Corruption et concussion dans l'opération Epervier au Tgi du Mfoundi: Magnaguemabe et ses réseaux mis à découvert.
YAOUNDÉ - 03 Septembre 2012
© Nkabest | L'Anecdote
Les enquêtes sur la véracité des dénonciations de bon nombre d’happés de l'opération Epervier sur les méthodes du juge d'instruction dévoilent des pratiques maffieuses.
© Nkabest | L'Anecdote
Les enquêtes sur la véracité des dénonciations de bon nombre d’happés de l'opération Epervier sur les méthodes du juge d'instruction dévoilent des pratiques maffieuses.
Les enquêtes sur la véracité des
dénonciations de bon nombre d’happés de l'opération Epervier sur les
méthodes du juge d'instruction dévoilent des pratiques maffieuses. Dans
lesquelles font partie, le 1er président de la Cour suprême, Alexis
Dipanda Mouelle, l'ex président de la Cour d'Appel du Centre Christophe
Mbenou, le juge d'instruction Batoum, l'homme d'affaires James Onobiono,
un certain Baltazar...
Sentant l'étau se resserrer autour de lui, le tout puissant magistrat dans les mains de qui reposait en partie l'avenir de nombreux prisonniers de luxe et d'autres gestionnaires indélicats encore en liberté, dans le cadre de l'opération «Epervier», après avoir ouvert une échoppe de commerce au Tribunal de grande instance du Mfoundi (Tgi), n'a pas trouvé mieux que de se fendre en tribune dans la presse. Le juge d'instruction du Tgi, pour faire court, l'homme chargé de délivrer entre autres les mandats d'amener et dépôt jette sans aucune vergogne, dans ces sorties médiatiques l'opprobre sur le régime de Yaoundé. En l'accusant comme le font si allègrement et malhonnêtement les pourfendeurs de Paul Biya de mettre tout en œuvre pour maintenir au bagne (sic) Marafa Hamidou Yaya, Yves Michel Fotso et les autres personnalités soupçonnées et parfois convaincus d'avoir entretenu des relations incestueuses avec les deniers publics. La grande «Une» du quotidien privé «Mutations» du mercredi 22 août 2012 est l'illustration de la campagne de noircissement du régime de Yaoundé, liée à l'opération «Epervier» implémentée par Pascal Magnaguemabé «Opération Epervier/le juge Magnaguemabe accuse Laurent Esso», accouche ce journal. Malgré l'effort du rédacteur tendant à convaincre l'opinion publique que les «informations», pour ne pas parler de désinformations, délivrées tiennent d'un document confidentiel adressé à la présidence de la République, par Magnaguemabé, il est loisible pour quiconque, au parcours de l'article de constater qu'il s'agit d'un échange à bâtons rompus entre le magistrat et le reporter de l'organe de presse. Et pour la plupart des acteurs du paysage judiciaire camerounais (magistrats, greffiers, avocats...), au faite de la froideur et de l'objectivité qui caractérisent le chancelier Laurent Esso, les déclarations de Pascal Magnaguemabé ont de quoi provoquer un arrêt cardiaque.
Alexis Dipanda Mouelle et Christophe Mbenou.
L'accusation de l'intrusion du ministre de la Justice, garde des sceaux (Minjustice) dans le dossier de Marafa Hamidou Yaya, Yves Michel Fotso et compagnie, relatif à l'achat de l'avion présidentiel qui n'est toujours pas visible au Cameroun et dont les fonds destinés à son financement restent introuvables, a de la peine à tenir debout. «Le 25 du même mois (Ndlr: juin), le ministre de la Justice, par l'entremise du président du Tribunal de grande instance du Mfoundi, Gilbert Schlick remet au juge d'instruction une mouture de l'ordonnance de renvoi uniquement pour recueillir sa signature... » Découvre-t-on dans les colonnes de «Mutations». Tout curieux voudrait bien savoir comment Magnaguemabé démontrerait «l'entremise» de Gilbert Schlick par le Minjustice.
