et les États-Unis associés. Plus de 350! Rien que ça.

Un dictateur est omniprésent. Non seulement, les photos en poster géant trônent dans tous les recoins du pays, mais en plus On le voit tous les jours à la télé. Paul Biya à part la même photo de depuis from qui s’accrochent désespérément dans les bureaux des préfets et sous-préfets comme Popol lui-même au pouvoir, une autre photo dans une plantation d’ananas qui jaunit à l’aéroport de Douala depuis je ne sais combien d’années, et les formats géants qui apparaissent et disparaissent au gré des élections dans les artères des grandes villes ; notre Paul Biya est quasiment un fantôme! On l’aperçoit de temps en temps filant à toute vitesse vers l’aéroport. Il est très certainement le seul président au monde qui doit passer plus de temps dans un hôtel Suisse que dans son propre palais. À coup de petites visites privées dont on ne sait en général pas quand ça commence. On le voit seulement revenir triomphant d’on ne sait où, ni pourquoi.

Un dictateur parle, et on l’écoute tous les jours à la radio, prêchant la bonne parole dans des discours interminables que le peuple boit comme du petit lait. En 30 ans de pouvoir notre manitou a donné 2 interviews au Cameroun! Le reste, ce sont les discours. Le 11 février, le 20 mai, le 31 décembre, première pierre à gauche; même au conseil de ministres qui se tient une fois tous les deux ans, Discours! Et pour ceux qui n’ont pas encore compris la valeur d’un discours, je vous ferais remarquer que quand Sarkozy nous a insultés avec son discours de Dakar, c’est à un certain Henri Guaino que les gens ont demandé des comptes. Suivez mon regard. Les politiciens n’écrivent et souvent ne relisent même pas leurs discours. Au pire,ils le renient carrément après le forfait. Que dire donc sinon que Paul Biya est loin d’être un dictateur CQFD.

Le Cameroun est-il pour autant une démocratie? La démocratie c’est le gouvernement du peuple pour le peuple par le peuple. Premièrement, il faut venir de la planète Mars pour imaginer qu’une telle chose puisse exister sur cette terre. Encore moins au ciel d’ailleurs. Jésus a dit que «repentez-vous car le royaume s’est approché». Le Royaume, pas la République! Donc ceux qui croient qu’ils vont aller trouver démocratie au ciel là, loukot! Revenons à la terre. Au Cameroun, lors des dernières élections, nous avons effectivement eu un candidat du peuple; qui a d’ailleurs gagné. C’est donc le peuple Camerounais à travers son Candidat qui gouverne le peuple Camerounais. Gouverne-t-il pour le peuple? Grande Question.

La démocratie se caractérise par la liberté de Parole. Au Cameroun, il existe deux entités qui ne disent jamais rien et au nom de qui tout le monde parle. C’est le Peuple et Paul Biya. (Rappelle-toi qu’il est le candidat du peuple). Paul Biya ne dit jamais rien. Quand il est obligé de prendre la parole, il fait un discours et pour savoir ce que vaut un discours, confère paragraphe précédent. Sur les multiples chaines de télé ou ce qui en tient lieu, tout le monde pense ce que pense Paul Biya. «Le chef de l’état doit se dire que; le chef de l’état est convaincu que…, le chef de l’état dans son silence veut dire que… Le chef de l’état devrait décider que…» On dit tout et n’importe quoi sur le gars d’autrui. Lui, il ne dit rien. Tant que tu ne lorgnes pas son fauteuil. Ceux qui ont tenté subissent les griffes de l’Épervier à tête chercheuse!

Dans une démocratie, le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir exécutif. Dans sa machine à dégommer les concurrents, Paul Biya décide. C’est sur haute instruction du chef de l’état que l’on arrête, juge, libère, condamne. On a jugé Fotso et Marafat jusqu’à les condamner sans avoir un seul instant entendu l’instigateur principal de cette scabreuse affaire. Personne ne sait ce qu’il a dit ou pas dit, ce qu’il a ordonné ou pas ordonné. Il n’a jamais dit s’il avait même commandé un avion. Puisque le FMI le lui avait interdit! Ni à qui il avait demandé de le faire. Ni pourquoi, ni comment, ni par qui? Rien. Comment expliquer que pendant qu’on condamne Paul Eric Kingué à la prison à vie pour avoir soi-disant détourné 1.4Millions de CFA à Penja, Mendo Ze qui a reconnu et même promis de rembourser les milliards de la CIARTIVI se balade tranquillement en tant que chef de chorale et chef de village! Ça me rappelle cette ténébreuse situation du directeur général de la SCDP, reconnu coupable de détournement par le contrôle supérieur de l’état Camerounais, qui est néanmoins resté tranquillement à son poste pendant des mois avant que sur haute instruction du chef de l’état, il soit déchu et directement placé entre les quatre murs de New-Bell. La «démocratie apaisée» du Cameroun n’est surement pas une démocratie dans les règles de l’art. CQFED (Ce qu’il fallait encore démontrer !) ! Le Cameroun c’est finalement quoi alors?

