De l’affaire d’Etat au mensonge d’Etat ! Appel Citoyen à la mobilisation générale .
Chers Internautes,
c’est à vous que j’adresse ce petit mot. Le Ministre de la Communication
porte-parole du gouvernement camerounais a pris la parole après 6 mois
et 10 jours de silence depuis le kidnapping du bébé de mademoiselle
Vanessa Tchatchou le samedi 20 août 2011 à 14h 15 minutes dans la
couveuse hautement sécurisé de l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et
pédiatrique de Ngousso dans la banlieue de Yaoundé. Avant toute chose,
cette histoire est un drame humain que la cupidité humaine veut conduire
sur le champ politique avec des relents tribalistes parce que les
manipulateurs savent combien de fois le Cameroun est fragile dans son
unité nationale.
L’Enfant de Nkoteng n’est pas la fille de Vanessa
et le couple arrêté n’a aucun lien avec Mademoiselle Vanessa Tchatchou.
Le Ministre vient donc de
sacrifier à l’autel de la solidarité de complicité et du soutien aux
membres de la tribu la douleur de l’enfantement créatrice de notre
humanité. Il n’a rien dit de nouveau que nous n’ayons déjà révélé au
grand public !
Un bébé est né le 20 août 2011 à 7h43 minutes à la maternité de l’Hôpital Gynéco-Obstétrique de Ngousso, hôpital de référence si besoin est, par la qualité du personnel que des infrastructures, c’est le meilleur de notre pays.
A 14H15 minutes cet enfant est constaté volé par une infirmière qui va directement orienter les soupçons vers la grand-mère du nourrisson. Le 20 août était un samedi !
Ce bébé jusqu’ici sans visage et sans nom pour le grand public a une maman ; Vanessa Tchatchou, elle a 17 ans, s’exprime difficilement en français, comme 90% de camerounais, est de condition plus que modeste.
La fille de Vanessa a été enlevée par le personnel médical en service à l’Hôpital Gynéco-obstétrique de Ngousso ; dont un médecin et une infirmière identifiés. Le médecin en question est lui-même père de famille et travaille comme interne à Gynéco mais aussi à la Polyclinique de Tsinga en plein cœur de Yaoundé.
La douleur de l’enfantement est fondatrice de notre humanité, voilà pourquoi le kidnapping de l’enfant de Vanessa de l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Ngousso est l’acte le plus destructeur de la cellule famille et ne devrait laisser personne insensible et indifférent. La naissance d’un enfant un grand phare qui s’allume pour les adultes, il fait briller pour tout un chacun l’unique lumière de l’espérance et repousse les frontières de l’impossible puisqu’il permet à tout un chacun de se projeter au plus loin. La naissance d’un enfant est une aube joyeuse qui met fin pour tout homme à la longue nuit de ses incertitudes, de ses hésitations.
Mais six mois ont passé, six mois de mensonge et de torture de la fragile conscience en attente de Vanessa Tchatchou. Six mois ont passé et jour après jour le nuage de mensonge de l’administration de l’hôpital de référence de Ngousso a doublé d’épaisseur ; l’existence de la jeune maman transformée en enfer ; six mois ont passé et chacun de nous a volontairement détourné son regard hideux d’une complicité silencieuse enfin retrouvée. Oui six mois ont passé et Vanessa boit enfin jusqu’à la lie sa coupe de misère, six mois ont passé pour que Vanessa vive enfin pleinement sa condition d’orpheline de père.
La Fille de Vanessa est en vie et nous apportons notre expertise à notre gouvernement afin que l’enfant soit restitué à sa maman
L’Etat du Cameroun et son gouvernement sont notre principal allié dans cette quête de la vérité, celle qui est contraire à la communication gouvernementale faite le 2 février 2012 par son porte-parole. Nous nous mettons à la disposition de la DGRE, de la DPJ et de la Chancellerie de notre pays afin d’apporter les preuves que l’enfant recherché est bien vivant. Je demande aux médias du Cameroun et internationaux de nous apporter leur soutien. Aux populations de notre pays de ne plus se taire ! Oui, le Président de la République et la Première Dame, contrairement à ce qui est avancé par les uns et les autres n’ont jamais nommé personne pour voler les bébés, ceux qui piétinent la loi et les valeurs de la vie humaine n’ont pas leur soutien et j’entends avec votre soutien en apporter la preuve.
Le Ministre de la Communication et Porte-Parole du Gouvernement, n’a apporté aucune preuve matériel tendant à nous prouver que l’enfant de Nkoteng est la fille de Vanessa, ni test ADN, ni photographie des présumés coupables quand on sait la propension qui est celle de certains membres du gouvernement à exhiber au grand public ceux et celles qu’ils soupçonnent de délit ! Non non, plus que de l’indignation, nous devons garder notre sang froid car le combat est juste et noble.
Oui, je rêve que mes enfants, Jessy,Théry,
Eithan, Annièla, puissent se promener en toute sécurité dans nos villes
et campagnes sans avoir peur d’être enlevés. Je fais aujourd’hui un rêve
! C’est à vous et à nous tous de rendre ce rêve possible et vrai,
transposons le dans le vécu de tous les jours.
Mon unique rêve je le fais avec vous et je le vis avec vous, laissons
voler très haut nos ballons blancs de l’innocence pour qu’ils emportent
au loin notre volonté de voir les pouvoirs publics parcourir les
quelques kilomètres qui séparent l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et
Pédiatrique de Ngousso du domicile où est retenu cet enfant de six mois.
Cet enfant est vivant plus que jamais !
Telle est mon espérance. Je sais que c’est possible si nous nous engageons fortement aujourd’hui. Un tel engagement nous a souvent manqué, pas parce que les occasions ont manqué mais simplement parce que le temps de la maturation a été long ! Faisons donc sonner la cloche qui rassemble au-delà des rivières qui nous entourent, du Mfoundi à la Mefou, soyons à la fois les pèlerins et les chantres de la justice. Elle est là devant nous, levons et tendons la main pour la cueillir et l’offrir à celui dont les pas ont faibli pendant cette longue marche. Oui chers compatriotes, sonnons aussi fort et aussi haut que possible les cloche qui annoncent la quête, la recherche et enfin la trouvaille de cet enfant. Il est là devant nous, ses pleurs ont atteint chaque cœur, chaque village, chaque hameau, chaque cité de notre pays. Hâtons-nous de remplacer ces pleurs par les cris de joie !