Magnaguemabé voudrait-il faire croire que le président du Tgi du Mfoundi est incapable déprendre les décisions du ressort de sa compétence? Rien n'est moins sûr. A l'origine de cette poussée de fièvre du juge d'instruction à forte coloration d'un homme dont les méthodes maffieuses ont été mises à nu, la décision par les autorités judiciaires de le dessaisir de certains dossiers de l'opération «Epervier». Y compris celui de Marafa et Fotso au profit du Tribunal criminel spécial qui se met en branle dans les tout prochains jours, conformément à la loi votée par l'Assemblée nationale lors de sa dernière session. Compétence revenant dorénavant au Tcs sur bon nombre d'affaires de l'opération Epervier dont les montants querellés sont au dessus de 50 millions FCFA. Des sources, Magnaguemabé ne goberait pas le fait que son fonds de commerce lui soit brutalement retiré. Lui qui, avec son «gang» avait instauré des pratiques de corruption et de concussion dans toutes les affaires à sa sagacité. Des confidences dévoilent dans cette logique qu'il fallait débourser des dizaines de millions FCFA voire des centaines pour ceux des gestionnaires indélicats encore en liberté pour se voir illusionner par Magnaguemabé, qu'ils ne seront pas arrêtés. Certains prisonniers de luxe n'échappant pas à ce rançonnement. Des sources exclusives du journal l'Anecdote, le 24 août dernier, alors qu'il était officiellement dessaisi de certains dossiers et notifié, nuitamment, le juge d'instruction a convoqué des gens pour négocier sur le dossier de la Cbc. Une dame ayant participée aux négociations affirme que Magnaguemabé a sollicité d'elle une bonne «pipe», une sorte de fellation.
Pour d'autres sources aujourd'hui, dans un élan de repentir, le péjorativement juge d'instruction du Tgi confie dans certains milieux huppés de la capitale politique, regretter de s'être laissé aller dans sa boulimie financière et de pouvoir. «Pourtant le ministre Laurent Esso m'a tout donné pour que je mène à bien mon travail» reconnait-il. Le magistrat ne manque même plus de dévoiler les membres de ce réseau qu'il reconnait lui-même vaste. Magnaguemabe informe que dans ces pratiques nauséeuses, il était chargé de rendre compte au 1er président de la Cour suprême, Alexis Dipanda Mouelle et à l'ex président de la Cour d'Appel du Centre Christophe Mbenou. Le juge d'instruction Batoum faisait également partie de ce jeu.
Dénonciations à la pelle.
Il y a quelques semaines, il ne se passait pas une journée sans que le juge d'instruction du Tgi fasse l'objet d'une «Une» dans la presse. Marafa Hamidou Yaya, Atangana Mebara, Yves Michel Fotso..., comme après une concertation alors qu'il n'y en avait pas eu récusaient le juge Magnaguemabe. Chacun de ces prisonniers de luxe allant de ses arguments pour réfuter l'implication du magistrat dans leur procès. Mais, c'est la subjectivité dans le traitement des dossiers, la corruption et les concussions qui revenaient telle une ritournelle dans les déclinaisons d'argumentaires. L'ancien Minatd Marafa allant jusqu'à révéler à l'opinion nationale et internationale qu'il lui avait proposé de lui verser des billets pour qu'il oriente son dossier sur l'avion présidentiel. Dans ses manœuvres, Magnaguemabé procédait par un «saucisonnement» des dossiers pour mettre toutes les chances de son coté dans la stratégie de rançonnement. C'est ainsi que certaines procédures d'instruction sous sa conduite ont duré 7 ans. En un mot comme en mille, ces dénonciations à la pèle prouvent que le juge Magnaguemabé était décidément passé maître dans la concussion, les réseaux et la corruption. Certains érudits des affaires judiciaires ont encore fraichement en mémoire le chantage orchestré par le magistrat Magnaguemabé lors de l'affaire de la CNPS avec Désiré Engo. L'homme, par des stratégies dont lui seul a le secret avait tenté de soutirer beaucoup de millions FCFA à l'ancien Dg de la CNPS, aujourd'hui au gnouf.
Ses autres soutiens?
