Coups bas au sommet de l’Etat , le cas Laurent Esso
(Le Jour Quotidien 29/01/2010)
Analyse d’un environnement où les acteurs se tirent dessus, à la veille d’un remaniement ministériel annoncé.
Le Cameroun est pour sûr l’Afrique en miniature, c'est-à-dire le concentré dans un même pays des différences fondamentales culturelles, qui caractérisent dans l’ensemble tous les autres pays du continent. C’est peut-être pour cela, qu’au lieu de travailler à l’émergence d’un signe distinctif particulier de l’Afrique en miniature, la plupart des responsables officiels, ayant accédé jusqu’ici à une certaine dignité républicaine, n’ont excellé que dans l’obstruction et le jeu de massacre, pour gêner tel collègue, faire oublier au plus vite tel prédécesseur, retarder autant que faire se peut, l’arrivée aux affaires de tel autre.
Si ces pratiques sont courantes en temps normal, le rythme d’expression de cette méchanceté s’accélère lorsque les feux de l’actualité sont braqués sur un fait national précis du genre, reprise de l’opération épervier, imminence d’un remaniement ministériel, etc…
Pendant que le peuple, qui a élu en toute confiance le Président de la république sur la base d’un contrat plan que lui a proposé ce dernier, pendant que le peuple souverain attend légitimement des réponses à ses préoccupations, les responsables s’étripent dans des batailles sans la moindre règle ; naturellement, la presse est transformée en tatami devant abriter ces combats de gladiateurs dont l’issue ne profite à personne, même si pour un court instant, un camp, un clan, peut s’enorgueillir d’avoir envoyé un missile chaud à l’adversaire.
Quand est-ce qu’on travaillera pour bâtir le Cameroun, et ne faire que cela, car, on ne demande à personne « d’adorer » qui que soit, on demande à contrario à chacun de travailler avec les autres en toute honnêteté et loyauté, là est toute la nuance. En rappelant que la nomination d’un haut responsable public relève de la seule discrétion du Président de la République, nous essayons dans cette analyse de décrypter le phénomène ambiant de noircissement des adversaires politiques en s’appuyant sur l’opération épervier 3 et le probable remaniement ministériel débattu dans les salons douillets de la capitale politique, ces derniers temps.
Décret présidentiel
Au départ de l’ascension de l’ensemble des dignitaires administratifs du pays aujourd’hui, se trouve un décret présidentiel ; la nomination à un tel niveau en principe, vient confirmer des talents peut-être pas suffisamment reconnus, l’occasion étant ainsi donnée au privilégié de confirmer tout le bien que le Président de la République pense de lui, et cela ne peut se faire que par les résultats. Dans un système où la donne est au management public passif avec des réactions uniquement en «sapeurs pompiers», les résultats sont devenus un phénomène rare. Dès qu’un responsable se distingue par une performance remarquable dans un domaine, le reste du système s’engage à lui faire payer son crime de lèse inertie.
Les « Grandes Ambitions» du Président Paul Biya, se situant plutôt dans le registre du management public proactif où les responsables publics doivent anticiper sur les évènements et provoquer avec audace les mutations économiques nécessaires à l’accélération de la dynamique de progrès et du développement, le spectacle que nous offre les serviteurs de la République, avec des « éperviables » dessinés plus «éperviables » que d’autres, est somme toute, désolant. Pendant que le chassé-croisé est devenu le sport favori, qui bâtira le Cameroun, si tout devait se résumer qu’à des guerres de leadership malsain?
La spiritualité repose d’un côté sur la conviction qui Dieu existe en tant qu’intelligence absolue, ayant créé l’univers et tout ce qu’il contient, et d’un autre côté, sur la certitude que l’homme possède une âme émanant de Dieu. Un tel humanisme spiritualiste doit comprendre que Dieu se manifeste dans la création entière par des lois que les hommes, pour être heureux, se devraient d’étudier, de comprendre et de respecter. Vision peut-être utopique dans un environnement où la donne est aux crocs-en-jambe et autres peaux de bananes, aux guets-apens et pièges à l’infini, nous faisons nôtre la référence à Platon qui déclare dans la république « l’utopie est la forme d’Etat idéal », fin de citation.
