Le capitaine de la sélection nationale exprime la peur pour sa sécurité. Il critique ouvertement la Fécafoot qui laisse entendre qu’elle « ne commente pas les commentaires ».
La sortie médiatique mercredi dernier de Samuel Eto’o dans un Forum organisé sur Internet par le magazine «JeWanda » continue d’alimenter l’actualité. Certains journaux spécialisés comme la Gazetta dello Sport (Italie), l’Equipe (France) consacrent même les articles à cette opération médiatique. Samuel Eto’o a laissé entendre qu’il avait peur pour sa sécurité lorsqu’il séjourne au Cameroun.
La partie consacrée à la gestion de la Fécafoot a surtout retenu notre attention. Dans son « tchat » avec le panel d’internautes du magazine, le sociétaire de l’Anzhi Matchkakala, invite le président de la Fécafoot, Iya Mohammed, à un débat contradictoire. Le capitaine des Lions indomptables soutient toujours que le football camerounais est pris en otage par un groupuscule de personnes. Une cinquantaine de personnes nous confiait-il récemment. «Les dirigeants sont des incompétents, des corrompus. Ce sont de vieilles personnes qui ont gaspillé notre argent au lieu de servir le football.
Ils ne pensent qu'aux voyages en première classe et à leurs comptes en Suisse», a poursuivi l'ancien joueur du Barça, demandant leur démission. Approché lundi pour réagir à cette sortie, la Fécafoot, par la voix de Junior Binyam, chef de département de la Communication, a laissé entendre qu’elle ne « commente pas les commentaires ». Le communicateur de la Fécafoot a poursuivi : « A l’équipe du Cameroun, on ne mange pas à la carte. Ce sont les buffets qui sont offerts aux joueurs. Une personne morale ne peut pas empoisonner une personne physique. Eto’o est une icône. Nous attendons donc plus de lui en termes de rigueur et de raisonnement. » Sans commentaire. Ambiance…