YOUWIN2018

La Guinée et la Côte d’Ivoire ont beaucoup de choses en commun.Notamment, le même modèle de Démocratie avec son cortège de reports d’élection et son fétichisme des dates. En Guinée, Cellou Dalein a sans doute gagné le deuxième tour. Mais c’est Alpha Condé qui a été proclamé vainqueur.En Côte d’Ivoire, Ouattara a remporté la deuxième manche. Et c’est le président sortant qui a été proclamé vainqueur par la Cour constitutionnelle. Alors que quelques heures plus tôt, la Commission électorale le donnait pour battu.Et, bonjour les interventions ‘’dosées’’ de ceux qui se font appeler Communauté internationale et la contestation. Le représentant du secrétaire général des Nations Unies, en tête,estime qu’Alhassane Ouattara a largement gagné cette élection, avec un score qu’il certifie, la main sur le cœur, et appelle Laurent Gbagbo à respecter le verdict des urnes en cédant le fauteuil.

A Laurent Gbagbo de répondre, ce week-end, que « si l’ONU à des leçons de démocratie à donner, c’est à la Guinée qu’il convient de les enseigner », parce que là-bas, renchérit-il, « tout le monde sait celui qui a gagné, mais les Nations Unies n’ont pipé mot », lance-t-il avant de s’interroger, « mais de quoi se mêlent-ils ? » Avec de tels propos, Laurent Gbagbo espérait que la lâcheté de cette communauté internationale-là allait en souffrir. C’était peut-être sans compter sur l’absence de ‘’raisons’’ qui anime celle-là.