Crise à la Fécafoot: Les adversaires de la Fécafoot font le dos rond à la Fifa
Douala, 08 avril 2013
© Lindovi Ndjio | La Nouvelle Expression
Le Comité citoyen et ses nouveaux alliés minimisent la portée de la lettre de la Fifa. La peur du gendarme est à reléguer à un passé désormais révolu. Le Comité citoyen pour le redressement du football camerounais l’a clairement signifié ce week-end au cours d’une conférence de presse qu’il a donné à Yaoundé.
A l’occasion, Emmanuel Mvé, son président, a battu le rappel des adversaires à l’équipe actuelle de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), avec entre autres Joseph Antoine Bell, David Mayébi, Prosper Nkou Mvondo, le dernier à se mesurer à Iya Mohammed dans une élection. Tous minimisent la portée de la lettre de la Fifa qui porte la signature de Jérôme Valke, son secrétaire général. Une lettre datée du 04 avril 2013, adressée à Iya Mohammed, à l’intention du ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep).
Dans la lettre dont le Comité citoyen doute de l’authenticité, ou mieux, de ce qu’elle est vraiment l’émanation de la Fifa à son plus grand niveau, son auteur dénonce «l’ingérence dans les affaires internes de la Fecafoot qui doit être seule à même de prendre de telles décisions conformément à ses statuts». Rappelant les statuts 13 et 17 des statuts de la Fifa qui «exigent en effet des associations membres qu’elles gèrent leurs affaires de façon indépendante et sans l’ingérence d’aucun tiers, faute de quoi elles sont susceptibles d’être sanctionnées». Alors, Jérôme Valke qui instruit Iya Mohammed de prendre attache avec les autorités, pour leur faire part de sa position. Sommant Yaoundé de revoir leur attitude au plus tard le 9 avril, faute de quoi «nous nous verrions alors obligés de porter le cas à la connaissance des organes de la Fifa appropriés pour de plus amples considérations».
Menace d’un recours à la Fifa : disque rayé
Disque rayé, répondent les membres du Comité citoyen. «On en a marre du chantage là», s’en moque Roger Milla. «…La Fifa n’est pas Dieu le père», minimise Joseph Antoine Bell pour qui le mécontentement est général, aussi bien dans les rues que du côté des footballeurs de métier. Le Dr Nkou Mvondo a pris le temps d’expliquer la décision de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc) qui lui donne raison partiellement dans le litige qui oppose Ngaoundéré Fc et autres clubs de la Ligue régionale de l’adamaoua, à la Fécafoot, au sujet du non respect de ses statuts par la Fécafoot. La décision du 28 mars, en dernier recours, «ordonne à la Fécafoot d’harmoniser ses textes, notamment sur les statuts en ce qui concerne les règles de quorum des organes décentralisés».
En clair, «la Fecafoot doit mettre un terme à la mascarade et redonner leur place aux ligues spécialisées et aux footballeurs», conclut le président de Ngaoundéré Fc. On apprend que le Comité, est aux côtés d’Adoum Garoua, le ministre des Sports, pour l’encourager à ne pas paniquer face aux menaces de la Fifa. Alors que ce dernier aurait confié à des proches qu’il irait jusqu’à une éventuelle suspension du Cameroun si cela peut aboutir à sauver le football camerounais malade. Un soutien qui aurait porté ses fruits, car des sources disent que le Minsep a déjà signifié son refus d’obtempérer à Jérôme Valke. En attendant, «nous allons répondre à la Fifa….», dénonce David Mayébi, membre du comité exécutif de la Fécafoot réhabilité récemment par le Cnosc, dans un contexte de défiance de l’homme à l’égard de ses amis.
En tout cas, le Comité citoyen soutient avoir toutes les cartes en main «pour mettre hors d’état de nuire ces profiteurs qui ont pris en otage le football camerounais». Pas opportun de parler de candidature ici. «… Notre combat est d’abord de libérer le football, de nettoyer les toiles d’araignée». Pendant ce temps, la Fécafoot poursuit son processus électoral.
