Cuy : cabale contre Ondoa Akoa
À peine nommé à la tête de la Camwater, l’ex-secrétaire général de la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy) est la cible des conspirateurs de l’ombre. Au menu, une vraie fausse affaire de détournement de 360 millions.
La rumeur circule depuis près d’un mois. Elle fait état d’une prétendue plainte de Gilbert Tsimi Evouna contre l’ex- secrétaire général de la Cuy. À en croire la boule puante, le délégué du gouvernement auprès de la Cuy accuserait Alphonse Ondoa Akoa d’avoir ordonné un double paiement d’un montant de 360 millions de Fcfa.
A l’origine de ladite plainte, une vieille inimitié entre Gilbert Tsimi Evouna et son ancien collaborateur, fait par un récent décret présidentiel directeur général de la Camwater. Pas plus de détails pour éclairer les lanternes.
À la communauté urbaine où en principe on devait en savoir long, aucun cadre n’est au courant d’une telle plainte. En fin de semaine au moment où votre journal enquêtait sur le terrain, le patron des lieux se trouvait encore sur les terres du Sénégal, où il prenait part au colloque international de Dakar du Groupe de plaidoyer villes et changements climatiques.
Le reporter de La Météo a pu néanmoins s'apercevoir, au terme d'une autre descente sur le terrain, qu'il s'agit ni plus ni moins d'une cabale savamment instillée pour ternir l'image du successeur de Jean William Sollo à la Camwater. Votre journal en est même arrivé à la conclusion que l’ancien collaborateur de Gilbert Tsimi Evouna a laissé une bonne impression à la Cuy.
Au niveau du Tribunal criminel spécial (Tcs), là aussi, aucune trace d’une plainte contre Alphonse Ondoa Akoa
«Ceux qui véhiculent de telles affabulations méritent d’être conduits dans un hôpital spécialisé, se faire consulter par un psychiatre», rétorque-t-on. Pour les sceptiques endurcis, le secrétaire général est celui qui traite les dossiers liés à l’administration, il ne saurait être la personne indiquée pour ordonner le paiement de quelque prestation. Du coup, pour eux, l’affaire des 350 millions n’est ni plus ni moins qu’une histoire tirée par les cheveux. Alors, mentez, mentez toujours…