Décryptage: Du respect pour le football camerounais! Jusqu'où ira la tragi-comique partie de ping-pong qui se joue actuellement à la Fécafoot ?
Yaoundé, 20 Juin 2013
© Jean Marie NZEKOUE | Cameroon Tribune
Jusqu'où ira la tragi-comique partie de ping-pong qui se joue actuellement à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot)? Bien malin qui pourrait le dire avec exactitude. Jusqu'au moment où nous mettions sous presse, le bras de fer persistait entre les deux entités qui se sont donné pour mission, d'assurer la continuité du service à la tête de la Fécafoot suite a l'indisponibilité d'Iya Mohammed. D'un côté, le Comité exécutif sous la houlette du Dr Francis Mveng, troisième Vice-Président, a constaté «l'expiration du mandat des membres du Comité d'urgence élus en 2009» et manifesté la volonté de poursuivre le mandat de l'équipe sortante en convoquant hier au siège de la Fédération les délégués régionaux, pour participer à l'Assemblée générale élective. Une véritable provocation doublée d'insubordination aux yeux du Comité d'urgence qui l'a fait savoir à travers un communiqué publié en date du 17 juin à l'issue d'une séance de travail présidée par John Begheni Ndeh. En sa qualité de premier Vice-Président, ce dernier exige, ni plus ni moins, le respect et l'application des textes qui régissent le fonctionnement de la Fédération, lui reconnaissant, par conséquent, des prérogatives pour expédier les affaires courantes en cas d'empêchement du Président élu du Comité exécutif, comme c'est le cas présentement. Le Comité d'urgence enfonce d'ailleurs le clou en «constatant la vacance du poste du Président de la Fécafoot» et en décidant de procéder au «blocage des différents comptes de la fédération jusqu’à nouvel avis».
Il s’agit là assurément, d'une étape supplémentaire dans la déchirure qui a transformé le Comité exécutif, jadis si soudé, en vulgaire serpillière pour astiquer les egos et raviver les rivalités entre anciens complices qui se regardent désormais en chiens de faïence. Et chacun des protagonistes exploite les textes à sa manière, au gré de ses intérêts propres, sans se soucier, outre mesure, des dégâts engendrés par la cacophonie actuelle et encore moins de l'avenir du football camerounais. Ce qui renforce l'idée partagée par beaucoup que les responsables en service à la Fédération sont davantage préoccupés par leurs positions de pouvoir, les prébendes qui s'en suivent, au lieu d'être au service du football. S'agissant des textes eux-mêmes, on peut, s'interroger sur leur pertinence et leur neutralité dès lors qu'ils renferment des passages apparemment contradictoires qui ne favorisent pas leur saine application. Simple hasard? Difficile à dire.
Qui faut-il dès lors croire dans ce véritable imbroglio, même si le bon sens voudrait que force revienne à la loi? Toujours est-il que pour rester légaliste, il faudrait observer une certaine objectivité. Dans le contexte actuel, il semble malsain de renverser l'ordre des prérogatives pour contenter telle ou telle partie. Car défaut de changer les textes en cours de compétition, on peut au moins parvenir à un consensus minimal pour sortir la Fécafoot d'une situation confuse, qui met le Cameroun en délicatesse avec l'instance faîtière du football mondial. Vivement que les uns et les autres suivent la voie de la sagesse! Par respect pour le football Camerounais.
© Jean Marie NZEKOUE | Cameroon Tribune
Jusqu'où ira la tragi-comique partie de ping-pong qui se joue actuellement à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot)? Bien malin qui pourrait le dire avec exactitude. Jusqu'au moment où nous mettions sous presse, le bras de fer persistait entre les deux entités qui se sont donné pour mission, d'assurer la continuité du service à la tête de la Fécafoot suite a l'indisponibilité d'Iya Mohammed. D'un côté, le Comité exécutif sous la houlette du Dr Francis Mveng, troisième Vice-Président, a constaté «l'expiration du mandat des membres du Comité d'urgence élus en 2009» et manifesté la volonté de poursuivre le mandat de l'équipe sortante en convoquant hier au siège de la Fédération les délégués régionaux, pour participer à l'Assemblée générale élective. Une véritable provocation doublée d'insubordination aux yeux du Comité d'urgence qui l'a fait savoir à travers un communiqué publié en date du 17 juin à l'issue d'une séance de travail présidée par John Begheni Ndeh. En sa qualité de premier Vice-Président, ce dernier exige, ni plus ni moins, le respect et l'application des textes qui régissent le fonctionnement de la Fédération, lui reconnaissant, par conséquent, des prérogatives pour expédier les affaires courantes en cas d'empêchement du Président élu du Comité exécutif, comme c'est le cas présentement. Le Comité d'urgence enfonce d'ailleurs le clou en «constatant la vacance du poste du Président de la Fécafoot» et en décidant de procéder au «blocage des différents comptes de la fédération jusqu’à nouvel avis».
Il s’agit là assurément, d'une étape supplémentaire dans la déchirure qui a transformé le Comité exécutif, jadis si soudé, en vulgaire serpillière pour astiquer les egos et raviver les rivalités entre anciens complices qui se regardent désormais en chiens de faïence. Et chacun des protagonistes exploite les textes à sa manière, au gré de ses intérêts propres, sans se soucier, outre mesure, des dégâts engendrés par la cacophonie actuelle et encore moins de l'avenir du football camerounais. Ce qui renforce l'idée partagée par beaucoup que les responsables en service à la Fédération sont davantage préoccupés par leurs positions de pouvoir, les prébendes qui s'en suivent, au lieu d'être au service du football. S'agissant des textes eux-mêmes, on peut, s'interroger sur leur pertinence et leur neutralité dès lors qu'ils renferment des passages apparemment contradictoires qui ne favorisent pas leur saine application. Simple hasard? Difficile à dire.
Qui faut-il dès lors croire dans ce véritable imbroglio, même si le bon sens voudrait que force revienne à la loi? Toujours est-il que pour rester légaliste, il faudrait observer une certaine objectivité. Dans le contexte actuel, il semble malsain de renverser l'ordre des prérogatives pour contenter telle ou telle partie. Car défaut de changer les textes en cours de compétition, on peut au moins parvenir à un consensus minimal pour sortir la Fécafoot d'une situation confuse, qui met le Cameroun en délicatesse avec l'instance faîtière du football mondial. Vivement que les uns et les autres suivent la voie de la sagesse! Par respect pour le football Camerounais.