© Lindovi Ndjio | La Nouvelle Expression
Le Comité citoyen et ses nouveaux alliés minimisent la portée de la lettre de la Fifa. La peur du gendarme est à reléguer à un passé désormais révolu. Le Comité citoyen pour le redressement du football camerounais l’a clairement signifié ce week-end au cours d’une conférence de presse qu’il a donné à Yaoundé.
A l’occasion, Emmanuel Mvé, son président, a battu le rappel des adversaires à l’équipe actuelle de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), avec entre autres Joseph Antoine Bell, David Mayébi, Prosper Nkou Mvondo, le dernier à se mesurer à Iya Mohammed dans une élection. Tous minimisent la portée de la lettre de la Fifa qui porte la signature de Jérôme Valke, son secrétaire général. Une lettre datée du 04 avril 2013, adressée à Iya Mohammed, à l’intention du ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep).
Dans la lettre dont le Comité citoyen doute de l’authenticité, ou mieux, de ce qu’elle est vraiment l’émanation de la Fifa à son plus grand niveau, son auteur dénonce «l’ingérence dans les affaires internes de la Fecafoot qui doit être seule à même de prendre de telles décisions conformément à ses statuts». Rappelant les statuts 13 et 17 des statuts de la Fifa qui «exigent en effet des associations membres qu’elles gèrent leurs affaires de façon indépendante et sans l’ingérence d’aucun tiers, faute de quoi elles sont susceptibles d’être sanctionnées». Alors, Jérôme Valke qui instruit Iya Mohammed de prendre attache avec les autorités, pour leur faire part de sa position. Sommant Yaoundé de revoir leur attitude au plus tard le 9 avril, faute de quoi «nous nous verrions alors obligés de porter le cas à la connaissance des organes de la Fifa appropriés pour de plus amples considérations».
Menace d’un recours à la Fifa : disque rayé
Disque rayé, répondent les membres du Comité citoyen. «On en a marre du chantage là», s’en moque Roger Milla. «…La Fifa n’est pas Dieu le père», minimise Joseph Antoine Bell pour qui le mécontentement est général, aussi bien dans les rues que du côté des footballeurs de métier. Le Dr Nkou Mvondo a pris le temps d’expliquer la décision de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc) qui lui donne raison partiellement dans le litige qui oppose Ngaoundéré Fc et autres clubs de la Ligue régionale de l’adamaoua, à la Fécafoot, au sujet du non respect de ses statuts par la Fécafoot. La décision du 28 mars, en dernier recours, «ordonne à la Fécafoot d’harmoniser ses textes, notamment sur les statuts en ce qui concerne les règles de quorum des organes décentralisés».
En clair, «la Fecafoot doit mettre un terme à la mascarade et redonner leur place aux ligues spécialisées et aux footballeurs», conclut le président de Ngaoundéré Fc. On apprend que le Comité, est aux côtés d’Adoum Garoua, le ministre des Sports, pour l’encourager à ne pas paniquer face aux menaces de la Fifa. Alors que ce dernier aurait confié à des proches qu’il irait jusqu’à une éventuelle suspension du Cameroun si cela peut aboutir à sauver le football camerounais malade. Un soutien qui aurait porté ses fruits, car des sources disent que le Minsep a déjà signifié son refus d’obtempérer à Jérôme Valke. En attendant, «nous allons répondre à la Fifa….», dénonce David Mayébi, membre du comité exécutif de la Fécafoot réhabilité récemment par le Cnosc, dans un contexte de défiance de l’homme à l’égard de ses amis.
En tout cas, le Comité citoyen soutient avoir toutes les cartes en main «pour mettre hors d’état de nuire ces profiteurs qui ont pris en otage le football camerounais». Pas opportun de parler de candidature ici. «… Notre combat est d’abord de libérer le football, de nettoyer les toiles d’araignée». Pendant ce temps, la Fécafoot poursuit son processus électoral.