Controverse – Rassemblement de l’Upc: L’Unité du parti des crabes remise en cause
DOUALA - 17 Juillet 2012
© Flore Honga | Aurore Plus
De la même façon que se mordent les crabes lorsqu’ils sont mis dans un même panier, ainsi se mastiquent les militants du mémorable parti de l’âme immortelle.
«Une Unité de l’Upc? Quelle Unité? Et pourquoi faire?» Semble s’interroger cette autre faction dissidente du parti des crabes. Pour déblayer l’atmosphère actuelle, chaque courant upéciste inventorié doit nécessairement présenter son bilan depuis l’avènement du multipartisme au Cameroun en 1991, nous confie cet ancien maquisard. Pourquoi persister alors que toutes les tentatives ont échoué? La problématique est posée dans l’ouvrage que vient de mettre sur le marché, les camardes Moukoko Priso et Mack-kit de l’Upc des «fidèles». De mémoire d’homme, jamais parti politique ne s’est déchiqueté, comme seule sait le faire l’Upc. On aura rarement vu des hommes, pourtant taxés à tort ou à raison de dépositaires de l’histoire du Cameroun se broyer, comme c’est le cas des leaders de ce mouvement politique depuis plus de deux décennies. Jamais pareils égarements n’ont été servis à la jeunesse camerounaise, de la part des pères de la patrie. Tandis que le ciel semblait redevenir bleu serein dans le rang des upécistes, alors même que la réconciliation et l’unité des «crabes» avaient été pompeusement relayées par les médias locaux, voici, qu’une énième bataille de chiffonniers semble de nouveau opposer les membres de l’un des parti les plus controversé de l’histoire du Cameroun. Il s’agit pour cette fois, de la faction, dite des fidèles. De quoi vous donner le tournis.
Lors de la cérémonie de dédicace, qui a eu lieu à son siège, cette tendance de l’Upc a remis à cause l’unité des upécistes. Pour le président de l’Upc des fidèles, Alexis Ndema Same, «Le problème de l’unité de l’Upc est un combat qui date de 1946, date de la création du parti. Pour cela, c’est un terme à controverse, qui ne devrait pas être mis sur la place publique par certains upécistes». Et pour cause ceux qui se réclament de cette upc unitaire, y ont été radiés depuis des lustres. Le nom d’Augustin Frédérick Kodock est nommément cité dans le livre qui s’intitule: l’unité de l’Upc est un combat. Selon les auteurs de l’ouvrage, il faut faire un état des lieux des tentatives antérieures de réconciliation. Lesquelles tentatives ont somme toutes été vouées à l’échec. Autrement dit, cette énième unité devrait être prise au conditionnel, tant il est vrai, que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Partant de ce constat, et surtout celui flagrant, des nombreux errements des membres du parti des crabes, les «fidèles de l’Upc», appellent plutôt à un bilan, afin d’éviter la reproduction des mêmes erreurs. Il ne s’agit donc pas de mettre l’Upc en selle – surtout à l’approche des élections- en rassemblant tous ceux qui se réclament de ce vocable. Mais de poser sur la table la question ô combien cruciale, qui est celle de savoir, pourquoi l’unité de l’Upc n’a jamais marché.
A titre de rappel, peu après le décès de Frédérick Kodock, l’un des plus controversés dirigeants de l’Upc, cette tendance du parti, conduite par Papy Ndoumbé, avait alors posé les jalons d’une possible reconstruction de l’Upc. Un élan qui avait galvanisé toutes les parties. De réunions en conciliabules, des accords vont être signés de part et d’autre. Une nouvelle dynamique sera aussitôt mise en marche. Mai 2012, Le Cameroun tout entier assiste à la renaissance de l’Upc. C’est la main sur le cœur, que les membres désignés du nouveau comité directeur promettent de travailler à la consolidation du parti.
Si les fondements de l’Upc (réunir le Cameroun anglophone et francophone, améliorer le standard de vie des Camerounais) restent identiques pour tous, ce n’est pas, la divergence des opinions des membres qui la divise. Mais bel et bien, la convergence des ambitions de ses leaders. Dans une société comme la nôtre qui se cherche, un phénomène qui persiste de manière aussi constante mérite une attention toute particulière. Beaucoup d’upécistes continuent de voir, dans la volonté manifeste de déstabiliser le parti, l’ombre de l’empire colonial.