A corps et à cris, le juge Magnaguemabé se revendiquerait devant ses invités et ses amis comme le protégé d'Amadou Ali, l'ancien Minjustice. Sans oublier, dans la même veine de présenter un certain Beléoken et James Onobiono dont il était le démarcheur dans le dossier, Mme Haman, avec un certain Baltazar Anagoleda. Au finish, les pratiques maffieuses de Magnaguemabé, des sources, ont fait de lui l'un des camerounais les plus fortuné. Le magistrat décrié avouerait même à ses amis que quelques soit ce que lui coûteront ses dérapages professionnels, il pourrait vivre jusqu’à la fin de ses jours à l'abri du souci du de quoi ne pas mettre au moins 50 litres de carburant par jour dans ses véhicules. Paul Biya a de quoi sérieusement s'inquiéter si certaines personnalités à qui il fait confiance dans le cadre de la campagne d'assainissement des mœurs se révèlent être des corrupteurs de 1ère classe. Nous reviendrons densément sur le cas du magistrat Magnaguemabé.
Sentant l'étau se resserrer autour de lui, le tout puissant magistrat dans les mains de qui reposait en partie l'avenir de nombreux prisonniers de luxe et d'autres gestionnaires indélicats encore en liberté, dans le cadre de l'opération «Epervier», après avoir ouvert une échoppe de commerce au Tribunal de grande instance du Mfoundi (Tgi), n'a pas trouvé mieux que de se fendre en tribune dans la presse. Le juge d'instruction du Tgi, pour faire court, l'homme chargé de délivrer entre autres les mandats d'amener et dépôt jette sans aucune vergogne, dans ces sorties médiatiques l'opprobre sur le régime de Yaoundé. En l'accusant comme le font si allègrement et malhonnêtement les pourfendeurs de Paul Biya de mettre tout en œuvre pour maintenir au bagne (sic) Marafa Hamidou Yaya, Yves Michel Fotso et les autres personnalités soupçonnées et parfois convaincus d'avoir entretenu des relations incestueuses avec les deniers publics. La grande «Une» du quotidien privé «Mutations» du mercredi 22 août 2012 est l'illustration de la campagne de noircissement du régime de Yaoundé, liée à l'opération «Epervier» implémentée par Pascal Magnaguemabé «Opération Epervier/le juge Magnaguemabe accuse Laurent Esso», accouche ce journal. Malgré l'effort du rédacteur tendant à convaincre l'opinion publique que les «informations», pour ne pas parler de désinformations, délivrées tiennent d'un document confidentiel adressé à la présidence de la République, par Magnaguemabé, il est loisible pour quiconque, au parcours de l'article de constater qu'il s'agit d'un échange à bâtons rompus entre le magistrat et le reporter de l'organe de presse. Et pour la plupart des acteurs du paysage judiciaire camerounais (magistrats, greffiers, avocats...), au faite de la froideur et de l'objectivité qui caractérisent le chancelier Laurent Esso, les déclarations de Pascal Magnaguemabé ont de quoi provoquer un arrêt cardiaque.
Alexis Dipanda Mouelle et Christophe Mbenou.
L'accusation de l'intrusion du ministre de la Justice, garde des sceaux (Minjustice) dans le dossier de Marafa Hamidou Yaya, Yves Michel Fotso et compagnie, relatif à l'achat de l'avion présidentiel qui n'est toujours pas visible au Cameroun et dont les fonds destinés à son financement restent introuvables, a de la peine à tenir debout. «Le 25 du même mois (Ndlr: juin), le ministre de la Justice, par l'entremise du président du Tribunal de grande instance du Mfoundi, Gilbert Schlick remet au juge d'instruction une mouture de l'ordonnance de renvoi uniquement pour recueillir sa signature... » Découvre-t-on dans les colonnes de «Mutations». Tout curieux voudrait bien savoir comment Magnaguemabé démontrerait «l'entremise» de Gilbert Schlick par le Minjustice.
Magnaguemabé voudrait-il faire croire que le président du Tgi du Mfoundi est incapable déprendre les décisions du ressort de sa compétence? Rien n'est moins sûr. A l'origine de cette poussée de fièvre du juge d'instruction à forte coloration d'un homme dont les méthodes maffieuses ont été mises à nu, la décision par les autorités judiciaires de le dessaisir de certains dossiers de l'opération «Epervier». Y compris celui de Marafa et Fotso au profit du Tribunal criminel spécial qui se met en branle dans les tout prochains jours, conformément à la loi votée par l'Assemblée nationale lors de sa dernière session. Compétence revenant dorénavant au Tcs sur bon nombre d'affaires de l'opération Epervier dont les montants querellés sont au dessus de 50 millions FCFA. Des sources, Magnaguemabé ne goberait pas le fait que son fonds de commerce lui soit brutalement retiré. Lui qui, avec son «gang» avait instauré des pratiques de corruption et de concussion dans toutes les affaires à sa sagacité. Des confidences dévoilent dans cette logique qu'il fallait débourser des dizaines de millions FCFA voire des centaines pour ceux des gestionnaires indélicats encore en liberté pour se voir illusionner par Magnaguemabé, qu'ils ne seront pas arrêtés. Certains prisonniers de luxe n'échappant pas à ce rançonnement. Des sources exclusives du journal l'Anecdote, le 24 août dernier, alors qu'il était officiellement dessaisi de certains dossiers et notifié, nuitamment, le juge d'instruction a convoqué des gens pour négocier sur le dossier de la Cbc. Une dame ayant participée aux négociations affirme que Magnaguemabé a sollicité d'elle une bonne «pipe», une sorte de fellation.
