Defaite des Lions Indomptables: Lavagne accuse les joueurs
YAOUNDE - 11 SEPT. 2012
© Cameroon Tribune
Quelques minutes seulement après le cauchemar vécu par ses poulains sur le stade de Praia, où les Lions ont perdu (0-2), en match comptant pour les éliminatoires de la CAN, le sélectionneur a ciblé ses coupables. Au cours de la conférence de presse d’après-match, le technicien a estimé que certains joueurs n’ont pas donné «satisfaction». Ils n’ont pas «su faire face à leurs responsabilités», tranche-t-il. Selon Denis Lavagne, la rencontre se résume à une « mauvaise entame de match » et à « une première mi-temps ratée », a-t-il reconnu. La « deuxième mi-temps a été meilleure mais pas suffisamment pour revenir au score». Le sélectionneur annonce des changements dans l’équipe lors du match-retour programmé le 13 octobre prochain à Yaoundé. Il a laissé entendre qu’il « tentera autre chose » en alignant des « joueurs frais, animés par l’envie » parce que la qualification est encore « possible ». Le coach qui reconnaît que le Cameroun est dans une « situation difficile et compliquée » n’a pas cité nommément ces joueurs qui n’ont pas « répondu au défi physique » imposé par les Capverdiens. En filigrane, le sélectionneur se dédouane. En faisant une lecture du match, les observateurs estiment à l’opposé que la responsabilité du staff technique est clairement engagée dans cet échec.
Dimanche dernier, lors de l’émission « Scène de presse » diffusée par la CRTV, Jean Paul Akono, entraîneur de football, a mis en cause la compétence du sélectionneur qui a encore aligné trois milieux de terrain à vocation défensive ( Alexandre Song, Mbia, Nguemo). Autre grief formulé à l’encontre du technicien, dans le couloir droit de la défense, Lavagne préfère Mandjeck, un milieu de terrain à Allan Nyom, qui évolue à ce poste à Grenade (championnat d’Espagne). Le défenseur pourtant détecté par Lavagne lui-même enchaîne de bons matches en Liga. Par ailleurs, l’encadrement technique aurait pu miser sur l’expérience et le talent d’ Achille Emana de retour en sélection. Le milieu de terrain n’est entré en jeu qu’en deuxième mi-temps. L’équipe a reproduit les mêmes erreurs. Le premier but encaissé sur coup de pied arrêté est la copie conforme des deux buts pris face à la Libye en juin dernier. Pour beaucoup d’observateurs, Lavagne a les mains liées. Il subirait beaucoup de pressions de la part de certains dirigeants tapis dans l’ombre. Une thèse qui ne manque pas de pertinence. Sinon, comment expliquer la sélection des joueurs comme Aboubakar Oumarou, Loïc Feudjou ou encore Oyongo Bitolo ?
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Quelques minutes seulement après le cauchemar vécu par ses poulains sur le stade de Praia, où les Lions ont perdu (0-2), en match comptant pour les éliminatoires de la CAN, le sélectionneur a ciblé ses coupables. Au cours de la conférence de presse d’après-match, le technicien a estimé que certains joueurs n’ont pas donné «satisfaction». Ils n’ont pas «su faire face à leurs responsabilités», tranche-t-il. Selon Denis Lavagne, la rencontre se résume à une « mauvaise entame de match » et à « une première mi-temps ratée », a-t-il reconnu. La « deuxième mi-temps a été meilleure mais pas suffisamment pour revenir au score». Le sélectionneur annonce des changements dans l’équipe lors du match-retour programmé le 13 octobre prochain à Yaoundé. Il a laissé entendre qu’il « tentera autre chose » en alignant des « joueurs frais, animés par l’envie » parce que la qualification est encore « possible ». Le coach qui reconnaît que le Cameroun est dans une « situation difficile et compliquée » n’a pas cité nommément ces joueurs qui n’ont pas « répondu au défi physique » imposé par les Capverdiens. En filigrane, le sélectionneur se dédouane. En faisant une lecture du match, les observateurs estiment à l’opposé que la responsabilité du staff technique est clairement engagée dans cet échec.
Dimanche dernier, lors de l’émission « Scène de presse » diffusée par la CRTV, Jean Paul Akono, entraîneur de football, a mis en cause la compétence du sélectionneur qui a encore aligné trois milieux de terrain à vocation défensive ( Alexandre Song, Mbia, Nguemo). Autre grief formulé à l’encontre du technicien, dans le couloir droit de la défense, Lavagne préfère Mandjeck, un milieu de terrain à Allan Nyom, qui évolue à ce poste à Grenade (championnat d’Espagne). Le défenseur pourtant détecté par Lavagne lui-même enchaîne de bons matches en Liga. Par ailleurs, l’encadrement technique aurait pu miser sur l’expérience et le talent d’ Achille Emana de retour en sélection. Le milieu de terrain n’est entré en jeu qu’en deuxième mi-temps. L’équipe a reproduit les mêmes erreurs. Le premier but encaissé sur coup de pied arrêté est la copie conforme des deux buts pris face à la Libye en juin dernier. Pour beaucoup d’observateurs, Lavagne a les mains liées. Il subirait beaucoup de pressions de la part de certains dirigeants tapis dans l’ombre. Une thèse qui ne manque pas de pertinence. Sinon, comment expliquer la sélection des joueurs comme Aboubakar Oumarou, Loïc Feudjou ou encore Oyongo Bitolo ?