Corruption (Rapport de la CONAC): Le Cameroun finance le terrorisme
Yaoundé, 29 Novembre 2012
© Hugues Bossoken | Cameroon-Info.Net
C’est ce que laisse croire le deuxième rapport de la commission nationale anticorruption (CONAC) qui a été présenté ce jeudi 29 novembre au palais des congrès de Yaoundé.
© Hugues Bossoken | Cameroon-Info.Net
C’est ce que laisse croire le deuxième rapport de la commission nationale anticorruption (CONAC) qui a été présenté ce jeudi 29 novembre au palais des congrès de Yaoundé.
Ledit rapport est contenu dans un
document de 323 pages. Il fait un état des lieux de la lutte contre la
corruption au Cameroun durant la période 2011. Il est structuré en
quatre grandes parties à savoir :
- les stratégies sectorielles en matière de lutte contre la corruption au pays
- les enquêtes et activités de contrôle
- la prévention et la répression des pratiques de corruptions
- la coopération en matière de lutte contre le fléau.
Si le premier rapport faisait un clin d’œil aux gestionnaires impliqués dans le processus, ce deuxième volet a pour particularité d’être riche en chiffres. Une illustration parfaite est réservée à la descente sur une station de pesage de nkometou sur la nationale numéro 4 Yaoundé - Bafoussam, à la suite d’une dénonciation.
Du 1er au 06 août 2012, soit 6 jours de travail, 41 camions ont été pénalisés et n’ont payé que 2.415.500 FCFA. Or en 60 minutes donc 1 heure de temps, l’équipe de la CONAC a réussi à faire payer a des camionneurs indélicats au bénéfice des caisses de l’état, la somme de 1.824.000 de FCFA en faisant une équation avec référence sur une journée, l’Etat aurait pu engranger dans ces caisses ,l’équivalent de 43.770.000 FCFA soit 260 millions en une semaine au lieu de 2 millions et demi. Sans commentaire!
Le document puise également sa richesse par son nombre élevé d’actes et de pratiques de corruption recensé dans le cadre de la manipulation des biens de l’Etat et de la fortune publique.
Aucun secteur n’est épargné par le fruit des observations de la CONAC. Il met en lumière des pratiques au niveau même des administrations de souveraineté telles que l’exécutif, le législatif et le système judiciaire.
En parcourant le document, on retient que les banques publiques et privées sont très souvent des instruments de corruption, de blanchiment d’argent et du financement du terrorisme. Des sources révèlent même que certains cadres et quelques responsables de banques seraient mêlés à des affaires douteuses.
Au cours de la cérémonie y relative, le président de la CONAC Dieudonné MASSI GAM’S a fondé tous les espoirs sur l’intensification de la sensibilisation et l’aboutissement de l’avant-projet de loi portant prévention et répression de la corruption et des infractions assimilées, dont le but est d’internaliser la convention des nations unies contre le phénomène.
Le deuxième rapport est connu, nous espérons qu’il va réduire les poches de résistance de ce virus social qui fait de plus en plus de victimes.
- les stratégies sectorielles en matière de lutte contre la corruption au pays
- les enquêtes et activités de contrôle
- la prévention et la répression des pratiques de corruptions
- la coopération en matière de lutte contre le fléau.
Si le premier rapport faisait un clin d’œil aux gestionnaires impliqués dans le processus, ce deuxième volet a pour particularité d’être riche en chiffres. Une illustration parfaite est réservée à la descente sur une station de pesage de nkometou sur la nationale numéro 4 Yaoundé - Bafoussam, à la suite d’une dénonciation.
Du 1er au 06 août 2012, soit 6 jours de travail, 41 camions ont été pénalisés et n’ont payé que 2.415.500 FCFA. Or en 60 minutes donc 1 heure de temps, l’équipe de la CONAC a réussi à faire payer a des camionneurs indélicats au bénéfice des caisses de l’état, la somme de 1.824.000 de FCFA en faisant une équation avec référence sur une journée, l’Etat aurait pu engranger dans ces caisses ,l’équivalent de 43.770.000 FCFA soit 260 millions en une semaine au lieu de 2 millions et demi. Sans commentaire!
Le document puise également sa richesse par son nombre élevé d’actes et de pratiques de corruption recensé dans le cadre de la manipulation des biens de l’Etat et de la fortune publique.
Aucun secteur n’est épargné par le fruit des observations de la CONAC. Il met en lumière des pratiques au niveau même des administrations de souveraineté telles que l’exécutif, le législatif et le système judiciaire.
En parcourant le document, on retient que les banques publiques et privées sont très souvent des instruments de corruption, de blanchiment d’argent et du financement du terrorisme. Des sources révèlent même que certains cadres et quelques responsables de banques seraient mêlés à des affaires douteuses.
Au cours de la cérémonie y relative, le président de la CONAC Dieudonné MASSI GAM’S a fondé tous les espoirs sur l’intensification de la sensibilisation et l’aboutissement de l’avant-projet de loi portant prévention et répression de la corruption et des infractions assimilées, dont le but est d’internaliser la convention des nations unies contre le phénomène.
Le deuxième rapport est connu, nous espérons qu’il va réduire les poches de résistance de ce virus social qui fait de plus en plus de victimes.