CRTV: Comment Amadou Vamoulké pille la boîte
Mercredi, 23 Mai 2012 10:30
Source Le Zénith (Republication)
Le dossier est pendant au Contrôle supérieur de l’Etat… C’est une note d’information et de dénonciation de détournement et coaction de détournement de deniers publics à la Crtv qui a déclenché l’affaire. Cette note, adressée au président de la République le 06 juin 2011, a été ampliée à M. le ministre délégué à la présidence chargé du Contrôle supérieur de l’Etat le 08 novembre 2011. Mais, elle n’a pas d’effet ; ou plutôt si : au Contrôle supérieur de l’Etat, on a fait « parler » les mis en cause, qui ont cru avoir étouffé le dossier en versant au ministre Etamé Massoma, des dizaines de millions de Fcfa. Dans le lot, madame Sally Messio à Bédiong, déjà mise en retraite, n’a pu donner qu’un million de Fcfa. En tout cas, après concertation avec ses complices, Amadou Vamoulké, a remis 30 millions de Fcfa au ministre Etamè Massoma, qui s’est assis sur le dossier. Seulement, la note d’information et de dénonciation a été adressée à plusieurs administrations ; et l’affaire est aujourd’hui relancée. De toutes les façons, Henri Eyébé Ayissi, le successeur de Etamè Massoma, homme de rigueur, ne fait pas dans le registre de l’étouffement des dossiers : le Contrôle supérieur de l’Etat, new-look ne gobe pas de ce pain-là. L’hallali Cette note d’information et de dénonciation de détournement de deniers publics adressée au président de la République, et que nous publions in extenso, soulève beaucoup de problèmes à la Crtv. Il y a d’abord l’incompétence de Amadou Vamoulké, qui a abaissé la boîte à la dimension de « télévision de quartier », avec des programmes très pauvres. Puis sur le plan des détournements, c’est l’hallali : des marchés fictifs ou surpayés, des sociétés écrans par lesquelles Vamoulké commet ses vols, des tripatouillages avec ses complices, la ruine de la Cmca avec la complicité de la Directrice de cette agence, dame Essomba Antoinette, et, avec madame Adèle Mballa Atangana du Cfpa d’Ekounou, c’est la fin des patates. Avec madame Sally Messio à Bédiong, il se passe des drôles de manigances ; savez-vous que la Crtv loue une caméra de cette dame à 150.000 Fcfa par jour ? Ceci supposerait que la Crtv n’aurait de vraie caméra adaptée à certains reportages en propre ? Au plan de la gestion quotidienne de la Crtv, les avantages du Dg sont marqués des double-emplois, toutes choses qui ruinent les finances de la boîte. Par exemple, le téléphone comme élément de salaire du Dg est de 375.000 Fcfa par mois ; mais, à ceci, il faut ajouter le téléphone pour le cabinet du Dg : 750.000 Fcfa par trimestre ; la flotte Orange du Dg : 300.000 Fcfa par mois ; et la flotte Orange cabinet du Dg : 150.000 Fcfa par mois. Et dans les carburants, le fonctionnement trimestriel du cabinet du Dg est de 11.520.000 Fcfa, soit 2.880.000 Fcfa par mois ; le carburant hebdomadaire servi en sus, est de 240.000 Fcfa ; et le carburant servi par la Cmca est de 350.000 Fcfa par mois. En fait, à la lecture de ladite note d’information, que le Contrôle supérieur de l’Etat, du temps du ministre Etamè Massoma a escamotée, on se rend compte que la Crtv se meurt, Amadou Vamoulké et ses complices sont engagés dans une gabegie sans pareilles. Est-ce parce que l’on prétend qu’ils seraient en train de construire et d’équiper une télévision privée, qu’ils intègreront quand le pouvoir va changer de mains ? Allez donc comprendre ce qui se passe avec cet Amadou Vamoulké, qui a échoué partout où il est passé : la Sopécam, l’Imprimerie nationale, la Sitabac. Et maintenant, c’est le tour de la tour de Mballa II, qu’il a transformée en un géant aux pieds d’argile et en lamidat comme le qualifie ses journalistes. Lisez plutôt la note qui accable Amadou Vamoulké et ses complices. Alice Suzanne Penda
