Déclaration solennelle du LAAKAM sur l'affaire du Tribalisme a l'UCAC déclenchée par Monseigneur Victor TONYE BAKOT
BAFOUSSAM - 04 AOUT 2012
© Correspondance
"LAAKAM, condamne fermement les propos de l’Archevêque qui ne sauraient trouver de justification par aucune explication matérielle, morale ou religieuse, ni par aucun mandat administratif donné par un quelconque organe de supervision de l’UCAC"
Déclaration solennelle
de la communauté Bamiléké qui est au Cameroun et dans le reste du monde,
en réponse à la nouvelle affaire Bamiléké
déclenchée par Monseigneur Victor TONYE BAKOT,
Archevêque de l’Eglise catholique romaine qui est au Cameroun
En
1991, le Cameroun vient à peine de retrouver les chemins du
multipartisme et d’une relative libéralisation grâce à une série de lois
promulguée par le président de la république quelques mois plus tôt en
1990. Cette étape cruciale de l’histoire de notre pays, s’est faite dans
la douleur des villes mortes, consécutives aux revendications
populaires d’un changement politique.
A ce propos, Les Anglo-Bamis sont particulièrement et officiellement mis à l’index, et payent un lourd tribut, sous l’action conjuguée des forces de l’ordre et des milices armées : destructions des biens et assassinats dans plusieurs villes des provinces du Sud et du Centre ; répression barbare au sein de l’université contre leurs étudiants ; chasse à l’homme dans la capitale ; production de discours de haine sur les ondes de certaines organes de presse écrites et radio à l’instar de Radio Centre. L’enfer atteindra le pic durant et après l’élection présidentielle d’octobre 1992. Aucun bilan n’a jamais été dressé, et aucune enquête, ni nationale ni internationale, n’a jamais été officiellement commise. Plusieurs drames à coloration de crime ethnique ciblé, à l'instar de l'incendie du marché Mokolo et autres attendent toujours le verdict des investigations.
C’est dans ce contexte que réunis à Bamougoum le 23 mars 1991, des fils et filles de la communauté, capitaines d’industrie et intellectuels, grands conseillers et experts, encadrés par des sages royaux et guidés par les esprits des ancêtres, constitueront l’association LAAKAM, conformément à la loi n°053/90 du 19 décembre 1990, pour se doter d’un cadre de réflexion multidimensionnel, aux fins de défendre leurs valeurs, de préserver leur culture, et de sauvegarder leurs intérêts, dans le respect des lois et règlements de la république, et dans le respect de l’éthique fondamentale et sacrée de la paix et du dialogue dans notre pays.
Vingt ans plus tard, en ce mois de juillet 2012, alors que le pays connaît à nouveau une brusque montée des incertitudes, des tractations, des mouvements d’humeur de toute nature résultant des calculs des forces politiques et sociales en vue de l’alternance qu’ils envisagent, espèrent ou planifient au sommet de l’Etat, la Communauté Bamiléké est une fois de plus indexée, à travers une nouvelle affaire qui a tout l’air d’une entrée en matière pernicieuse et savamment orchestrée. Comment ne pas établir une relation de succession des faits avec l'affaire de Deido et la répression des benskineurs qui s'en est suivie, accusés par des personnalités politiques et traditionnelles les plus autorisées de fauteurs de troubles Bamilékés, les fermetures intempestives des marchés en milieu de semaine à Yaoundé sous le prétexte de séances de salubrités chimériques, les déclarations sur les ondes de radios du maire de Yaoundé IVème pour justifier ses casses qui selon lui visent, à éloigner des gens qui quittent leur village à l'Ouest pour venir semer la saleté et le désordre. Tout un programme!
En effet, par sa correspondance adressée au Père Ludovic Lado, vice Doyen de la faculté des sciences sociales et de gestion de l’université catholique d’Afrique Centrale, Monseigneur Victor Tonye Bakot, grand Chancelier de cette institution, en se plaignant/dénonçant l’hégémonie des étudiants et des enseignants Bamilékés pourtant tous sélectionnés au terme d’une des procédures effectivement impartiales, inaugure, un nouveau cycle dangereux sur les mêmes bases, avec les mêmes arguments, la même démarche, et avec des risques réels des mêmes conséquences qu’en 1991, voire pires. Les manchettes de certains journaux témoignent à suffire et confirment.