Peut-être que sa réalisation n’est pas possible sur terre, mais le sage y met tout son espoir. En ces temps de transition dans l’histoire, la régénération semble plus que jamais possible en raison de l’orientation semblable des pensées de tous les hommes, de la généralisation des échanges internationaux, du mélange de plus en plus important grand des cultures, de la mondialisation de l’information et de l’approche interdisciplinaire actuelle des différentes branches de la science. Mais, la régénération, tant sur le plan individuel que collectif, ne peut avoir lieu que par la stimulation de l’éclectisme et en particulier la tolérance qui en est la conséquence. L’homme cherche toujours l’unité dans la multiplicité et aucun groupe politique ne peut avoir le monopole de la vérité.
Trajectoires
Comme d’autres hauts commis de l’Etat mis malgré eux au devant de la science à travers des dénonciations par presse, interposée, faites sur leur manière de gérer le bien public, sans oublier des ripostes toujours dans la presse avec un titre qui revient le plus souvent, qui en veut à un tel ? Ou bien qui veut la tête de … ?, assurance de ce que la presse est divisée dans ce jeu de massacre, Laurent Esso, Ministre d’Etat, secrétaire générale de la Présidence de la République, et donc plus proche collaborateur du chef de l’Etat, fait la une des journaux depuis quelques moments dans le registre des dénonciations sur sa gestion du bien public. Nous autres républicains pur sang, sommes pour la probité et le respect sacré du bien public.
Qu’on nous comprenne bien, si un serviteur de l’Etat est coupable et que sa culpabilité est prouvée, que les lois et règlements en vigueur au Cameroun soient appliqués contre lui. Mais, nous sommes interrogatifs sur le cas Laurent Esso, un peu par hasard grâce à la copie d’un document dont on lui attribue la paternité et que nous publions dans cet article, car, de l’entête du papier de la Présidence, à la signature du MINETAT, en passant par le cachet intelligemment brouillé, sans oublier le corps de la note rempli d’approximatifs et de non sens administratifs violant gravement l’orthodoxie de la rédaction administrative, il y a manifestement confusion de choses quelque part, et donc volonté délibérée de nuire, d’autres font l’objet du même harcèlement moral.
Nous ne connaissons pas personnellement le MINETAT/SG/PRC, mais, sa performance à la tête du MINDEF dans la gestion des carburants des armées, domaine ultra sensible pour la mobilité de nos forces de défense, avait à l’époque retenu toute notre attention. En effet, le déficit du carburant était de 7 milliards CFA à son arrivée, il l’avait baissé à 4 milliards CFA au moment où il partait ; à ce jour, (en tout cas avant l’entrée en scène de l’actuel ministre), on le signale à 16 milliards CFA, soit 4 fois ce qu’avait laissé l’Ex-Mindef.
Dans une administration publique comme la défense nationale où l’on marche plus que sur les œufs partout, réussir pareille performance, surtout dans notre pays, suppose qu’on ait suffisamment du tact et de l’habileté dans les rapports avec autrui. C’est peut-être pour cela que le suprême du Cameroun avait à nouveau entrepris de le rapprocher progressivement à ses côtés (relations extérieurs, SG/PRC). Par ailleurs, lorsqu’on observe Paul Biya à l’œuvre, on peut, à condition d’être curieux, se mettre à l’évidence qu’il n’affectionne pas l’informel, le non respect de la voie hiérarchique, qu’il maîtrise le droit avec violence, ce qui fait de lui un légaliste rigide et un nationaliste républicain pur, voilà pourquoi nous autres, soutenons du mieux que nous pouvons son action à la tête de l’Etat, sans le moindre calcul.
Les tirs nourris contre ce proche collaborateur du Président de la République, leur décryptage permet de comprendre qu’ils ont pour sûr des liens avec certaines affaires pendantes dans les tribunaux, en précisant que le magistrat hors hiérarchie qu’il est, doit certainement être un puissant allié, du chef de l’Etat dans la constitution des dossiers, et c’est cela que l’on veut bousculer. Les observateurs ont bien saisi que durant ses dernières vacances passées en Europe (Laurent Esso), le Président de la République, son chef, s’était retiré au village et n’en était revenu qu’après la reprise du service de son SG.
Autre chose, pour qui connaît la finesse de Paul Biya, sa rigueur, est-il possible pour lui, de garder indéfiniment un collaborateur pourri? La réserve doit nous inciter à plus d’humilité, car, il est désobligeant qu’ayant choisi seul un collaborateur sur des critères que personne d’autre n’a d’informations, le chef de l’Etat reçoive des notes soit des frères du village du collaborateur qui l’estiment non représentatif, impopulaire, ou de certains groupes de pression faisant œuvre de peindre en noir un adversaire politique, surtout en cette période d’incertitudes plurielles.
