C’était hier au cours d’une conférence de presse donnée par le ministre de la Communication.
L’échange d’hier entre le ministre de la Communication, Issa Tchiroma
Bakary, et les journalistes visait, selon le Mincom, à balayer «des
allégations mensongères et conflictogènes, alimentées ces derniers temps
par certaines personnes aux intentions manifestement orientées vers la
volonté de déstabiliser les institutions de la République et de
démobiliser les efforts d’un peuple».
Issa Tchiroma a ainsi d’entrée de propos précisé que l’auteur de la charge à son égard Marafa Hamidou Yaya (dans sa quatrième lettre), n’était pas digne d’entendre ses explications. «Je n’engage pas les débats je dis les faits et je dis la vérité. Je n’ai rien à recevoir des élucubrations d’une personne qui vient d’être condamnée pour dépravation. Je suis un politique avant d’être ministre. Je ne suis pas comme certains qui dès qu’on leur enlève le décret du président deviennent des hommes ordinaires», a-t-il martelé.
Avant de se lancer dans l’énumération des condamnations et des peines écopées par les personnalités mises en cause dans l’affaire Bbj-2, samedi dernier au Tribunal de grande instance du Mfoundi. Le porte-parole du gouvernement a également rejeté les allégations selon lesquelles, il aurait perçu la somme de 32 millions de Fcfa de l’agence sud africaine chargée de la révision des avions de la Camair. «L’argent va dans le trésor public. Doù vient-il que mon compte ait été renfloué dans ce cadre. De plus, l’agence sud-africaine dont il est question est réputée pour la qualité de ses services par conséquent, ne saurait se compromettre de quelques manières que se soient».
La compagnie d’assurance Chanas Assurance S.A. a tenu à préciser qu’à l’époque du sinistre, le contrat qui liait l’entreprise au gouvernement ne prévoyait pas l’assurance des personnels navigants non-commerciaux. De quoi expliquer le fait que l’hôtesse de l’air rescapée, Mme Welissane, n’ait reçu «qu’une partie de l’indemnisation».
Issa Tchiroma a terminé son laïus en se félicitant de ce que «l’assainissement et la moralisation de la vie publique prescrits par le chef de l’Etat se mettent continuellement en œuvre». Avant d’annoncer la tenue des états généraux de la communication avant la fin de cette année.