Aussi, face à cette situation, LAAKAM, association responsable, invite chaque camerounais, à réfléchir profondément sur son rôle, sa place, et ses ambitions pour notre pays dans cette phase délicate, et au regard des enjeux indéniablement cruciaux pour l’avenir immédiat.
LAAKAM, condamne fermement les propos de l’Archevêque qui ne sauraient trouver de justification par aucune explication matérielle, morale ou religieuse, ni par aucun mandat administratif donné par un quelconque organe de supervision de l’UCAC.
LAAKAM, tout en prenant acte de la mise au point salutaire du rectorat qui réaffirme l'option d'une formation académique et professionnelle méritante et de qualité publiée dans le quotidien gouvernemental Cameroon tribune du 31 juillet 2012, invite instamment la conférence nationale épiscopale du Cameroun, à faire connaître très rapidement son sentiment sur cette démarche de l’Archevêque. L'association prévient que le silence de cette institution serait lourdement préjudiciable pour la stabilité des relations multiformes entre la communauté Bamiléké et l’Eglise catholique.
LAAKAM dénonce fermement la déportation du Père Lado, victime du devoir, victime de ses compétences, victime de sa recherche et de la promotion de l’excellence dans l’éducation, proscrit pour son courage de dire la vérité, chassé de son pays comme hier Monseigneur Albert Ndogmo de regretté mémoire.
LAAKAM s’tonne que l’Archevêque qui ne saurait ignorer l’histoire très douloureuse du Cameroun avec le véritable génocide orchestré contre certains peuples, ait volontairement ou involontairement enclenché une nouvelle affaire Bamiléké aux conséquences insaisissables et imprévisibles pour la cohésion nationale.
LAAKAM rappelle qu’elle a déployé des efforts immenses dans la décennie 1990 et 2000, pour parvenir à renouer les fils du dialogue et pour restaurer une relative confiance dans la coopération intercommunautaire au Cameroun, et alors même que certains n’ont jamais cessé et se refusent toujours de cesser d’indexer les Bamilékés comme un problème quelconque.
LAAKAM rappelle à ce propos, ses 250 correspondances adressées au gouvernement, ses démarches en direction de la communauté diplomatique, de la diaspora, du Saint siège, des organisations internationales. Les dirigeants de l’association ont été reçus en audience aux plus hauts niveaux de l’Etat et de la république, ainsi que dans les plus grandes chancelleries à l'étranger, pour rappeler l’urgence du dialogue, les dangers du sectarisme et de la discrimination dans les nominations, les examens et les concours professionnels, les découpages électoraux, la distribution de cartes d’électeur, les recrutements dans les corps de sécurité.
LAAKAM rappelle pour mémoire, et afin que personne, mue par les écrits de la haine, de la jalousie et de l’obscurantisme, ne tente de recommencer, l’incendie de la boulangerie la niçoise à Yaoundé, l’incendie de l’hôtel Arcades et de l’usine Intelar, première usine de montage d'ordinateurs en Afrique francophone) à Douala, le sang des étudiants versé dans les mini cités Bonamoussadi à Yaoundé, l’étudiant Kamga-Djengoué Collins brûlé vif dans sa chambre à Yaoundé, les barricades de la honte dressées à l’entrée de Yaoundé pour empêcher l’installation de Monseigneur Wouking.
LAAKAM considère comme une inacceptable provocation et une intolérable atteinte aux droits fondamentaux de tout citoyen, la remise en cause du principe du mérite et de la compétence, au profit d’une conception d’équilibre à tout prix qui est dorénavant responsable de l’expansion de la corruption et de la médiocrité de notre système de gouvernance, d’administration publique, de projection et d’intégration dans l’espace international.
LAAKAM réfute fermement la thèse d’une communauté quelconque qui aurait plus de droits ou plus de devoirs que d’autres, et rappelle qu’il appartient à l’Etat et aux institutions privées de toute nature y compris religieuses, de veiller à assurer l’égalité des chances uniquement sur la base du travail et des critères en toute occasion transparents et non discriminatoires.
