Décès du Journaliste: Communique de l'ACAT
| | Décès du Journaliste: Communique de l'ACAT | | | DOUALA - 26 AVR. 2010
© BISSAY Maxime | Correspondance |
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COMMUNIQUE DE PRESSE
Conditions de détention dans les prisons du Cameroun:
Illustration par le décès de Monsieur BIBI Ngota, Directeur de publication de Cameroun Express.
C’est avec une grande consternation et amertume que l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT) antenne du Littoral - Cameroun a appris le vendredi 23 Avril 2010, le décès du journaliste camerounais BIBI Ngota, Directeur de publication de Cameroun Express.
Cet nième décès vient mettre davantage à nu, les conditions cruelles et inhumaines dans lesquelles sont détenues bon nombre de personnes dans les pénitenciers camerounais.
L’ACAT-Littoral condamne fermement les conditions dans lesquelles le journaliste BIBI Ngota a trouvé la mort le jeudi 22 Avril 2010 au sein du pénitencier de Kodengui à Yaoundé. L’ACAT-Littoral s’insurge contre le refus catégorique des autorités pénitentiaires à transférer le journaliste BIBI Ngota dans un hôpital alors qu’il présentait des réactions cutanées sévères et une hypertension avérée.
Outre la demande d’une enquête judiciaire visant à établir les responsabilités des uns et des autres, ayant entraîné la mort du journaliste BIBI Ngota, l’ACAT-Littoral demande une enquête parallèle sur les conditions générales de détention dans les prisons du Cameroun.
A cet effet, l’ACAT-Littoral s’est toujours insurgée contre:
- La surpopulation carcérale ;
- La promiscuité dans les prisons ;
- L’insuffisance criarde des mesures sanitaires et médicales appropriées au sein des prisons camerounaises.
Ces tares sont les conséquences directes de la quasi-totalité des décès dans les prisons camerounaises.
Fait à Douala, le 26 Avril 2010
Le Coordinateur,
BISSAY Maxime.