Crimes rituels: Doit-on craindre le silence des populations?
Yaoundé, 20 juin 2013
© Ernest Kouo | L'Epervier
Le calme olympien gardé par les populations au moment où le phénomène de crime rituel battait son plein, a surpris d'une personne.
Dans la sous-région de l'Afrique centrale, le Cameroun n'était pas le seul pays où ces crimes rituels se passaient. D'autres pays à l'instar du Tchad-Congo-Gabon-RCA-Guinée Equatoriale, ont connu cet épisode sombre. Mais les choses ne sont pas appréciées de la même façon. Les sources concordantes révèlent que certaines personnalités et milliardaires de ces pays, seraient derrière ce phénomène, et sponsoriseraient à hauteur des millions, les auteurs de ces crimes dont la livraison de certaines parties des corps mutilés, leur accorderait des pouvoirs et graviraient les échelons dans leurs cercles vicieux. Un exemple concret est pris au Gabon voisin, où un Sénateur serait en prison à Libreville, parce qu'il serait derrière le gang des auteurs des crimes rituels. Dans la province de Langounier à Mouila au Gabon, les populations se sont levées comme un seul homme pour manifester leur mécontentement. Ce qui a troublé les autorités et le pouvoir en place, au point où certaines décisions ont été prises par le Chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba. Notamment sur la publication interdite des images ou des photos des victimes. Certains médias ont été suspendus au Gabon à propos de l'emballement médiatique.
Les agents du diable au centre des crimes rituels à Yaoundé, au lieu-dit Mimboman, sèment la terreur au sein des populations de ce quartier depuis presque un an aujourd'hui. Malgré les dispositions de sécurité prises par les autorités et les enquêtes menées pour mettre hors d'état de nuire ces criminels, la situation semble ne pas être éradiquée. Les chiffres non officiels font état de près d'une vingtaine de victimes, excusez du peu, depuis que ce phénomène a commencé. Les victimes qui sont en majorité les fillettes dont l'âge varient, entre cinq et vingt cinq ans, sont retrouvées dépourvues de leurs organes sexuels, ce qui montre à suffisance que ces crimes rituels suivent un processus social mystique, et savent pouvoir nourrir leurs hommes. Car au fur et à mesure que ces crimes sont dénoncés, les forfaits ne s'arrêtent pas.
Quelle est la vraie position des gouvernements face aux crimes rituels.
Certains gouvernements comme celui du Gabon pensent que, les assassinats n'ont pas commencé aujourd'hui, et réfutent l'idée selon laquelle, ce sont les personnalités de la République qui initient ces actes criminels, à cause de leurs adhésions aux cercles vicieux. Le Sénateur qui a été arrêté n'est qu'un criminel ordinaire, et ne saurait en aucun cas représenter tout un gouvernement. Au Cameroun, le gouvernement a mis sur pied un dispositif sécuritaire pour traquer les assaillants. Beaucoup sont arrêtés et méditent leurs sorts dans les prisons. Mais les crimes rituels ne s'arrêtent pas. Nous y reviendrons!!!
© Ernest Kouo | L'Epervier
Le calme olympien gardé par les populations au moment où le phénomène de crime rituel battait son plein, a surpris d'une personne.
Dans la sous-région de l'Afrique centrale, le Cameroun n'était pas le seul pays où ces crimes rituels se passaient. D'autres pays à l'instar du Tchad-Congo-Gabon-RCA-Guinée Equatoriale, ont connu cet épisode sombre. Mais les choses ne sont pas appréciées de la même façon. Les sources concordantes révèlent que certaines personnalités et milliardaires de ces pays, seraient derrière ce phénomène, et sponsoriseraient à hauteur des millions, les auteurs de ces crimes dont la livraison de certaines parties des corps mutilés, leur accorderait des pouvoirs et graviraient les échelons dans leurs cercles vicieux. Un exemple concret est pris au Gabon voisin, où un Sénateur serait en prison à Libreville, parce qu'il serait derrière le gang des auteurs des crimes rituels. Dans la province de Langounier à Mouila au Gabon, les populations se sont levées comme un seul homme pour manifester leur mécontentement. Ce qui a troublé les autorités et le pouvoir en place, au point où certaines décisions ont été prises par le Chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba. Notamment sur la publication interdite des images ou des photos des victimes. Certains médias ont été suspendus au Gabon à propos de l'emballement médiatique.
Les agents du diable au centre des crimes rituels à Yaoundé, au lieu-dit Mimboman, sèment la terreur au sein des populations de ce quartier depuis presque un an aujourd'hui. Malgré les dispositions de sécurité prises par les autorités et les enquêtes menées pour mettre hors d'état de nuire ces criminels, la situation semble ne pas être éradiquée. Les chiffres non officiels font état de près d'une vingtaine de victimes, excusez du peu, depuis que ce phénomène a commencé. Les victimes qui sont en majorité les fillettes dont l'âge varient, entre cinq et vingt cinq ans, sont retrouvées dépourvues de leurs organes sexuels, ce qui montre à suffisance que ces crimes rituels suivent un processus social mystique, et savent pouvoir nourrir leurs hommes. Car au fur et à mesure que ces crimes sont dénoncés, les forfaits ne s'arrêtent pas.
Quelle est la vraie position des gouvernements face aux crimes rituels.
Certains gouvernements comme celui du Gabon pensent que, les assassinats n'ont pas commencé aujourd'hui, et réfutent l'idée selon laquelle, ce sont les personnalités de la République qui initient ces actes criminels, à cause de leurs adhésions aux cercles vicieux. Le Sénateur qui a été arrêté n'est qu'un criminel ordinaire, et ne saurait en aucun cas représenter tout un gouvernement. Au Cameroun, le gouvernement a mis sur pied un dispositif sécuritaire pour traquer les assaillants. Beaucoup sont arrêtés et méditent leurs sorts dans les prisons. Mais les crimes rituels ne s'arrêtent pas. Nous y reviendrons!!!