Demission en masse: Un tsunami frappe l’UNDP à Garoua
Garoua, 14 Août 2013
© Peter Kum | Cameroon-Info.Net
Une quinzaine de présidents des sous-sections et près de 200 militants du MJDP ont présenté leur démission collective à la presse ce 13 Août 2013.
Le parti de Bello Bouba Maigari vient de recevoir un notre grand coup; une secousse qui met en pleine jour le bilan de santé de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (Undp), en cette veille des législatives et municipales. Ces militants de base ont choisi de frapper là où ça devrait faire très mal; dans l’arrondissement de Garoua 2e, le seul arrondissement à Garoua dont le parti est à la commande de la municipalité.
Pendant près de 22 ans, ces militants démissionnaires disent avoir servi le parti avec corps et âme pour sauver le nom d’Ahmadou Ahidjo, mais à la fin, ils n’ont rien récolté en retour. Ils disent s’être appauvris en faveur de la hiérarchie du parti qui a toujours donné une oreille sourde à leurs plaintes.
Dans la déclaration de démission collective présentée à la presse ce by Savings Wave">mardi à Garoua, les démissionnaires disent que: «si ailleurs, dans les autres partis politiques, on prône la démocratie, l’équité, la bonne gouvernance, le respect de genre et des minorités, ici à l’Undp c’est tout à fait l’inverse, on est parti du régime de parti politique, à une dynastie qui ne dit pas son nom, c’est-à dire tout se décide et se gère au sein d’une poignée d’individus, le choix, la volonté et l’opinion des autres membres ne sont guère pris en compte», lamente le collectif des démissionnaires.
Quand-à la jeunesse de l’Undp, le Mouvement des Jeunes du Parti (MJDP), déplore le fait que «aucun projet de société n’a été initié à l’endroit des jeunes». Et pourtant il faut rajeunir le parti avec des nouveaux militants qui devraient être recrutés dans les rangs des jeunes.
Sur un autre angle, le collectif de démissionnaires dit que l’Undp est devenu une machine qui ruine la vie et la fortune de ses militants. Sur la déclaration présentée à la presse, les démissionnaires disent que dans l’Undp, «seuls les hommes riches non-lettrés sont les bienvenus parce qu’ils seront copieusement exploités, ce qui fait que, le nombre des personnes ruinées par ce parti, aujourd’hui, n’est plus à démontrer».
Le Président national de l’Undp, Bello Bouba Maigari, qui est à Garoua depuis quelques jours, n’a pas encore réagit à ce départ massif de ses militants. Certaines sources relatent que le Président de l’Undp aurait voulu négocier financièrement avec ses militants pour qu’ils ne quittent pas le parti. Hélas! Ces derniers viennent de déposer leurs valises dans le Rdpc. Ils ont choisi de se confier au Secrétaire général du Minduh, Ahmadou Sardaouna, par ailleurs, membre du comité central du Rdpc pour leur intégration dans le parti des flammes.
© Peter Kum | Cameroon-Info.Net
Une quinzaine de présidents des sous-sections et près de 200 militants du MJDP ont présenté leur démission collective à la presse ce 13 Août 2013.
Le parti de Bello Bouba Maigari vient de recevoir un notre grand coup; une secousse qui met en pleine jour le bilan de santé de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (Undp), en cette veille des législatives et municipales. Ces militants de base ont choisi de frapper là où ça devrait faire très mal; dans l’arrondissement de Garoua 2e, le seul arrondissement à Garoua dont le parti est à la commande de la municipalité.
Pendant près de 22 ans, ces militants démissionnaires disent avoir servi le parti avec corps et âme pour sauver le nom d’Ahmadou Ahidjo, mais à la fin, ils n’ont rien récolté en retour. Ils disent s’être appauvris en faveur de la hiérarchie du parti qui a toujours donné une oreille sourde à leurs plaintes.
Dans la déclaration de démission collective présentée à la presse ce by Savings Wave">mardi à Garoua, les démissionnaires disent que: «si ailleurs, dans les autres partis politiques, on prône la démocratie, l’équité, la bonne gouvernance, le respect de genre et des minorités, ici à l’Undp c’est tout à fait l’inverse, on est parti du régime de parti politique, à une dynastie qui ne dit pas son nom, c’est-à dire tout se décide et se gère au sein d’une poignée d’individus, le choix, la volonté et l’opinion des autres membres ne sont guère pris en compte», lamente le collectif des démissionnaires.
Quand-à la jeunesse de l’Undp, le Mouvement des Jeunes du Parti (MJDP), déplore le fait que «aucun projet de société n’a été initié à l’endroit des jeunes». Et pourtant il faut rajeunir le parti avec des nouveaux militants qui devraient être recrutés dans les rangs des jeunes.
Sur un autre angle, le collectif de démissionnaires dit que l’Undp est devenu une machine qui ruine la vie et la fortune de ses militants. Sur la déclaration présentée à la presse, les démissionnaires disent que dans l’Undp, «seuls les hommes riches non-lettrés sont les bienvenus parce qu’ils seront copieusement exploités, ce qui fait que, le nombre des personnes ruinées par ce parti, aujourd’hui, n’est plus à démontrer».
Le Président national de l’Undp, Bello Bouba Maigari, qui est à Garoua depuis quelques jours, n’a pas encore réagit à ce départ massif de ses militants. Certaines sources relatent que le Président de l’Undp aurait voulu négocier financièrement avec ses militants pour qu’ils ne quittent pas le parti. Hélas! Ces derniers viennent de déposer leurs valises dans le Rdpc. Ils ont choisi de se confier au Secrétaire général du Minduh, Ahmadou Sardaouna, par ailleurs, membre du comité central du Rdpc pour leur intégration dans le parti des flammes.