Crise centrafricaine: La Francophonie suspend Bangui de ses instances
Yaoundé, 08 avril 2013
© PETER KUM | Cameroon-Info.Net
Le communiqué de presse de son Secrétaire Général a été rendu public ce lundi.
© PETER KUM | Cameroon-Info.Net
Le communiqué de presse de son Secrétaire Général a été rendu public ce lundi.
Conformément aux dispositions du
Chapitre 5 de la Déclaration de Bamako, Abdou Diouf, Secrétaire général
de la Francophonie, a réuni, ce lundi 8 avril à Paris, le Conseil
Permanent de la Francophonie en session extraordinaire pour examiner la
situation en République Centrafricaine (RCA) suite au coup de force
survenu le 24 mars dernier.
Ayant pris connaissance du rapport circonstancié de la mission d’information et de contacts dépêchée par le Secrétaire Général du 29 mars au 05 avril 2013 à Bangui et dirigée par Monsieur Louis Michel, les représentants présents au CPF ont confirmé la condamnation du coup de force exprimée avec fermeté par le Secrétaire Général le 25 mars. Ils rappellent en outre les dispositions de la Déclaration de Bamako qui stipulent que: «pour préserver la démocratie, la Francophonie condamne les coups d’État et toute autre prise de pouvoir par la violence, les armes ou quelque autre moyen illégal».
Dans une résolution, et conformément aux dispositions du chapitre 5 de la Déclaration de Bamako, les membres du CPF ont décidé de prononcer la suspension de la République Centrafricaine tout en reconnaissant la décision prise par les Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEEAC instaurant un dispositif institutionnel de transition en République Centrafricaine, composé d'un Président de transition, d'un Conseil national de transition, d'une Cour constitutionnelle de transition et d'un Gouvernement d'union nationale, et acceptée sans condition par les autorités de fait centrafricaines.
Les représentants personnels des Chefs d’Etat et de Gouvernement, présents à cette session extraordinaire du CPF, ont, en outre, décidé de rester saisi de la situation en République Centrafricaine de manière à réexaminer sa position lors de sa prochaine session fixée au 28 juin 2013, en fonction des avancées constatées dans le processus de sortie de crise, notamment la mise en œuvre des mesures destinées à rétablir l’ordre constitutionnel.
Le CPF exprime enfin la disponibilité de l’OIF à œuvrer, aux côtés de tous les acteurs centrafricains et en concertation étroite avec les partenaires internationaux, à l'accompagnement, dans ses domaines d'expertise, de la transition en République Centrafricaine.
Ayant pris connaissance du rapport circonstancié de la mission d’information et de contacts dépêchée par le Secrétaire Général du 29 mars au 05 avril 2013 à Bangui et dirigée par Monsieur Louis Michel, les représentants présents au CPF ont confirmé la condamnation du coup de force exprimée avec fermeté par le Secrétaire Général le 25 mars. Ils rappellent en outre les dispositions de la Déclaration de Bamako qui stipulent que: «pour préserver la démocratie, la Francophonie condamne les coups d’État et toute autre prise de pouvoir par la violence, les armes ou quelque autre moyen illégal».
Dans une résolution, et conformément aux dispositions du chapitre 5 de la Déclaration de Bamako, les membres du CPF ont décidé de prononcer la suspension de la République Centrafricaine tout en reconnaissant la décision prise par les Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEEAC instaurant un dispositif institutionnel de transition en République Centrafricaine, composé d'un Président de transition, d'un Conseil national de transition, d'une Cour constitutionnelle de transition et d'un Gouvernement d'union nationale, et acceptée sans condition par les autorités de fait centrafricaines.
Les représentants personnels des Chefs d’Etat et de Gouvernement, présents à cette session extraordinaire du CPF, ont, en outre, décidé de rester saisi de la situation en République Centrafricaine de manière à réexaminer sa position lors de sa prochaine session fixée au 28 juin 2013, en fonction des avancées constatées dans le processus de sortie de crise, notamment la mise en œuvre des mesures destinées à rétablir l’ordre constitutionnel.
Le CPF exprime enfin la disponibilité de l’OIF à œuvrer, aux côtés de tous les acteurs centrafricains et en concertation étroite avec les partenaires internationaux, à l'accompagnement, dans ses domaines d'expertise, de la transition en République Centrafricaine.