Crimes rituels de Mimboman - Emmanuel Nono: Le présumé commanditaire en chef
Yaoundé, 1er avril 2013
© F.O. et A.M.B. | La Nouvelle
Malgré la négation de faits par son bras séculier, les éléments de la Police Judiciaire se sont rendus à la cossue résidence d'Emmanuel Nono à Bastos. Avec à la clé des découvertes troublantes.
Le constat semble aujourd'hui clair, Emmanuel Nono est le suspect N°1 de cette affaire des crimes rituels perpétrés sur des jeunes filles aussi bien à Bafoussam qu'à Yaoundé. Selon des sources, au cours d'une perquisition effectuée dans son domicile, son épouse, Mme Magne épouse Nono Marie, a confirmé les déclarations de l'homme de main, Tahoc Mongho. Elle aura ainsi déclaré que son mari a voyagé depuis le 14 janvier 2013 pour la signature d'un contrat de création d'une société de transport aérien dénommée «Lyna Air» dont les bureaux sont basés à Douala. Né vers 1947 à Bayangam, Emmanuel Nono est titulaire de la carte nationale d'identité N°103969388 délivrée le 9 septembre 2003 et sur laquelle il a pour profession ingénieur. Dans l'entourage de celui-ci, l'on indique que c'est un homme d'affaires multidimensionnel qui a dirigé la société Renault Cameroun il y a de cela plusieurs années. Propriétaire de nombreuses affaires, il serait à la tête d'une société agréée dans la vente de billets d'avion dénommée «Safar Tour, Village du bien-être». Gérant d'une station service Oil Lybia, son homme de main lui apporte tout son soutien. Seulement, des documents saisis lors des perquisitions au domicile d'Emmanuel Nono, de nos sources très bien renseignées, découvrent qu'Emmanuel Nono, alors Directeur de la Société SODAC en 2005, avait été convoqué par le Bureau National Interpol qui avait d'ailleurs lancé contre lui un avis de recherches. De l'exploitation du document de mise en demeure à lui adressé par le Directeur Général de Crédit Agricole SCB¬Cameroun, en date du 5 novembre 2009, on relève qu’Emmanuel Nono, par le biais d’une de ses multiples sociétés écrans, en l’occurrence la Société Ellery-Cameroun, a graduellement contracté des dettes dont le montant global se chiffre à 776 000 000 de FCFA. Selon des sources proches du dossier, ce fait pourrait démontrer à suffisance de la moralité douteuse de cet homme d'affaires à multiples casquettes. La grande curiosité au cours de cette perquisition aura été la découverte d'une bouteille contenant un liquide clair et à l'extérieur duquel on peut lire en anglais «this cleaning fluid is poisinous and flammable. Avoid contact with eyes and inhalation. Keep out of rea¬ch from children». Traduction approximative: «ce liquide de nettoyage est toxique et inflammable. Eviter tout contact avec les yeux et le nez. Ne pas laisser à la portée des enfants». Est-ce ce liquide qui était utilisé par les assassins au cours de leurs différentes opérations? Toujours est-il que mis au parfum du déroulement des évènements dans le pays, Emmanuel Nono aurait délibérément prorogé son séjour en France où il simulait des multiples rencontres d'affaires. Il a été rattrapé par la suite par la police.
© F.O. et A.M.B. | La Nouvelle
Malgré la négation de faits par son bras séculier, les éléments de la Police Judiciaire se sont rendus à la cossue résidence d'Emmanuel Nono à Bastos. Avec à la clé des découvertes troublantes.
Le constat semble aujourd'hui clair, Emmanuel Nono est le suspect N°1 de cette affaire des crimes rituels perpétrés sur des jeunes filles aussi bien à Bafoussam qu'à Yaoundé. Selon des sources, au cours d'une perquisition effectuée dans son domicile, son épouse, Mme Magne épouse Nono Marie, a confirmé les déclarations de l'homme de main, Tahoc Mongho. Elle aura ainsi déclaré que son mari a voyagé depuis le 14 janvier 2013 pour la signature d'un contrat de création d'une société de transport aérien dénommée «Lyna Air» dont les bureaux sont basés à Douala. Né vers 1947 à Bayangam, Emmanuel Nono est titulaire de la carte nationale d'identité N°103969388 délivrée le 9 septembre 2003 et sur laquelle il a pour profession ingénieur. Dans l'entourage de celui-ci, l'on indique que c'est un homme d'affaires multidimensionnel qui a dirigé la société Renault Cameroun il y a de cela plusieurs années. Propriétaire de nombreuses affaires, il serait à la tête d'une société agréée dans la vente de billets d'avion dénommée «Safar Tour, Village du bien-être». Gérant d'une station service Oil Lybia, son homme de main lui apporte tout son soutien. Seulement, des documents saisis lors des perquisitions au domicile d'Emmanuel Nono, de nos sources très bien renseignées, découvrent qu'Emmanuel Nono, alors Directeur de la Société SODAC en 2005, avait été convoqué par le Bureau National Interpol qui avait d'ailleurs lancé contre lui un avis de recherches. De l'exploitation du document de mise en demeure à lui adressé par le Directeur Général de Crédit Agricole SCB¬Cameroun, en date du 5 novembre 2009, on relève qu’Emmanuel Nono, par le biais d’une de ses multiples sociétés écrans, en l’occurrence la Société Ellery-Cameroun, a graduellement contracté des dettes dont le montant global se chiffre à 776 000 000 de FCFA. Selon des sources proches du dossier, ce fait pourrait démontrer à suffisance de la moralité douteuse de cet homme d'affaires à multiples casquettes. La grande curiosité au cours de cette perquisition aura été la découverte d'une bouteille contenant un liquide clair et à l'extérieur duquel on peut lire en anglais «this cleaning fluid is poisinous and flammable. Avoid contact with eyes and inhalation. Keep out of rea¬ch from children». Traduction approximative: «ce liquide de nettoyage est toxique et inflammable. Eviter tout contact avec les yeux et le nez. Ne pas laisser à la portée des enfants». Est-ce ce liquide qui était utilisé par les assassins au cours de leurs différentes opérations? Toujours est-il que mis au parfum du déroulement des évènements dans le pays, Emmanuel Nono aurait délibérément prorogé son séjour en France où il simulait des multiples rencontres d'affaires. Il a été rattrapé par la suite par la police.