Le Cameroun c’est le Cameroun. Il vous l’avait dit depuiiiiiiis. Le Cameroun est une espèce de «no man’s Land» appelé à une époque Afrique en miniature. Avec tout ce que l’Afrique comporte de qualités et de tares. Au sens propre du terme, Un no man’s land est une zone inoccupée. Une zone que des belligérants acceptent de laisser en friche pour créer un tampon entre leur zone de contrôle. Une zone qui échappe de ce fait autorité logique et légitime. Au sens de « Zone de guerre, occupée par la rébellion», le non man’s land est un conglomérat de petit territoires coiffés par des chefs de guerre eux mêmes souvent sous la coupe d’un chef plus grand, souvent donné pour mystique ou mystifié. Chaque chef de terre, oups! Je voulais dire chef de guerre impose sa propre loi.

Ne sachant en général pas comment il s’est retrouvé là et conscient de l’éphémérité (ça c’est un grand mot hein, moi-même je suis fort! je répète ça une fois.) et Conscient donc de l’éphémérité de cette position que beaucoup d’autres chefs aux alentours lorgnent, le chef de guerre profite au maximum de sa positon pour puiser dans les ressources de son territoire. Le diamant du Congo et du Liberia ont enrichi les chefs de guerre et continuent d’ailleurs. Pour le cacao du Nord de la Côte d’Ivoire, regardez la fortune des «Commandants» du grand Soro Guillaume et vous comprendrez. Quand il n’a pas assez des ressources naturelles, le chef de guerre rançonne simplement les citoyens et attention à celui qui osera lever la tête. Les têtes de clous qui dépassent reçoivent les coups du marteau.

Et le Cameroun! Le Cameroun est un conglomérat de petits territoires où chaque chef n’en fait qu’à sa tête. Pour avoir une idée de la densité de chef de terre au kilomètre carré et du désordre total ambiant, il suffit d’observer le nombre la taille et les emplacements de dos d’ânes sur l’axe Douala–Bafoussam .Il y a des dos d’âne de toutes les couleurs, de toutes les tailles. Des plus microscopiques aux géants. Bien entendu aucune signalisation ou bien deux petits poteaux qui jadis portèrent des couleurs invisible de nuit ,que la pluies a d’ailleurs vite fait de laver. Ces dos d’ânes à géométrie variable ne respecte aucune norme et sont devenu à elles même les plus gros dangers de la route pour les automobilistes. Provocant au mieux des cassures de voitures qui prennent l’envol digne d’un avion chinois de Camair-Co, surpris pas l’apparition subite d’une grosse bosse sur la route, et au pire les chauffeurs perdent le contrôle de leur véhicule pour se retrouve sur le dos ou dans la foule de piétons. Et comme dans un no man’s land digne de son rang, nul n’est responsable de rien. Le peuple trinque en silence. Que dire des polices municipales qui surgissent de tous les cotés du Cameroun en ce moment. En général, une bande de malfrats désœuvrés qui subitement se retrouvent avec les pouvoirs tant convoités de la police Camerounaise. Sans diplôme, sans discernement, sans contrôle, sans foi ni loi! Qui décide des conditions de leur recrutement? Rien. Qui décide des montants des contraventions? On dirait qu’un groupe de personne fait tout son possible pour exaspérer le peuple et le pousser à la révolte. Chaque mairie, chaque bureau des impôts décide de la qualité et du montant des taxes à imposer aux citoyens de sa zone. Un gars m’a dit que je dois payer OTVP pour avoir planter des fleurs dans ma cour. Occupation Temporaire de la Voie publique. Fallait laisser la poussière là mon ami. Si tu ne payes pas, on va sceller ta maison! Wandafoot.