LAAKAM appelle tous les auteurs connus et masqués des injures, des calculs sordides et des complots contre la communauté Bamiléké à y mettre fin, car les nouvelles générations ne sont pas disposées à accepter la continuité de l’institutionnalisation de ces dérives en croisant les bras.
LAAKAM déclare que les jeunes citoyens, qu’ils soient Bamilékés ou non, n’accepteront plus de souffrir le moindre martyr à cause de leur origine ethnique, et qu’en tout état de cause, les dispositions de la constitution de 1996 qui consacrent des notions d’apartheid avérées, doivent être proscrites.
LAAKAM déclare, que tout citoyen, quelle que soit son origine, qui occupe un poste de responsabilité en étant passé dans une école professionnelle avec une moyenne de loin inférieure à la moyenne obtenue par d’autres citoyens écartés à cause de leur origine ethnique, devrait se considérer comme un tricheur, un imposteur, un fossoyeur de la bonne gouvernance, un destructeur de la probité morale et de l’éthique de l’effort, un ennemi de la république.
LAAKAM rappelle que la problématique du changement politique au Cameroun n’est pas une affaire des seuls Bamilékés, tout comme celle du développement économique, de la performance académique et intellectuelle, et du rayonnement international. Cette communauté ne saurait donc être indexée à chaque fois que des tenants d’une parcelle du pouvoir ou de privilèges ponctuels, se sentent en ballotage politique ou en insécurité morale et matérielle.
LAAKAM réitère sa condamnation très ferme des propos de l’Archevêque de Yaoundé et dénonce la déportation du père Lado. En attendant les rapports des missions qu’elle a instruites à ses principaux démembrements opérationnels, Le Conseil supérieur des Intérêts Bamilékés (COSIBA) et le Congrès Mondial des Organisations Bamilékés (COMOBA), l’association recommande aux membres de la communauté de toute confession, de rester calmes et vigilants, et de poursuivre leur pratique religieuse normalement./.
Fait à Bafoussam, le 04 Août 2012
POUR LE BUREAU NATIONAL
SINDJOUN POKAM, Secrétaire Général
SHANDA TONME, Chargé de mission de l’information et des relations publiques
© Correspondance
"LAAKAM, condamne fermement les propos de l’Archevêque qui ne sauraient trouver de justification par aucune explication matérielle, morale ou religieuse, ni par aucun mandat administratif donné par un quelconque organe de supervision de l’UCAC"
de la communauté Bamiléké qui est au Cameroun et dans le reste du monde,
en réponse à la nouvelle affaire Bamiléké
déclenchée par Monseigneur Victor TONYE BAKOT,
Archevêque de l’Eglise catholique romaine qui est au Cameroun
A ce propos, Les Anglo-Bamis sont particulièrement et officiellement mis à l’index, et payent un lourd tribut, sous l’action conjuguée des forces de l’ordre et des milices armées : destructions des biens et assassinats dans plusieurs villes des provinces du Sud et du Centre ; répression barbare au sein de l’université contre leurs étudiants ; chasse à l’homme dans la capitale ; production de discours de haine sur les ondes de certaines organes de presse écrites et radio à l’instar de Radio Centre. L’enfer atteindra le pic durant et après l’élection présidentielle d’octobre 1992. Aucun bilan n’a jamais été dressé, et aucune enquête, ni nationale ni internationale, n’a jamais été officiellement commise. Plusieurs drames à coloration de crime ethnique ciblé, à l'instar de l'incendie du marché Mokolo et autres attendent toujours le verdict des investigations.
C’est dans ce contexte que réunis à Bamougoum le 23 mars 1991, des fils et filles de la communauté, capitaines d’industrie et intellectuels, grands conseillers et experts, encadrés par des sages royaux et guidés par les esprits des ancêtres, constitueront l’association LAAKAM, conformément à la loi n°053/90 du 19 décembre 1990, pour se doter d’un cadre de réflexion multidimensionnel, aux fins de défendre leurs valeurs, de préserver leur culture, et de sauvegarder leurs intérêts, dans le respect des lois et règlements de la république, et dans le respect de l’éthique fondamentale et sacrée de la paix et du dialogue dans notre pays.
