A l'atterrisage de l'avion,le sourire que les passagers de Air France affichait à leur descente de l’avion n’aura duré que quelques instants.Arrivés vers 19h 15, ils ont été obligés de chercher leurs bagages avec soit des briquets, soit leur téléphone portable. Tant pis pour celui qui avait son téléphone portable déchargé. Plus loin, ce sont les douaniers qui,munis de leurs torches ou lampes de poche fouillaient les sacs dans un hall puant de sueur.Voilà en plein 21è siècle un aéroport incapable de prévoir en matière de gestion d’énergie.
Comment un aéroport international de la taille de Douala peut fonctionner sans un groupe électrogène ?
Une source proche de la gestion de cet aéroport a affirmé sous anonymat que l’aéroport de Douala dispose pourtant d’un groupe électrogène. Mais son dispositif de mise en marche n’est pas automatique en cas de coupure du courant électrique. Et comme le technicien embauché à cet effet n’était pas présent au moment du délestage…
Imaginez un touriste étranger débarquant dans un aéroport dans le noir, dans la capitale économique camerounaise, comment réagirait-il ? C’est l’image de Douala, et au-delà du Cameroun, qui serait ainsi ternie
Faites un tour au Mali, au Burkina, Madagascar... les aéroports sont dotés des systèmes solaires qui réagissent à la seconde dès qu'il ya coupure du courant du réseau habituel...
Faudra t-il attendre 2035 pour pallier à ces manquements ? En tout cas, ce sont les grandes ambitions en marche....