Toute proportion gardée, en étant un fervent soutien à l’opération épervier, nous pensons que le manque de sérénité qui entoure certains responsables publics, qui sont perturbés par des affaires vraies ou fausses, peut aussi être à la base du retard qu’accuse le Cameroun pour son émergence. Nous sommes pour une société ouverte, une société du mérite et de l’égalité de chance, que les différents parrains, racketteurs et autres contempteurs nous excusent, car ce qui compte pour nous, c’est l’avancée du Cameroun. Toutes les formes de perturbations qui se déploient dans le landernau politique camerounais, sont le fruit d’une imagination vicieuse et salace de quelques malins tapis dans le proche entourage présidentiel.
Nous sommes pour la rectitude morale, le respect des droits et de la dignité de l’autre, l’excellence et le respect sacré du Cameroun. Le pouvoir ne se partage pas, et pour le moment, seul Paul Biya le possède, et donc a les clés du jeu, ce qui est un sérieux avertissement à ceux qui font des doux rêves dans le sens de tirer malignement les ficelles des promotions aux responsabilités publiques.
Vivement un cessez-le-feu pour éviter le chaos vers lequel nous nous acheminons inexorablement, à cause de la haine que se vouent les serviteurs publics. Le dernier cercle du président de la république, objet de toutes les convoitises, de toutes sortes de propositions pertinentes ou non, devrait plus que jamais s’amender et fonctionner dans un esprit d’équipe au service exclusif du Président de la république et donc du peuple souverain qui l’a mandaté.
Ces guerres à n’en plus finir que se donnent des proches collaborateurs du PRC, et qui ne traduisent que des haines stériles, tel clan voulant bousculer tel autre, pour des intérêts bassement égoïstes, ne profitent, au final à personne, à moins que ceux qui insistent dans ce jeu, se prennent déjà pour le chef de l’Etat et le Cameroun.
*Pius Ottou* Economiste Senior
Président de l’Observatoire des comportements Socioéconomiques du Cameroun (O.C.E)
Analyse d’un environnement où les acteurs se tirent dessus, à la veille d’un remaniement ministériel annoncé.
Le Cameroun est pour sûr l’Afrique en miniature, c'est-à-dire le concentré dans un même pays des différences fondamentales culturelles, qui caractérisent dans l’ensemble tous les autres pays du continent. C’est peut-être pour cela, qu’au lieu de travailler à l’émergence d’un signe distinctif particulier de l’Afrique en miniature, la plupart des responsables officiels, ayant accédé jusqu’ici à une certaine dignité républicaine, n’ont excellé que dans l’obstruction et le jeu de massacre, pour gêner tel collègue, faire oublier au plus vite tel prédécesseur, retarder autant que faire se peut, l’arrivée aux affaires de tel autre.
Si ces pratiques sont courantes en temps normal, le rythme d’expression de cette méchanceté s’accélère lorsque les feux de l’actualité sont braqués sur un fait national précis du genre, reprise de l’opération épervier, imminence d’un remaniement ministériel, etc…
Pendant que le peuple, qui a élu en toute confiance le Président de la république sur la base d’un contrat plan que lui a proposé ce dernier, pendant que le peuple souverain attend légitimement des réponses à ses préoccupations, les responsables s’étripent dans des batailles sans la moindre règle ; naturellement, la presse est transformée en tatami devant abriter ces combats de gladiateurs dont l’issue ne profite à personne, même si pour un court instant, un camp, un clan, peut s’enorgueillir d’avoir envoyé un missile chaud à l’adversaire.
Quand est-ce qu’on travaillera pour bâtir le Cameroun, et ne faire que cela, car, on ne demande à personne « d’adorer » qui que soit, on demande à contrario à chacun de travailler avec les autres en toute honnêteté et loyauté, là est toute la nuance. En rappelant que la nomination d’un haut responsable public relève de la seule discrétion du Président de la République, nous essayons dans cette analyse de décrypter le phénomène ambiant de noircissement des adversaires politiques en s’appuyant sur l’opération épervier 3 et le probable remaniement ministériel débattu dans les salons douillets de la capitale politique, ces derniers temps.
