DECLARATION DU TRIBUNAL ARTICLE 53 .
Dans notre pays, il se passe des crimes et des faits qui dépassent notre entendement. Des faits sous fond d’impunité, de laxisme et d’irresponsabilité des dirigeants en général. Certains faits nous donnent l’impression d’être dans un pays sans pilotes.
Football ; Programmés pour échouer :
La Fécafoot plonge le pays dans un traumatisme historique : pour la deuxième fois consécutive on verra la CAN à la télé.Le RDPC n’a pas trouvé mieux que de mettre autant de forces armés que de spectateurs. Que redoutaient-ils la défaite qui était là ou la colère légitime des supporters ? Pourquoi personne n’assume l’échec des lions? L’équipe de IYA Mohamed aurait du posé leur démission ou tout simplement poussé à la démission. Et dire que les éliminatoires du mondial vont se faire avec les mêmes serials loosers c’est une énième faute grave.
Inscription sur les listes électorales :
Tout le monde peut constater l’incapacité des partis politiques et du syndicat au pouvoir à inciter les populations à s’inscrire sur les listes électorales. Cela traduit une chose et implique un constat.
C’est la preuve absolue que le processus électoral est mal conduit et n’inspire pas confiance. Cela implique tout simplement que le cap de 5 millions d’électeurs sera difficilement atteint. En clair le changement par les élections est une utopie, le RDPC en est visiblement incapable.
Trafic d’organes et de cadavres :
A l’hôpital Laquintni de Douala, des employés dénoncent ouvertement devant les media des trafics d’organes, des disparitions de cadavres et des abominations à faire trembler le diable lui-même. Des policiers saisissent ci et là des ossements, des trafiquants. Des associations précisent des cas de disparition de cadavres admis dans les morgues en bonne et due forme. Les autorités des dites institutions, les autorités judiciaires et autres restent muettes.
Ces faits cités avérés dans cette déclaration pour la plus part gravissime à notre sens n’ont fait l’effet d’aucune communication gouvernementale.
Pas un mot, pas une once de lumière sur ces affaires de trafics d’organes, de cadavre, de bébé volé qui meurtrissent, traumatisent des familles entières. Pas un mot sur l’impasse qu’est la biométrie. Pas un mot sur la honte que sont devenus la Fécafoot et les lions.
4 petites lettres de Marafa ont ému le gouvernement .il l’a jugé rapidement et lui a donné un <<palace>> au SED. Eto’a fait une petite lettre et la République s’est mis en quatre pour le faire revenir avec en prime le brassard. C’est donc un pouvoir moribond qui nous gouverne, qui agit au cas par cas. C’est un axiome !
Le TRIBUNAL ARTICLE 53 pour sa part rappel aux directeurs des hôpitaux (vol de bébé et manipulation de cadavres) incriminés, aux responsables de ces actes barbaries qu’ils s’expliqueront tant qu’ils sont en vie devant un tribunal. Et comme au Cameroun on ne meurt jamais seul vous serez obligés de dénoncer les véritables commanditaires et complices. Y compris ces dirigeants de sport qui manipulent dans une obscurité noire les fonds publics sans aucune contre expertise possible. Avec en prime des résultats désastreux.
Un jour ce sera fait et tant que vous serez en vie, le TRIBUNAL ARTICLE 53 vous promet que vous expliquerez pourquoi des footballeurs sont payés par western union, pourquoi en cinq participations au mondial pas un stade réglementaire, ceci de entre autres.
EXPLIQUER, JUGER, CONDAMNER, PARDONNER, COMPRENDRE sont des exercices auxquels nous n’échapperont pas. C’est le passage obligé pour une véritable réconciliation nationale, et un développement dans la paix.
Si le gouvernement ne voit pas de trafics d’organes, de bébé, et les mutilations de cadavres, force est de constater que nous créons sans le vouloir deux Cameroun : un Cameroun des frustrés, des victimes et un Camerounais des bourreaux étant entendu que la masse des silencieux est forcément dans le camp des bourreaux.
Pour terminer, le TRIBUNAL ARTICLE 53 dénonce la détention abusivement longue et sans jugements de citoyens camerounais. La justice aurait du mener ses investigations d’abord avant les interpellations. Ceci démontre encore de ce que ces arrestations étaient des os à ronger pour l’opinion. De véritables scénarii pour régler des comptes.
Aujourd’hui nous interpellons haut et fort le garde des sceaux, l’opinion nationale et internationale de la promiscuité et la qualité animale barbare et sauvage des prisons camerounaises. A titre de rappel à la PRISON de NEW BELL à Douala, des détenus venant des cellules qui ont pris feu récemment partagent leur intimité avec des détenus mineurs. Sous le regard bien veillant des autorités.
Marafa, Fotso et Aba on eu doit à des cellules spéciales crée rapidement. Pourquoi pas les autres ?
Deux poids deux mesures ! Au pays du RDPC, il y a des détenus et les détenus. Le gouvernement garant de la justice et de l’égalité des chances lui-même divise, et est à la base de l’injustice par ses actes incompréhensibles et iniques. L’impunité ! Des institutions molles.
Ces arbres que nous plantons produisent des fruits qui s’appellent grève, soulèvement pour certains et pour d’autres trouble à ‘ordre public, tentative de déstabilisation de l’Etat etc.
Mais l’histoire est là pour nous dire que lorsque le peuple a parlé, il a parlé ! Et curieusement il parle toujours d’une voie, une seule fois, d’une seule façon.
N’est ce pas BEN ALI ?
Douala, le 19 octobre 2012
KUISSU Mephou Gérard
Coordinateur national
Tribunal Article53
Tribunalarticle53@gmail.com