Vingt ans plus tard, en ce mois de juillet 2012, alors que le pays connaît à nouveau une brusque montée des incertitudes, des tractations, des mouvements d’humeur de toute nature résultant des calculs des forces politiques et sociales en vue de l’alternance qu’ils envisagent, espèrent ou planifient au sommet de l’Etat, la Communauté Bamiléké est une fois de plus indexée, à travers une nouvelle affaire qui a tout l’air d’une entrée en matière pernicieuse et savamment orchestrée. Comment ne pas établir une relation de succession des faits avec l'affaire de Deido et la répression des benskineurs qui s'en est suivie, accusés par des personnalités politiques et traditionnelles les plus autorisées de fauteurs de troubles Bamilékés, les fermetures intempestives des marchés en milieu de semaine à Yaoundé sous le prétexte de séances de salubrités chimériques, les déclarations sur les ondes de radios du maire de Yaoundé IVème pour justifier ses casses qui selon lui visent, à éloigner des gens qui quittent leur village à l'Ouest pour venir semer la saleté et le désordre. Tout un programme!
En effet, par sa correspondance adressée au Père Ludovic Lado, vice Doyen de la faculté des sciences sociales et de gestion de l’université catholique d’Afrique Centrale, Monseigneur Victor Tonye Bakot, grand Chancelier de cette institution, en se plaignant/dénonçant l’hégémonie des étudiants et des enseignants Bamilékés pourtant tous sélectionnés au terme d’une des procédures effectivement impartiales, inaugure, un nouveau cycle dangereux sur les mêmes bases, avec les mêmes arguments, la même démarche, et avec des risques réels des mêmes conséquences qu’en 1991, voire pires. Les manchettes de certains journaux témoignent à suffire et confirment.
Aussi, face à cette situation, LAAKAM, association responsable, invite chaque camerounais, à réfléchir profondément sur son rôle, sa place, et ses ambitions pour notre pays dans cette phase délicate, et au regard des enjeux indéniablement cruciaux pour l’avenir immédiat.
LAAKAM, condamne fermement les propos de l’Archevêque qui ne sauraient trouver de justification par aucune explication matérielle, morale ou religieuse, ni par aucun mandat administratif donné par un quelconque organe de supervision de l’UCAC.
LAAKAM, tout en prenant acte de la mise au point salutaire du rectorat qui réaffirme l'option d'une formation académique et professionnelle méritante et de qualité publiée dans le quotidien gouvernemental Cameroon tribune du 31 juillet 2012, invite instamment la conférence nationale épiscopale du Cameroun, à faire connaître très rapidement son sentiment sur cette démarche de l’Archevêque. L'association prévient que le silence de cette institution serait lourdement préjudiciable pour la stabilité des relations multiformes entre la communauté Bamiléké et l’Eglise catholique.
LAAKAM dénonce fermement la déportation du Père Lado, victime du devoir, victime de ses compétences, victime de sa recherche et de la promotion de l’excellence dans l’éducation, proscrit pour son courage de dire la vérité, chassé de son pays comme hier Monseigneur Albert Ndogmo de regretté mémoire.
LAAKAM s’tonne que l’Archevêque qui ne saurait ignorer l’histoire très douloureuse du Cameroun avec le véritable génocide orchestré contre certains peuples, ait volontairement ou involontairement enclenché une nouvelle affaire Bamiléké aux conséquences insaisissables et imprévisibles pour la cohésion nationale.
LAAKAM rappelle qu’elle a déployé des efforts immenses dans la décennie 1990 et 2000, pour parvenir à renouer les fils du dialogue et pour restaurer une relative confiance dans la coopération intercommunautaire au Cameroun, et alors même que certains n’ont jamais cessé et se refusent toujours de cesser d’indexer les Bamilékés comme un problème quelconque.
