Odile Ngaska ne se reconnait pas dans les listes présentant les émargements de journalistes.
L’affaire qui oppose la Société camerounaise de l’art musical (Socam) à son ancien membre du conseil d’administration, Romeo Dika, s’est transformée en une affaire de corruption de médias, sans que l’on ne sache trop comment. Tout est parti de la décision de la Socam de sanctionner Romeo Dika pour détournement de fonds.
Sur Internet, des listes ont été diffusées, citant des journalistes et animateurs de différents organes de presse qui émargeaient à la Socam. Au cours d’une conférence de presse vendredi à Yaoundé, Odile Ngaska, la présidente du conseil d’administration de la Socam, a tenu à préciser qu’elle ne se reconnaissait pas dans ces pratiques. « Des journalistes ont été cités, moi je ne les ai jamais vus à la Socam.
Je fais un démenti formel, il ne faut pas qu’on salisse l’image des journalistes. Nous n’avons jamais publié une liste de journalistes et je présente mes excuses à tous les journalistes qui ont vu leur image écornée », a déclaré Odile Ngaska. Reste que de l’argent a bel et bien été sorti des caisses de la Socam qui attend de Romeo Dika des justificatifs.