Crash du Boeing de la Camair: Pourquoi l’Assemblée nationale a rejeté la proposition du Sdf
YAOUNDÉ - 18 Juin 2012
© François Théodore Evembe | La Nouvelle
La chambre entière s'est prononcée sur le sujet le jeudi où cours d'une séance plénière.
© François Théodore Evembe | La Nouvelle
La chambre entière s'est prononcée sur le sujet le jeudi où cours d'une séance plénière.
C’est par 97 voix contre 11 que les
députés ont voté contre la proposition de résolution introduite par le
Social Democratic Front (Sdf) et relative à la constitution d'une
commission d'enquête parlementaire au sujet de la non indemnisation des
71 victimes du Boeing 737-200 (le Nyong) qui s'est écrasé à Douala le 3
décembre 1995. La séance plénière de jeudi dernier; présidée par Cavaye
Yeguié Djibril, ne comportait que l'examen de ce point à l'ordre du
jour. La présentation du rapport de la commission des pétitions et des
résolutions a laissé la place à une question préalable du député Norbert
Amougou Mezang. Dans son exposé, et après être revenu sur le manque
d'arguments de la partie demanderesse, il a appelé au «rejet pur et
simple de cette proposition de résolution à ce niveau de à procédure».
Comme le veulent les dispositions de l'article 45 du règlement intérieur
de l'Assemblée nationale, le Pan a mis la question préalable aux voix,
Ce qui n'a plus permis aux députés du Sdf d'intervenir pour défendre
leur proposition. Une belle astuce qui a évité des débats houleux en
plénière. Nos sources indiquent qu'au regard des débats qu'aura soulevé
cette question lors de la conférence des présidents, tout portait à
croire que le vote serait favorable au projet déposé à la chambre par le
Sdt. Mais c'était sans compter avec la discipline du parti qui a
prévalu dans les rangs du Rdpc majoritaire. Les élus de ce parti ont
tout simplement suivi la consigne de la haute hiérarchie du parti:
Pour la petite histoire, à l'issue de l'accident du Boeing 737-200 de la Camair, la compagnie d'assurances Chanas Privat avait bel et bien procédé au règlement des dépenses afférentes aux bagages détruits et aux frais funéraires des victimes. L'assureur avait donc, contrairement aux allégations contenues dans les lettres ouvertes de Marafa Hamidou Yaya effectivement indemnisé les familles, conformément à !a réglementation et au contrat d'assurance souscrit auprès de Chanas Privat par la défunte Camair. A contrario, les 32.5 milliards de FCFA dont fait état l'ancien Minatd qui suscite la controverse autour d'Issa Tchiroma, relèveraient selon nos sources réputées, d'une décision de justice relative à la réparation des divers préjudices causés par une mauvaise exécution du contrat de maintenance conclu entre la Camair et la société Transnet Sud African Airways. Il s'agit incontestablement de 2 affaires tout à fait distinctes. Heureusement que les députés ont su être vigilants.
Pour la petite histoire, à l'issue de l'accident du Boeing 737-200 de la Camair, la compagnie d'assurances Chanas Privat avait bel et bien procédé au règlement des dépenses afférentes aux bagages détruits et aux frais funéraires des victimes. L'assureur avait donc, contrairement aux allégations contenues dans les lettres ouvertes de Marafa Hamidou Yaya effectivement indemnisé les familles, conformément à !a réglementation et au contrat d'assurance souscrit auprès de Chanas Privat par la défunte Camair. A contrario, les 32.5 milliards de FCFA dont fait état l'ancien Minatd qui suscite la controverse autour d'Issa Tchiroma, relèveraient selon nos sources réputées, d'une décision de justice relative à la réparation des divers préjudices causés par une mauvaise exécution du contrat de maintenance conclu entre la Camair et la société Transnet Sud African Airways. Il s'agit incontestablement de 2 affaires tout à fait distinctes. Heureusement que les députés ont su être vigilants.