Le dossier est pendant au Contrôle supérieur de l’Etat… C’est une note d’information et de dénonciation de détournement et coaction de détournement de deniers publics à la Crtv qui a déclenché l’affaire. Cette note, adressée au président de la République le 06 juin 2011, a été ampliée à M. le ministre délégué à la présidence chargé du Contrôle supérieur de l’Etat le 08 novembre 2011. Mais, elle n’a pas d’effet ; ou plutôt si : au Contrôle supérieur de l’Etat, on a fait « parler » les mis en cause, qui ont cru avoir étouffé le dossier en versant au ministre Etamé Massoma, des dizaines de millions de Fcfa. Dans le lot, madame Sally Messio à Bédiong, déjà mise en retraite, n’a pu donner qu’un million de Fcfa. En tout cas, après concertation avec ses complices, Amadou Vamoulké, a remis 30 millions de Fcfa au ministre Etamè Massoma, qui s’est assis sur le dossier. Seulement, la note d’information et de dénonciation a été adressée à plusieurs administrations ; et l’affaire est aujourd’hui relancée. De toutes les façons, Henri Eyébé Ayissi, le successeur de Etamè Massoma, homme de rigueur, ne fait pas dans le registre de l’étouffement des dossiers : le Contrôle supérieur de l’Etat, new-look ne gobe pas de ce pain-là. L’hallali Cette note d’information et de dénonciation de détournement de deniers publics adressée au président de la République, et que nous publions in extenso, soulève beaucoup de problèmes à la Crtv. Il y a d’abord l’incompétence de Amadou Vamoulké, qui a abaissé la boîte à la dimension de « télévision de quartier », avec des programmes très pauvres. Puis sur le plan des détournements, c’est l’hallali : des marchés fictifs ou surpayés, des sociétés écrans par lesquelles Vamoulké commet ses vols, des tripatouillages avec ses complices, la ruine de la Cmca avec la complicité de la Directrice de cette agence, dame Essomba Antoinette, et, avec madame Adèle Mballa Atangana du Cfpa d’Ekounou, c’est la fin des patates. Avec madame Sally Messio à Bédiong, il se passe des drôles de manigances ; savez-vous que la Crtv loue une caméra de cette dame à 150.000 Fcfa par jour ? Ceci supposerait que la Crtv n’aurait de vraie caméra adaptée à certains reportages en propre ? Au plan de la gestion quotidienne de la Crtv, les avantages du Dg sont marqués des double-emplois, toutes choses qui ruinent les finances de la boîte. Par exemple, le téléphone comme élément de salaire du Dg est de 375.000 Fcfa par mois ; mais, à ceci, il faut ajouter le téléphone pour le cabinet du Dg : 750.000 Fcfa par trimestre ; la flotte Orange du Dg : 300.000 Fcfa par mois ; et la flotte Orange cabinet du Dg : 150.000 Fcfa par mois. Et dans les carburants, le fonctionnement trimestriel du cabinet du Dg est de 11.520.000 Fcfa, soit 2.880.000 Fcfa par mois ; le carburant hebdomadaire servi en sus, est de 240.000 Fcfa ; et le carburant servi par la Cmca est de 350.000 Fcfa par mois. En fait, à la lecture de ladite note d’information, que le Contrôle supérieur de l’Etat, du temps du ministre Etamè Massoma a escamotée, on se rend compte que la Crtv se meurt, Amadou Vamoulké et ses complices sont engagés dans une gabegie sans pareilles. Est-ce parce que l’on prétend qu’ils seraient en train de construire et d’équiper une télévision privée, qu’ils intègreront quand le pouvoir va changer de mains ? Allez donc comprendre ce qui se passe avec cet Amadou Vamoulké, qui a échoué partout où il est passé : la Sopécam, l’Imprimerie nationale, la Sitabac. Et maintenant, c’est le tour de la tour de Mballa II, qu’il a transformée en un géant aux pieds d’argile et en lamidat comme le qualifie ses journalistes. Lisez plutôt la note qui accable Amadou Vamoulké et ses complices. Alice Suzanne Penda