La Patience a des limites, a-t-on coutume de dire. 4 mois après avoir remporté les élections présidentielles, très rapidement reconnues par la communauté internationale et face au refus catégorique de Laurent Gbagbo de lui céder le fauteuil, Alassane Dramane Ouattara a décidé de prendre les armes pour s´installer au pouvoir.
Dans cette conquête visiblement rapide du pouvoir, le président élu Alassane Dramane Ouattara n´y est pas allé de main morte puisque l´Onu, Amnesty international accusent ses partisans de violations graves des droits de l´homme.
En effet , l’avancée des Forces républicaines, fidèles à Alassane Ouattara, s’est accompagnée de massacres de grande ampleur en particulier dans l'Ouest, à Duékoué, où on dénombre près 800 morts. Selon Amnesty ,certains des actes commis par les hommes armés des deux camps, en particulier les Forces pro-Ouattara, sont des crimes de guerre.
Du coup, le président élu Alassane Dramane Ouattara tombe facilement dans le piège du boulanger Laurent Gbagbo qui n´attendait que celui-ci se lasse de ne pouvoir pas s´installer au pouvoir , s´énerve et verse dans la violence, surtout dans le massacre des populations comme ce fut le cas le 1er avril dernier . Un autre coup fourré de Laurent Gbagbo qui parvient ainsi á pousser son rival politique á la faute : la violation des droits de l´homme.
Désormais, Alassane Dramane Ouattara a lui aussi les mains couvertes de sang avant même d´avoir conquis le siège présidentiel.
Toutefois, á la différence de Laurent Gbagbo, le président élu Alassane Dramane Outtara ne payera pas cash ce massacre quoique dénoncé par ses parrains occidentaux ; il devra encore attendre pour être jugé un jour par la cour pénale internationale (CPJ) ; les plaintes devraient encore attendre. Aussi longtemps qu´il sera au pouvoir, qu´il bénéficiera du soutien intéressé et calculé de ses parrains qui se battent bec et ongle pour le placer au sommet de l´Etat ivoirien , ce sujet sera tabou.
Quand au président sortant Laurent Ggabo malheureusement, son dos rond et son entêtement lui vaudront bientôt une inculpation et un transfèrement devant une cour internationale pour répondre de ses actes, á l´instar du libérien charles Taylor ou du tchadien Hissène Habré. Malgré tout, son refus de tout compromis, de toute bouée de sauvetage ne lui ôtent pas totalement sa stature de panafricaniste libéral.
En bon malin, il a réussi á pousser Alassane Dramane Ouattara á la faute en lui foutant un gros caillou dans sa chaussure dans sa marche vers le palais présidentiel, donc un justiciable en sursis.