© Flore Honga | Aurore Plus
De la même façon que se mordent les crabes lorsqu’ils sont mis dans un même panier, ainsi se mastiquent les militants du mémorable parti de l’âme immortelle.
«Une Unité de l’Upc? Quelle Unité? Et pourquoi faire?» Semble s’interroger cette autre faction dissidente du parti des crabes. Pour déblayer l’atmosphère actuelle, chaque courant upéciste inventorié doit nécessairement présenter son bilan depuis l’avènement du multipartisme au Cameroun en 1991, nous confie cet ancien maquisard. Pourquoi persister alors que toutes les tentatives ont échoué? La problématique est posée dans l’ouvrage que vient de mettre sur le marché, les camardes Moukoko Priso et Mack-kit de l’Upc des «fidèles». De mémoire d’homme, jamais parti politique ne s’est déchiqueté, comme seule sait le faire l’Upc. On aura rarement vu des hommes, pourtant taxés à tort ou à raison de dépositaires de l’histoire du Cameroun se broyer, comme c’est le cas des leaders de ce mouvement politique depuis plus de deux décennies. Jamais pareils égarements n’ont été servis à la jeunesse camerounaise, de la part des pères de la patrie. Tandis que le ciel semblait redevenir bleu serein dans le rang des upécistes, alors même que la réconciliation et l’unité des «crabes» avaient été pompeusement relayées par les médias locaux, voici, qu’une énième bataille de chiffonniers semble de nouveau opposer les membres de l’un des parti les plus controversé de l’histoire du Cameroun. Il s’agit pour cette fois, de la faction, dite des fidèles. De quoi vous donner le tournis.
Lors de la cérémonie de dédicace, qui a eu lieu à son siège, cette tendance de l’Upc a remis à cause l’unité des upécistes. Pour le président de l’Upc des fidèles, Alexis Ndema Same, «Le problème de l’unité de l’Upc est un combat qui date de 1946, date de la création du parti. Pour cela, c’est un terme à controverse, qui ne devrait pas être mis sur la place publique par certains upécistes». Et pour cause ceux qui se réclament de cette upc unitaire, y ont été radiés depuis des lustres. Le nom d’Augustin Frédérick Kodock est nommément cité dans le livre qui s’intitule: l’unité de l’Upc est un combat. Selon les auteurs de l’ouvrage, il faut faire un état des lieux des tentatives antérieures de réconciliation. Lesquelles tentatives ont somme toutes été vouées à l’échec. Autrement dit, cette énième unité devrait être prise au conditionnel, tant il est vrai, que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Partant de ce constat, et surtout celui flagrant, des nombreux errements des membres du parti des crabes, les «fidèles de l’Upc», appellent plutôt à un bilan, afin d’éviter la reproduction des mêmes erreurs. Il ne s’agit donc pas de mettre l’Upc en selle – surtout à l’approche des élections- en rassemblant tous ceux qui se réclament de ce vocable. Mais de poser sur la table la question ô combien cruciale, qui est celle de savoir, pourquoi l’unité de l’Upc n’a jamais marché.
A titre de rappel, peu après le décès de Frédérick Kodock, l’un des plus controversés dirigeants de l’Upc, cette tendance du parti, conduite par Papy Ndoumbé, avait alors posé les jalons d’une possible reconstruction de l’Upc. Un élan qui avait galvanisé toutes les parties. De réunions en conciliabules, des accords vont être signés de part et d’autre. Une nouvelle dynamique sera aussitôt mise en marche. Mai 2012, Le Cameroun tout entier assiste à la renaissance de l’Upc. C’est la main sur le cœur, que les membres désignés du nouveau comité directeur promettent de travailler à la consolidation du parti.
Si les fondements de l’Upc (réunir le Cameroun anglophone et francophone, améliorer le standard de vie des Camerounais) restent identiques pour tous, ce n’est pas, la divergence des opinions des membres qui la divise. Mais bel et bien, la convergence des ambitions de ses leaders. Dans une société comme la nôtre qui se cherche, un phénomène qui persiste de manière aussi constante mérite une attention toute particulière. Beaucoup d’upécistes continuent de voir, dans la volonté manifeste de déstabiliser le parti, l’ombre de l’empire colonial.