LAAKAM rappelle à ce propos, ses 250 correspondances adressées au gouvernement, ses démarches en direction de la communauté diplomatique, de la diaspora, du Saint siège, des organisations internationales. Les dirigeants de l’association ont été reçus en audience aux plus hauts niveaux de l’Etat et de la république, ainsi que dans les plus grandes chancelleries à l'étranger, pour rappeler l’urgence du dialogue, les dangers du sectarisme et de la discrimination dans les nominations, les examens et les concours professionnels, les découpages électoraux, la distribution de cartes d’électeur, les recrutements dans les corps de sécurité.
LAAKAM rappelle pour mémoire, et afin que personne, mue par les écrits de la haine, de la jalousie et de l’obscurantisme, ne tente de recommencer, l’incendie de la boulangerie la niçoise à Yaoundé, l’incendie de l’hôtel Arcades et de l’usine Intelar, première usine de montage d'ordinateurs en Afrique francophone) à Douala, le sang des étudiants versé dans les mini cités Bonamoussadi à Yaoundé, l’étudiant Kamga-Djengoué Collins brûlé vif dans sa chambre à Yaoundé, les barricades de la honte dressées à l’entrée de Yaoundé pour empêcher l’installation de Monseigneur Wouking.
LAAKAM considère comme une inacceptable provocation et une intolérable atteinte aux droits fondamentaux de tout citoyen, la remise en cause du principe du mérite et de la compétence, au profit d’une conception d’équilibre à tout prix qui est dorénavant responsable de l’expansion de la corruption et de la médiocrité de notre système de gouvernance, d’administration publique, de projection et d’intégration dans l’espace international.
LAAKAM réfute fermement la thèse d’une communauté quelconque qui aurait plus de droits ou plus de devoirs que d’autres, et rappelle qu’il appartient à l’Etat et aux institutions privées de toute nature y compris religieuses, de veiller à assurer l’égalité des chances uniquement sur la base du travail et des critères en toute occasion transparents et non discriminatoires.
LAAKAM appelle tous les auteurs connus et masqués des injures, des calculs sordides et des complots contre la communauté Bamiléké à y mettre fin, car les nouvelles générations ne sont pas disposées à accepter la continuité de l’institutionnalisation de ces dérives en croisant les bras.
LAAKAM déclare que les jeunes citoyens, qu’ils soient Bamilékés ou non, n’accepteront plus de souffrir le moindre martyr à cause de leur origine ethnique, et qu’en tout état de cause, les dispositions de la constitution de 1996 qui consacrent des notions d’apartheid avérées, doivent être proscrites.
LAAKAM déclare, que tout citoyen, quelle que soit son origine, qui occupe un poste de responsabilité en étant passé dans une école professionnelle avec une moyenne de loin inférieure à la moyenne obtenue par d’autres citoyens écartés à cause de leur origine ethnique, devrait se considérer comme un tricheur, un imposteur, un fossoyeur de la bonne gouvernance, un destructeur de la probité morale et de l’éthique de l’effort, un ennemi de la république.
LAAKAM rappelle que la problématique du changement politique au Cameroun n’est pas une affaire des seuls Bamilékés, tout comme celle du développement économique, de la performance académique et intellectuelle, et du rayonnement international. Cette communauté ne saurait donc être indexée à chaque fois que des tenants d’une parcelle du pouvoir ou de privilèges ponctuels, se sentent en ballotage politique ou en insécurité morale et matérielle.
LAAKAM réitère sa condamnation très ferme des propos de l’Archevêque de Yaoundé et dénonce la déportation du père Lado. En attendant les rapports des missions qu’elle a instruites à ses principaux démembrements opérationnels, Le Conseil supérieur des Intérêts Bamilékés (COSIBA) et le Congrès Mondial des Organisations Bamilékés (COMOBA), l’association recommande aux membres de la communauté de toute confession, de rester calmes et vigilants, et de poursuivre leur pratique religieuse normalement./.
Fait à Bafoussam, le 04 Août 2012
POUR LE BUREAU NATIONAL
SINDJOUN POKAM, Secrétaire Général
SHANDA TONME, Chargé de mission de l’information et des relations publiques