Le chef de guerre ne sait en général pas trop bien comment lui-même a fait pour se retrouver là. Au détour de quelques coups de feu et de l’acceptation rapide de la collaboration avec des intérêts supérieurs souvent étrangers, le gars s’est retrouvé au contrôle d’une zone minière et aide au maximum à piller son propre pays en y prenant son petit pourcentage. Recevant en échange des armes et la logistique! Les ministres Camerounais sont peut-être les seuls au monde à claironner à la télévision qu’ils ont appris leur nomination en même temps que le public à la radio. Normal, puisque souvent même celui qui les nomme, ne les connait pas. L’équilibre régional aidant, c’est le lamido de tel village ou le roi de tel peuple qui envoie les noms des ministrables de la région. Le chef les nomme et ne les rencontre souvent jamais jusqu’à leur révocation. Le gars ne sait donc ni pourquoi on a viré son prédécesseur, ni pourquoi on l’a nommé lui. N’ayant jamais rêvé d’être ministre et ne s’étant évidemment pas préparer en conséquence, il a en général une très vague idée du travail de ministre. Et les quelques mois d’espérance de vie du poste ne lui donne pas le temps de se poser ce genre de questions d’ailleurs. Sa secrétaire se chargera de lui expliquer. Son premier travail de ministre va donc consister à défaire le réseau du prédécesseur et installer le sien. Ensuite, il se contentera de signer les papiers dont le nouveau titre lui confère le pouvoir. Alors ne venez pas lui demander de cogiter sur l’avenir du Cameroun. Seul Paul Biya nous a donné Rendez-vous en 2035. Il aura 102 ans. C’est jeune pour un président Africain.

Dans mon no man’s land, en fait « Anybody’s land ! » , il n’y a pas de pouvoir logique. Chaque petit chef fait sa chose et se fiche pas mal de ce qui se passe de l’autre côté. Tant qu’il a la confiance du gourou. Ce n’est que dans un pareil land qu’une ministre de la culture peut décider de passer outre la décision de la cour suprême. L’affaire des droits d’auteur en est une parfaite illustration. Une décision ministérielle a suspendu la société des droits d’auteur CMC pour créer de toute pièce la SOCAM à la tête de laquelle a été hissée Madame Biatcha, lui même ( Mr Biatcha) chef de protocole de Chantoux. Je ne sais pas qui a tort ou qui a raison. Ce que nous savons c’est que la cour suprême a invalidé la décision et remis la CMC dans ses droits. Aussi fantastique que cela paraisse, plusieurs années après, la ministre a été renommée, la SOCAM continue de rançonner toutes les grandes entreprises (MTN .Orange, Brasseries) et les petits Bars du Cameroun pour ravitailler des comptes dont personne ne connait les historiques, pendant que les artistes crèvent. Même en chine on ne voit pas ce genre de bordel! Et Paul Biya..ben il est en suisse.

Comment vivre dans un anybody’s land? (Wandaman, tu débordes la ligne pour donner des leçons maintenant. Attention!!) OK. Pour couper court, je citerais un célèbre bloggeur Camerounais, très beau garçon de 1.80m pour 90 Kg, qui en ce moment se pose deux questions. Comment il retrouve les tablettes de chocolat qu’il avait au ventre auparavant et pourquoi il perd son temps à noircir les pages d’internet. Le beau garçon bloggeur disait que «Le système ou tu le fuis, ou tu y rentres ou tu le changes». Dans un anybody’s land, on n’a pas beaucoup de choix. En général, les chefs de guerre débarquent en libérateur avec de grands slogans. «Rigueurrrrrr, ehhh.». Les moins naïfs prennent directement la poudre d’escampette pendant qu’il est encore temps! Les autres chantent et dansent pour acclamer les libérateurs. Le homard que l’on met vivant dans la marmite sent un bien-être quand l’eau devient tiède. Mais il ne se doute pas que cette eau s’apprête à le cuire pour de bon! Quand les populations comprennent finalement le piège qui se referme sur eux, il est trop tard. Man no run! À leurs risques et périls, certains choisissent quand même de fuir. On voit alors des longues colonnes de femmes et enfants avec des matelas sur la tête, marchant à travers les balles perdues. Ou bien une longue colonne de Camerounais devant les ambassades occidentales avec des grands papiers en main.

On peut aussi décider de rentrer dans les systèmes. On met ses convictions aux oubliettes, on fait ami ami avec les chefs dans l’espoir au moins d’être laissé tranquille ou au mieux de collaborer et grignoter une partie du butin. Les plus téméraires restent sur place et essayent de changer le système de l’intérieur. À leurs risques et périls. Marafat, continue d’écrire tes lettres. Même si c’est un peu tard. On n’insulte pas la maison qui vous a vu grandir. C’est malédiction dek!

Au moins maintenant, je crois avoir une réponse pour mes amis. «Yes, I’m from Cameroun. It is an anybody’s land in Central Africa..yeah yeah..Samuel Etoo..Roger Milla yeah yeah….beaten by Cap vert. Exactly »

© http://wandayeur.wordpress.com : Wandaman


30/10/2012
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