Pour d'autres sources aujourd'hui, dans un élan de repentir, le péjorativement juge d'instruction du Tgi confie dans certains milieux huppés de la capitale politique, regretter de s'être laissé aller dans sa boulimie financière et de pouvoir. «Pourtant le ministre Laurent Esso m'a tout donné pour que je mène à bien mon travail» reconnait-il. Le magistrat ne manque même plus de dévoiler les membres de ce réseau qu'il reconnait lui-même vaste. Magnaguemabe informe que dans ces pratiques nauséeuses, il était chargé de rendre compte au 1er président de la Cour suprême, Alexis Dipanda Mouelle et à l'ex président de la Cour d'Appel du Centre Christophe Mbenou. Le juge d'instruction Batoum faisait également partie de ce jeu.
Dénonciations à la pelle.
Il y a quelques semaines, il ne se passait pas une journée sans que le juge d'instruction du Tgi fasse l'objet d'une «Une» dans la presse. Marafa Hamidou Yaya, Atangana Mebara, Yves Michel Fotso..., comme après une concertation alors qu'il n'y en avait pas eu récusaient le juge Magnaguemabe. Chacun de ces prisonniers de luxe allant de ses arguments pour réfuter l'implication du magistrat dans leur procès. Mais, c'est la subjectivité dans le traitement des dossiers, la corruption et les concussions qui revenaient telle une ritournelle dans les déclinaisons d'argumentaires. L'ancien Minatd Marafa allant jusqu'à révéler à l'opinion nationale et internationale qu'il lui avait proposé de lui verser des billets pour qu'il oriente son dossier sur l'avion présidentiel. Dans ses manœuvres, Magnaguemabé procédait par un «saucisonnement» des dossiers pour mettre toutes les chances de son coté dans la stratégie de rançonnement. C'est ainsi que certaines procédures d'instruction sous sa conduite ont duré 7 ans. En un mot comme en mille, ces dénonciations à la pèle prouvent que le juge Magnaguemabé était décidément passé maître dans la concussion, les réseaux et la corruption. Certains érudits des affaires judiciaires ont encore fraichement en mémoire le chantage orchestré par le magistrat Magnaguemabé lors de l'affaire de la CNPS avec Désiré Engo. L'homme, par des stratégies dont lui seul a le secret avait tenté de soutirer beaucoup de millions FCFA à l'ancien Dg de la CNPS, aujourd'hui au gnouf.
Ses autres soutiens?
A corps et à cris, le juge Magnaguemabé se revendiquerait devant ses invités et ses amis comme le protégé d'Amadou Ali, l'ancien Minjustice. Sans oublier, dans la même veine de présenter un certain Beléoken et James Onobiono dont il était le démarcheur dans le dossier, Mme Haman, avec un certain Baltazar Anagoleda. Au finish, les pratiques maffieuses de Magnaguemabé, des sources, ont fait de lui l'un des camerounais les plus fortuné. Le magistrat décrié avouerait même à ses amis que quelques soit ce que lui coûteront ses dérapages professionnels, il pourrait vivre jusqu’à la fin de ses jours à l'abri du souci du de quoi ne pas mettre au moins 50 litres de carburant par jour dans ses véhicules. Paul Biya a de quoi sérieusement s'inquiéter si certaines personnalités à qui il fait confiance dans le cadre de la campagne d'assainissement des mœurs se révèlent être des corrupteurs de 1ère classe. Nous reviendrons densément sur le cas du magistrat Magnaguemabé.