Décret présidentiel
Au départ de l’ascension de l’ensemble des dignitaires administratifs du pays aujourd’hui, se trouve un décret présidentiel ; la nomination à un tel niveau en principe, vient confirmer des talents peut-être pas suffisamment reconnus, l’occasion étant ainsi donnée au privilégié de confirmer tout le bien que le Président de la République pense de lui, et cela ne peut se faire que par les résultats. Dans un système où la donne est au management public passif avec des réactions uniquement en «sapeurs pompiers», les résultats sont devenus un phénomène rare. Dès qu’un responsable se distingue par une performance remarquable dans un domaine, le reste du système s’engage à lui faire payer son crime de lèse inertie.
Les « Grandes Ambitions» du Président Paul Biya, se situant plutôt dans le registre du management public proactif où les responsables publics doivent anticiper sur les évènements et provoquer avec audace les mutations économiques nécessaires à l’accélération de la dynamique de progrès et du développement, le spectacle que nous offre les serviteurs de la République, avec des « éperviables » dessinés plus «éperviables » que d’autres, est somme toute, désolant. Pendant que le chassé-croisé est devenu le sport favori, qui bâtira le Cameroun, si tout devait se résumer qu’à des guerres de leadership malsain?
La spiritualité repose d’un côté sur la conviction qui Dieu existe en tant qu’intelligence absolue, ayant créé l’univers et tout ce qu’il contient, et d’un autre côté, sur la certitude que l’homme possède une âme émanant de Dieu. Un tel humanisme spiritualiste doit comprendre que Dieu se manifeste dans la création entière par des lois que les hommes, pour être heureux, se devraient d’étudier, de comprendre et de respecter. Vision peut-être utopique dans un environnement où la donne est aux crocs-en-jambe et autres peaux de bananes, aux guets-apens et pièges à l’infini, nous faisons nôtre la référence à Platon qui déclare dans la république « l’utopie est la forme d’Etat idéal », fin de citation.
Peut-être que sa réalisation n’est pas possible sur terre, mais le sage y met tout son espoir. En ces temps de transition dans l’histoire, la régénération semble plus que jamais possible en raison de l’orientation semblable des pensées de tous les hommes, de la généralisation des échanges internationaux, du mélange de plus en plus important grand des cultures, de la mondialisation de l’information et de l’approche interdisciplinaire actuelle des différentes branches de la science. Mais, la régénération, tant sur le plan individuel que collectif, ne peut avoir lieu que par la stimulation de l’éclectisme et en particulier la tolérance qui en est la conséquence. L’homme cherche toujours l’unité dans la multiplicité et aucun groupe politique ne peut avoir le monopole de la vérité.
Trajectoires
Comme d’autres hauts commis de l’Etat mis malgré eux au devant de la science à travers des dénonciations par presse, interposée, faites sur leur manière de gérer le bien public, sans oublier des ripostes toujours dans la presse avec un titre qui revient le plus souvent, qui en veut à un tel ? Ou bien qui veut la tête de … ?, assurance de ce que la presse est divisée dans ce jeu de massacre, Laurent Esso, Ministre d’Etat, secrétaire générale de la Présidence de la République, et donc plus proche collaborateur du chef de l’Etat, fait la une des journaux depuis quelques moments dans le registre des dénonciations sur sa gestion du bien public. Nous autres républicains pur sang, sommes pour la probité et le respect sacré du bien public.
Qu’on nous comprenne bien, si un serviteur de l’Etat est coupable et que sa culpabilité est prouvée, que les lois et règlements en vigueur au Cameroun soient appliqués contre lui. Mais, nous sommes interrogatifs sur le cas Laurent Esso, un peu par hasard grâce à la copie d’un document dont on lui attribue la paternité et que nous publions dans cet article, car, de l’entête du papier de la Présidence, à la signature du MINETAT, en passant par le cachet intelligemment brouillé, sans oublier le corps de la note rempli d’approximatifs et de non sens administratifs violant gravement l’orthodoxie de la rédaction administrative, il y a manifestement confusion de choses quelque part, et donc volonté délibérée de nuire, d’autres font l’objet du même harcèlement moral.
