Crash de l’hélicoptère: La mort du survivant
DOUALA - 25 NOV. 2010
© David Nouwou | La Nouvelle Expression
L’espoir d’avoir un témoignage vivant sur ce qui a pu se passer dans l’appareil qui transportait le patron du Bir s’est envolé.
La Nouvelle Expression a appris, de sources introduites, que le sergent chef, unique rescapé du crash de l’avion qui a coûté la vie au colonel israélien à la retraite Avi Abraham Sivan, lundi, a aussi succombé hier, des suites de ses blessures. Les secouristes l’avaient récupéré dans un coma très profond sur les lieux de l’accident et il avait été placé sous soins intensifs, apprend-on, dans un centre hospitalier tenu secret à Yaoundé, la capitale politique camerounaise.
La présidence de la République et les enquêteurs se réjouissaient que le miraculé survivrait à ses blessures, avec espoir qu’il aiderait à donner de précieux renseignements sur les circonstances de l’accident, ainsi que sur tout le périple qu’ils ont entrepris avec l’appareil depuis quelques jours. Il semble que malgré l’optimisme qui a animé les responsables de l’armée camerounaise et le corps médical qui l’a pris en charge, son état pas du tout favorable, ne permettait pas une évacuation sanitaire immédiate vers un hôpital plus spécialisé en Europe.
Finalement, les cinq occupants du vol sont décédés : le colonel Avi Abraham Sivan (patron du Bataillon d’intervention rapide), son chauffeur (le sergent décédé à la fin), le colonel Odjong (pilote), un lieutenant et un adjudant. Les quatre militaires sont tous des Camerounais. La dépouille de leur chef, l’officier en retraite de l’armée israélienne, a été rapatriée dans son pays depuis mardi, après des honneurs militaires à lui rendus à Yaoundé par ses éléments et un détachement de l’armée camerounaise.
C’est depuis 25 ans que cet Israélien a imposé sa forte stature dans la sécurité de Paul Biya dont il était un ami personnel et non un chef militaire. Avec sa disparition, c’est incontestablement une large page de la garde présidentielle qui est tournée. Et « rien ne sera plus comme avant autour de la garde du chef de l’Etat», conclut un officier supérieur camerounais, sous anonymat.
© David Nouwou | La Nouvelle Expression
L’espoir d’avoir un témoignage vivant sur ce qui a pu se passer dans l’appareil qui transportait le patron du Bir s’est envolé.
La Nouvelle Expression a appris, de sources introduites, que le sergent chef, unique rescapé du crash de l’avion qui a coûté la vie au colonel israélien à la retraite Avi Abraham Sivan, lundi, a aussi succombé hier, des suites de ses blessures. Les secouristes l’avaient récupéré dans un coma très profond sur les lieux de l’accident et il avait été placé sous soins intensifs, apprend-on, dans un centre hospitalier tenu secret à Yaoundé, la capitale politique camerounaise.
La présidence de la République et les enquêteurs se réjouissaient que le miraculé survivrait à ses blessures, avec espoir qu’il aiderait à donner de précieux renseignements sur les circonstances de l’accident, ainsi que sur tout le périple qu’ils ont entrepris avec l’appareil depuis quelques jours. Il semble que malgré l’optimisme qui a animé les responsables de l’armée camerounaise et le corps médical qui l’a pris en charge, son état pas du tout favorable, ne permettait pas une évacuation sanitaire immédiate vers un hôpital plus spécialisé en Europe.
Finalement, les cinq occupants du vol sont décédés : le colonel Avi Abraham Sivan (patron du Bataillon d’intervention rapide), son chauffeur (le sergent décédé à la fin), le colonel Odjong (pilote), un lieutenant et un adjudant. Les quatre militaires sont tous des Camerounais. La dépouille de leur chef, l’officier en retraite de l’armée israélienne, a été rapatriée dans son pays depuis mardi, après des honneurs militaires à lui rendus à Yaoundé par ses éléments et un détachement de l’armée camerounaise.
C’est depuis 25 ans que cet Israélien a imposé sa forte stature dans la sécurité de Paul Biya dont il était un ami personnel et non un chef militaire. Avec sa disparition, c’est incontestablement une large page de la garde présidentielle qui est tournée. Et « rien ne sera plus comme avant autour de la garde du chef de l’Etat», conclut un officier supérieur camerounais, sous anonymat.