Nous ne connaissons pas personnellement le MINETAT/SG/PRC, mais, sa performance à la tête du MINDEF dans la gestion des carburants des armées, domaine ultra sensible pour la mobilité de nos forces de défense, avait à l’époque retenu toute notre attention. En effet, le déficit du carburant était de 7 milliards CFA à son arrivée, il l’avait baissé à 4 milliards CFA au moment où il partait ; à ce jour, (en tout cas avant l’entrée en scène de l’actuel ministre), on le signale à 16 milliards CFA, soit 4 fois ce qu’avait laissé l’Ex-Mindef.
Dans une administration publique comme la défense nationale où l’on marche plus que sur les œufs partout, réussir pareille performance, surtout dans notre pays, suppose qu’on ait suffisamment du tact et de l’habileté dans les rapports avec autrui. C’est peut-être pour cela que le suprême du Cameroun avait à nouveau entrepris de le rapprocher progressivement à ses côtés (relations extérieurs, SG/PRC). Par ailleurs, lorsqu’on observe Paul Biya à l’œuvre, on peut, à condition d’être curieux, se mettre à l’évidence qu’il n’affectionne pas l’informel, le non respect de la voie hiérarchique, qu’il maîtrise le droit avec violence, ce qui fait de lui un légaliste rigide et un nationaliste républicain pur, voilà pourquoi nous autres, soutenons du mieux que nous pouvons son action à la tête de l’Etat, sans le moindre calcul.
Les tirs nourris contre ce proche collaborateur du Président de la République, leur décryptage permet de comprendre qu’ils ont pour sûr des liens avec certaines affaires pendantes dans les tribunaux, en précisant que le magistrat hors hiérarchie qu’il est, doit certainement être un puissant allié, du chef de l’Etat dans la constitution des dossiers, et c’est cela que l’on veut bousculer. Les observateurs ont bien saisi que durant ses dernières vacances passées en Europe (Laurent Esso), le Président de la République, son chef, s’était retiré au village et n’en était revenu qu’après la reprise du service de son SG.
Autre chose, pour qui connaît la finesse de Paul Biya, sa rigueur, est-il possible pour lui, de garder indéfiniment un collaborateur pourri? La réserve doit nous inciter à plus d’humilité, car, il est désobligeant qu’ayant choisi seul un collaborateur sur des critères que personne d’autre n’a d’informations, le chef de l’Etat reçoive des notes soit des frères du village du collaborateur qui l’estiment non représentatif, impopulaire, ou de certains groupes de pression faisant œuvre de peindre en noir un adversaire politique, surtout en cette période d’incertitudes plurielles.
Toute proportion gardée, en étant un fervent soutien à l’opération épervier, nous pensons que le manque de sérénité qui entoure certains responsables publics, qui sont perturbés par des affaires vraies ou fausses, peut aussi être à la base du retard qu’accuse le Cameroun pour son émergence. Nous sommes pour une société ouverte, une société du mérite et de l’égalité de chance, que les différents parrains, racketteurs et autres contempteurs nous excusent, car ce qui compte pour nous, c’est l’avancée du Cameroun. Toutes les formes de perturbations qui se déploient dans le landernau politique camerounais, sont le fruit d’une imagination vicieuse et salace de quelques malins tapis dans le proche entourage présidentiel.
Nous sommes pour la rectitude morale, le respect des droits et de la dignité de l’autre, l’excellence et le respect sacré du Cameroun. Le pouvoir ne se partage pas, et pour le moment, seul Paul Biya le possède, et donc a les clés du jeu, ce qui est un sérieux avertissement à ceux qui font des doux rêves dans le sens de tirer malignement les ficelles des promotions aux responsabilités publiques.
Vivement un cessez-le-feu pour éviter le chaos vers lequel nous nous acheminons inexorablement, à cause de la haine que se vouent les serviteurs publics. Le dernier cercle du président de la république, objet de toutes les convoitises, de toutes sortes de propositions pertinentes ou non, devrait plus que jamais s’amender et fonctionner dans un esprit d’équipe au service exclusif du Président de la république et donc du peuple souverain qui l’a mandaté.
Ces guerres à n’en plus finir que se donnent des proches collaborateurs du PRC, et qui ne traduisent que des haines stériles, tel clan voulant bousculer tel autre, pour des intérêts bassement égoïstes, ne profitent, au final à personne, à moins que ceux qui insistent dans ce jeu, se prennent déjà pour le chef de l’Etat et le Cameroun.
*Pius Ottou* Economiste Senior
Président de l’Observatoire des comportements Socioéconomiques du Cameroun (O.C.E)
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